• La Théorie de Hegel

    La théorie de Hegel

    L'emprise

    De Anne Cantore

    Éditions L'ivre-Book

    Format: Ebook

    295 pages

    Sorti le 8 avril 2017

     

    Résumé :

     

     

    Au départ, tout semblait si simple... À 21 ans, Terence West débute dans la vie avec tout ce qu’il faut : l’argent, le succès, l’intelligence. À 23 ans, Emma Landry prend enfin son envol, laissant derrière elle la renommée d’une famille pas si bien acquise. Il est surdoué. Elle est névrosée. Il la croit faible. Elle le pense fort. Il veut la manipuler. Elle ne veut plus être une victime. Il pense avoir tellement d’emprise sur elle. Elle ne se doute pas de toute l’emprise qu’elle a sur lui. Oui, au départ, tout semblait si simple... Au fait, connaissez-vous la théorie de Hegel ?L'avis de Mirachou :  Tout d’abord un grand merci à Livre-Book pour ce service presse.
    Mes impressions sur ce livre sont plutôt mitigées. Le résumé ne m’a pas emballé mais je ne connaissais pas l’auteur et la comparaison à la théorie de Hegel m’a intriguée alors je me suis dit pourquoi pas ? Et je dois avouer que je n’ai pas spécialement accroché.
    Emma est une jeune femme timide, peu sûre d’elle, avec d’importantes cicatrices émotionnelles à la suite d'une enfance remplie de faux-semblant, d'insécurité, de crainte et de violence. Elle quitte tout pour aller travailler en tant qu’assistante de l’un des associés de WH Corporate, Terrence West.
    Terrence quant à lui est un jeune homme talentueux, sexy, surdoué, mais aussi dominateur et psychorigide sur les bords. Ayant été obligé de déléguer dans le cadre du travail suite au développement de son entreprise, il a reporté son obsession de tout contrôler dans sa vie privée.
    Ce sont les traits de caractère que veut faire ressortir l’auteur mais je ne les ai pas vraiment retrouvés dans l’histoire. La relation commence rapidement et nous évite donc de traîner en longueur cependant j’ai trouvé la romance trop expéditive. Terrence est décrit comme un dominant qui aime soumettre les femmes sans s’attacher, mais à part la scène avec quelques fessés qui déclenche leur histoire (que je considère mal introduite par manque de réalisme de mon avis) on ne retrouve que très peu de traits de sa personnalité. Emma pour sa part, a des problèmes psychologiques qui n’ont pas été suffisamment approfondi et donc ne ressortent que très peu sur sa personnalité. Je ne suis pas parvenu à apprécier les personnages que j’ai perçus survolés, ce qui m’a franchement fait passer à côté de l’histoire.
    C’est vraiment dommage, car l’auteur a un bon style d’écriture, la lecture est facile. Les bases de l’histoire et des personnages sont bien visibles, mais je ne suis pas parvenue à voir au-delà et à m'immerger dans son récit. Les sentiments sont exprimés, mais je ne les ai pas ressentis et cela m’a empêchée de plonger dans le roman. Le déroulement de l’histoire en parallèle de la romance, ce qui concerne l’aspect du travail de nos héros, est quant à lui très bien réussi. Le titre a arrêté mon choix pour cette lecture et je suis légèrement déçue, car je n’ai pas su trouver la relation de maître à esclave de la théorie de Hegel. Certes dans les mots, Terrence essaye de contrôler tous les aspects de la vie d'Emma, mais dans les actes et donc dans l’histoire je ne l’ai ressenti que brièvement. Le seul point qui pour ma part y fait référence c’est peut-être le fait que le maître, en l'occurrence Terrence, se retrouve dépendant de l’esclave, Emma, mais cela reste très sommairement imagé.
    Je tiens tout de même à dire que c’est une lecture agréable ,mais je ne le relirais pas. Par contre, la fin annonce un tome et je dois reconnaître que ma curiosité me perdra surement, mais si un jour je tombe dessus je retenterais l’expérience. Car je pense sincèrement qu’Anne Cantore est une bonne écrivaine, mais n’a simplement pas réussi à me charmer ce coup-ci! 

     


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  • Je suis là

    Je suis là

    Clélie Avit

    250 pages

    Résumé :

    Elsa n’a plus froid, plus faim, plus peur depuis qu’un accident de montagne l’a plongée dans le coma.
    Thibault a perdu toute confiance le jour où son frère a renversé deux jeunes filles en voiture.
    Un jour, Thibault pénètre par erreur dans la chambre d’Elsa et s’installe pour une sieste. Elle ne risque pas de le dénoncer, dans son état. Mais le silence est pesant, même face à quelqu’un dans le coma. Alors, le voilà qui se met à parler, sans attendre de réponse.
    Ce qu’il ignore, c’est que pour Elsa, tout est fini, jamais elle ne se réveillera. Mais tandis que médecins, amis et famille baissent les bras, Thibault, lui, construit une relation avec Elsa. Est-il à ce point désespéré lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ?

