• Engrenage, tome 1: Une braise dans la nuit

    Auteur : Lucie Goudin

    Format numérique

    315 pages

    Sorti le 4/01/2019

     

    Résumé : Le troisième conflit mondial tant redouté a ravagé la terre. Le monde est devenu hostile... inhabitable. Pourtant, les Plaines d'Amérique ont été épargnées. Ici, près d'un siècle plus tard, les survivants y ont bâti des Engrenages, mégapoles animées qui protègent les habitants des monstres qui vivent au-dehors.

    Mais dans l'une de ces cités, les inégalités ont créé un fossé entre les riches et les plus démunis. C'est là que vit Heaven, une jeune femme qui se bat pour instaurer une véritable justice. Sa rencontre avec Kragen, étranger en mission au sein de cette colonie, peut-elle lui donner un souffle d'espoir ? Car de terribles violences urbaines vont éclater !

    La communauté tout entière est désormais en danger.

     

    Avis :

     

    J’aimerais d’abord remercier les éditions Elixyria pour ce SP. Pour ce qui est de mon avis…j’ai adoré. Rien à dire de plus.

    Bon d’accord je développe. Tout d’abord, sur l’histoire en elle-même. On se retrouve ici dans un monde devenu inhabitable et les gens sont donc regroupés dans de grandes machines appelées Engrenages. Celui dans lequel va se dérouler l’intrigue est fondé sur un système qui ressemble beaucoup à notre société (sans les élections présidentielles) mais avec des écarts de richesses renforcés : la majorité de la population vit constamment au bord de la famine. C’est d’ailleurs pour éviter que sa famille ne meure de faim que le personnage principal, Heaven, cumule 3 jobs. Tout va changer lors de sa rencontre avec Kragen, un officier venu d’un autre Engrenage.

    Toute l’intrigue va donc tourner autour de ces inégalités, du sentiment d’injustice de la population et de la menace d’une révolte. Ce que j’ai adoré ici c’est à quel point l’auteur a réussi à montrer les conséquences de telles ou telles actions, le fait qu’une société repose sur un équilibre fragile (notamment quand il y a de fortes inégalités). Aussi l’auteur a réussi à nous faire voir à quelles extrémités une personne désespérée peut être contrainte, en dépit de ses principes.

    D’ailleurs l’autre gros point fort de ce roman sont les personnages. Ils sont tous logiques (en fonction des informations qu’on a en tout cas) et cohérents. Ils se battent tous pour leur survie, pour leur avenir ou leur bonheur, mais ne se battent pas de la même manière. Pour en revenir à Heaven, elle est époustouflante : belle mais surtout forte, elle ne se laisse pas abattre malgré la fatigue et la faim. Pour elle sa famille (qui est d’ailleurs adorable) passe avant tout, mais elle n’en oublie pas pour autant tout sens moral et, quand une situation lui parait injuste, elle agit, sans penser au danger. Bref elle m’a impressionnée jusqu’au bout.

    Mais on va aussi avoir le point de vue du capitaine Kragen et comprendre pourquoi il fait ce qu’il fait et surtout pourquoi il le fait de cette manière. Sa rencontre avec Heaven sera très intéressante dans le sens où il faudra au capitaine gagner la confiance d’Heaven, confiance anéantie par les avantages que s’accordent les officiers en général. Cette relation est d’ailleurs remarquablement bien gérée par l’auteur.

    L’action est présente durant tout le livre et ne laisse pas vraiment de repos, on vit au rythme de l’Engrenage et on ressent la pression supportée par la population.

    Bref l’auteur a su me tenir en haleine du début jusqu’à la fin de ce 1er tome dystopique et j’attends avec impatience le second pour répondre à mes tonnes de questions laissées en suspens.


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  • La rose bleue

    Auteur : Camille Melo

    Format numérique

    243 pages

    Sorti le 29 novembre 2018

     

    Résumé : Prisonnière d’un lourd fardeau qui la tourmente depuis sa naissance, Esther, fille du stratège de Transilvania, le royaume des vampires, n’aspire qu’à vivre comme le commun des mortels. Mais son destin bascule le jour où elle échappe de peu aux griffes des Corbeaux déchus, grâce au troublant Aaron, redoutable chasseur de vampires. En quête de réponses, Esther ne se doute pas une seconde qu’elle est sur le point de déterrer un lourd secret de famille, qui pourrait bien être la clé de son enlèvement et des mystérieuses attaques orchestrées par les Corbeaux déchus, à travers tout le royaume. Va-t-elle se tourner vers les bons alliés ? Son Gardien William a-t-il raison de se méfier d’Aaron ? Que cache réellement le Chasseur ?