    L'avis de Citrouille :

    « Oh mon Dieu »

    Je dois avouer ne pas avoir plus d’opinion que cela sur ce livre. Qu’un « Oh mon Dieu ! » venant des tréfonds des Enfers (oui, Dieu est au Paradis, Lucifer en Enfer ; tout ça, tout ça… mais ce n’est pas le propos, là !). Ce livre vient de me tuer, de m’achever. Je me doutais qu’il allait être bien (le petit bandeau rouge disant « Le roman phénomène qui a ému le monde entier » m’avait fait douter). Mais il aurait pu aussi bien indiquer « Vous allez mourir dans votre cœur et dans votre âme », cela aurait été plus juste. Ce livre m’a carrément mis à l’envers.

    Au début, je l’ai lu, comme ça, sur un coup de tête. J’avoue, c’était un grand format et la typographie me semblait agréable. C’est pour ça que je l’ai choisi, au début. Je me souvenais vaguement du résumé et, je n’aime pas commencer un livre en relisant le résumé avant. Je ne leur fais pas confiance. Puis, j’ai commencé… les trois premières pages ? Et j’étais déjà embarquée dans l’histoire.

    L’histoire, justement… quelle est-elle ? C’est l’histoire d’Elsa, femme de 30 ans, dans le coma mais qui entend pourtant tout ce qui l’entoure. Et Thibault, homme un peu plus vieux, qui va se tromper de chambre et s’endormir sur une chaise près d’elle.

    De là, découle toute l’histoire de ce livre. Et, quelle histoire ! J’ai rigolé, j’ai souris, j’ai eu peur, j’ai jamais tenu un livre aussi fort dans mes mains de ma vie. Je voulais tout à la fois. Je voulais arrêter ma lecture et voir la fin avant de la lire, mais je voulais aussi ne jamais arriver à la fin. Je tournais les pages aussi vite que mes yeux pouvaient les lire et je m’en voulais de ne pas être comme Spencer Reid pour lire plus vite, encore. Ce livre m’a coupé une journée entière de la réalité. Et quand j’ai réalisé que je l’avais fini, je n’avais qu’une seule envie : ne jamais l’avoir lu pour pouvoir le relire et me sentir à nouveau comme ça. Ce livre est incroyable et fait maintenant parti de mon TOP coup de cœur. Il a pris la troisième place, qui était pourtant déjà occupée depuis longtemps. Il a même pris la première place à la fin de ma lecture, le temps que mon cœur arrête de battre la chamade et que je retrouve entièrement mes esprits.

    J’avoue avoir du mal à décrire mes sentiments avec des mots. A la fin, j’avais juste envie de pleurer devant la perfection de cet ouvrage (oui, je l’ai déjà dit mais ce n’est pas un souci). Ce livre était si… parfait.

    Si vous me demandez, là tout de suite, je ne trouve pas de réels défauts à cet ouvrage. Il y a plein de personnages que nous ne connaissons pas bien, mais je trouve que ça fonctionne parfaitement avec l’histoire. Et la fin… Je n’aime pas les fins, que ce soit celles des livres ou des séries, je suis très dure. Cette fin est la fin la plus juste que j’ai jamais lu. Elle colle avec l’histoire d’une manière parfaite.

    Ce livre est juste parfait (oui, je me répète encore, chuut !), et je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus, encore et encore ! Ce qui est sûr c’est que, maintenant, je suivrai les infos de l’auteure avec beaucoup plus d’assiduité !

     

    Petit plus ?

    La vidéo trailer ici

    La couverture américaine/  La couverture espagnol / La couverture allemande 

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      Je suis là


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  • Enfants des éléments T1 : Chevaucheurs de foudre

    d'Agathe Roulot

    482 pages

    Résumé :

    Stormrider.

    Un nom étrange quand on réside en France.

    Un nom original qui se révèle être bien plus que cela le jour où je me découvre le talent de contrôler la foudre. Mais ce pouvoir se révèle être davantage une malédiction qu'un don. Je me fais rattraper par le passé de mes ancêtres, glorieux mais couvert de zones d'ombres que je ne suis pas prête à assumer.

    Une secte aux desseins sanguinaires et une Caste séculaire vivant dans le secret se disputent mes pouvoirs, trop puissants pour passer inaperçus.

    Voilà, vous avez un aperçu de l'ambiance qui règne autour de moi.

    Je m'appelle Sandy, je suis une Chevaucheuse de Foudre et je serai un pion sur l'échiquier de l'Ancienne Prophétie.

     

    L'avis de Citrouille :

    Tout d’abord je tenais à remercier la maison d’édition Anyway pour ce service presse.

    Ensuite, il faut savoir que ce récit passe après un énorme coup de cœur. Ce qui signifie que mes attentes étaient assez élevées. Ce livre, bien qu’il ne soit pas un coup de cœur, à réussi à me divertir et à me faire passer un bon moment.

    Comme beaucoup, j’ai un peu pensé à Percy Jackson en lisant le résumé. Mais le prologue a vite fait de me faire changer d’avis. On comprend vite qu’il n’y aura aucun rapport. 

     J’aime beaucoup les histoires qui ont un prologue sous forme d’histoire, de légende, de verset… qui nous semble complètement obscur au début puis, qui prend du sens petit à petit. C’est le cas de ce livre et c’est d’ailleurs assez bien fait. Ça m’a même permis d’apprécier un peu plus le récit et d’attendre la suite avec impatience.

    Pour les points négatifs, j’ai trouvé certains passages un peu trop confus, flous. J’ai dû en relire quelques-uns pour mieux comprendre, et même me poser pour ensuite reprendre au mieux le cours de l’histoire. En revanche, si au début, j’ai eu du mal avec les personnages principaux, que je trouvais banals, j’ai réussi à les apprécier petit à petit pour finir sur un chouchou : Damien.

    Pour les points positifs, j’ai beaucoup aimé les scènes d’action. Elles rythmaient l’histoire. Et puis, je les ai trouvées bien décrites, ce qui m’a permis de bien rentrer dans le récit.

    Je ne sais pas quoi rajouter de plus à cet avis, sans y dévoiler des spoilers. Mais pour faire court, ce livre se laisse lire et nous fait passer de bons moments.

    Je remercie, une nouvelle fois, la maison d’édition Anyway pour cette lecture, et je conclus sur le fait que je lirai certainement la suite.


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  • Felicity Atcock, tome 6 : Les anges voient rouge

    Auteur : Sophie Jomain

    Edition: Rebelle Editions

    Format: Ebook

    342 pages

    Date de parution: 24/03/2017

     

    Résumé:

    Je n’ai jamais été une grenouille de bénitier, mais je me souviens très bien des grandes lignes de la religion qui affirment que Dieu est omnipotent, omniscient, omniprésent et… immense. Sauf qu'à en croire l’individu petit, chauve et rabougri qui se tient devant moi, il doit y avoir erreur sur la marchandise. Dans le cas contraire, si ce type est bel et bien le Tout-Puissant comme il le prétend, il va apprendre de quel bois je me chauffe. Même affronter l’enfer ne me fait pas peur. On n’avait qu’à pas m’enlever l’homme que j’aime.

     

    Avis de Mirachou :

    Par où commencer ? Un coup de cœur ! Et je ne parle pas seulement de ce tome, mais de la série complète. C’est une vraie bouffée de bonne humeur, de gaieté format papier. J'étais plus qu’impatiente de retrouver le monde de Felicity surtout après la fin tragique du tome 5. Sophie Jomain met un point final à la série Felicity Atcock avec ce tome 6, les anges voient rouge.

    On retrouve le monde fantasmagorique créé par Sophie avec nos anges, démons, vampires et même des zombies qui font leurs entrées, plus en forme que jamais. Façonné à son idée, plutôt farfelue, d’ailleurs, cet univers en devient unique en dépit d’un sujet souvent utilisé. L'excentricité est marquée par les traits des personnages souvent tournés en dérision et leurs descriptions complètement ahurissantes pour certains.

    Notre héroïne est toujours aussi attachante. Même si certains de ses choix m'ont donné envie de la secouer, la reine du sarcasme reste un personnage que j’ai vraiment eu plaisir à découvrir et suivre tout au long de ses aventures. Malgré toutes les épreuves à traverser elle ne se laisse pas abattre et se bat comme une lionne !! Sa force de caractère et son humour font de Felicity une héroïne du tonnerre !

    Maintenant parlons de Stan, ah là là Stan, bravo à Sophie d’avoir créé un personnage aussi arrogant, emmerdant, vulgaire et pourtant complètement captivant. Je dois sûrement être folle mais je l’adore !! Je préfère vous laisser découvrir Stan par vous-même, vous me croirez pas sinon !

    Le dénouement m’a agréablement surprise, je n’y avais pas du tout pensé, aucun indice et c’est rare que cela arrive.

    La lecture est fluide, addictive, pleine de rebondissements qui, je dois avouer, ont dangereusement joué avec mes nerfs à plusieurs reprises tout au long du roman. Le langage familier, limite cru, est parfaitement utilisé, on se tord de rire tout du long sans tomber dans la vulgarité et pourtant c’est poussé !

    J’ai vraiment adoré ce tome, une fin parfaite pour une série parfaite. Sophie Jomain nous a démontré ses talents d'écrivain avec ce style fantastique complètement différent de ce qu'elle nous avait proposé avec les étoiles de Noss Head (une tuerie soit dit en passant) et qu’elle a extraordinairement bien maîtrisé.

     

     Bref, je recommande vivement et en cas de déprime, ne cherchez pas plus loin, c’est exactement ce qu'il vous faut !


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  • Vices et plaisirs interdits

    Auteur : Lola T

    Edition : Anyway Editions

    Format : ePub

    265 pages

    Sortie : 21 avril 2017

     

    Résumé :

    Éloïse habituée à évoluer dans un monde de faire valoir, va découvrir grâce à son mari, un univers très éloigné du sien.

    Ce nouveau monde bafouant certaines de ses valeurs, va se révéler aussi fascinant qu’indécent et l’ouvrira sur une réalité nouvelle.

    Fantasmes, désirs, sensualité et plaisirs bruts se côtoient en toute liberté.

    Cela sera-t-il réellement un avantage pour elle ? Cette passion dévorante est-elle véritablement saine ?

     

    Avis de Mely :

    Je tiens à remercier Anyway Edition pour ce service presse.

    Je savais que l’auteure s’était déjà lancée dans le fantastique et que c’était une première dans le monde érotique. Malheureusement, je ne sais pas si j’ai aimé ou non et je m’excuse par avance pour cette chronique en demi-teinte.

    Eloïse Tessier doit épouser Alexandre Maréchal dans le but de sauver son père de la ruine. Elle ne sait pas trop quoi s’attendre au début de ce mariage, mais au fil des semaines, elle va finir par découvrir les mystérieuses facettes d’Alexandre, et ses facettes à elle qui se trouvaient cachées derrière son éducation.

    Eloïse est une jeune femme dont l’éducation l’oblige à se montrer hautaine, droite, à rester dans une certaine sphère (donc à ne pas parler à n’importe qui), une enfant qui a été gâtée et qui a donc une certaine version sur de nombreuses choses. Je dois avouer que je ne l’ai pas vraiment appréciée au début, mais je pense que ç’a été le but de l’auteur, car au fil des pages, nous la voyons grandir et apprendre. Son statut d’enfant pourrie gâtée va se voir fissurer à de nombreuses reprises. Tout ça grâce à sa famille et à Alexandre.

    Je ne savais pas trop quoi penser de lui. Alexandre est un personnage mystérieux, qui semble inapprochable au début. Je me suis demandé pourquoi il avait besoin de se marier et surtout pourquoi elle ? Et les passages de son point de vue ont ajouté encore plus de mystère. Même si je n’étais pas trop d’accord avec certaines de ses actions, j’ai fini par l’apprécier passé le milieu de l’histoire. À travers plusieurs incidents, nous voyons de nouvelles facettes d’Alexandre, qui nous poussent à douter de certaines choses.

    La relation entre les deux personnages va commencer doucement. Eloïse va se poser des questions sur ce mariage arrangé, mais aussi sur Alexandre. Qu’attend-il d’elle ? Là où j’ai eu du mal, c’est avec le personnage d’Eloïse et ses décisions et ses pensées. J’ai eu l’impression de voir une girouette avec toutes ses incertitudes. J’étais parfois perdue.

     

    Par contre, j’ai adoré l’évolution de la relation entre Eloïse et Alexandre. Elle évolue doucement et pas en quelques jours comme on peut le voir dans certaines livres. Ils prennent le temps de s’apprivoiser, de se comprendre. Les scènes érotiques sont nombreuses, mais je trouve qu’elles sont vraiment utiles pour l’évolution du personnage féminin. Elle a été éduquée dans le sens où les relations sexuelles sont un devoir conjugal. Mais Alexandre va lui apprendre qu’il n’est rien de tout cela. Et même si au bout d’un moment on commence à se lasser, l’auteur parvient à garder notre attention sur l’histoire grâce à plusieurs éléments. À vous de découvrir lesquels ! 


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