     

    Avis de Chloé :

     

    Tout d’abord j’aimerais remercier l’auteur pour ce SP. Encore une fois, je rappelle que mon avis est purement subjectif même si j’essaye de rester objective.

    Commençons pas le début : le roman suit la vie d’Esther, une jeune vampire de 119 ans qui semble à part vis-à-vis des autres vampires, même si l’on ne sait pas forcément pourquoi. Alors que des Corbeaux déchus – ennemis des vampires – l’agressent, un certain Aaron la sauve. A partir de là, les évènements s’enchainent et Esther va devoir choisir à qui elle peut accorder sa confiance ou non.

    Personnellement, j’ai eu du mal avec toute la première moitié du livre. Notamment parce qu’elle contient toute la partie « mise en place » où je n’ai pas été emballée, mais aussi parce que Esther est à l’opposé des héroïnes que l’on voit d’habitude (que je vois en tout cas).

    Effectivement, Esther est très douce, assez craintive, faible et la violence la révulse. Pour moi elle faisait vraiment la princesse dans son château qui attends que son chevalier la sauve (bref mon côté féministe hurlait).

    MAIS, mais, à partir de la moitié du livre, j’ai commencé à la voir sous un nouveau jour, elle s’affirme un peu plus, elle prend des décisions, elle tente des choses. Bref elle m’apparaît plus sympathique et, quand je pense à comment je serais si je devais être agressée dans la vie réelle, je serais sûrement plus comme Esther que comme Kate Daniels ou Mercy Thompson. Donc finalement Esther est sympa, ce ne sera pas mon personnage préféré mais elle change d’autres héroïnes, elle est réaliste et on voit une réelle évolution chez elle.

    Concernant les autres personnages, ils sont tous assez intéressants même si certains, par leur comportement, ne m’ont pas paru hyper crédibles. Par contre l’histoire d’amour tenait plutôt bien la route et était vraiment mignonne j’ai trouvé.

    Le style de l’auteur change aussi, elle se concentre plus sur l’action et les dialogues que sur les descriptions, ce qui a fait passer le livre beaucoup plus vite je pense (la preuve, la première moitié qui ne m’a pas trop plu est quand même passée vite).

    Pour finir, l’intrigue était assez intéressante, même si – à mon avis – elle n’a réellement commencé qu’à la moitié du livre. L’intrigue est rythmée, cohérente et devient même vraiment très intéressante vers la fin. D’ailleurs cette fin annonce très bien un deuxième tome qui, si l’auteur continue sur sa lancée (l’amélioration que j’ai noté à partir de la deuxième moitié), me tenterait bien.

    Dernière petite remarque, j’ai trouvé dommage qu’il y ait pas mal de coquilles (fautes de frappes ou de français, surtout au début) ce qui m’a un peu gênée à la lecture.

    Résumons : une première moitié qui ne m’a pas emballée mais une seconde moitié qui a rattrapé la sauce, que ce soit par le personnage principal ou l’histoire. Finalement, je dirais que c’était une lecture sympa, sans plus, mais qui pourrait s’avérer plus prenante dans le second tome.


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  • Il était une fois, une nuit éternelle

    Auteur : Swann Zapata

    Format papier

    345 pages

    Sorti le 5/01/2018

     

    Résumé : Au centre d'une petite ville noyée dans une Nuit éternelle, un cri de douleur retentit. Sur une grande place, juste en dessous d'un lampadaire vacillant, une enfant est allongée par terre...

    La cité des enfants, complètement hermétique au monde des adultes, se laisse envahir par la peur qu'a provoquée la mort d'une de ses habitantes. Les quartiers de la ville, autrefois unis, entre alors en conflit : Sigfrid, prince des Singes de la Nuit, s'attaque aux Satines du Jour malgré les avertissements des Mains Sales du Crépuscule. Au centre de cette décadence ; Dragon, le dernier des frères, essaye de rétablir l'équilibre de la cité en retrouvant le meurtrier de la petite fille.

     

    Avis :

     

    C’est en me promenant au Toulouse Game Show cette année que, au détour d’un stand, la couverture de ce livre m’a attirée.

    Durant tout le livre on va donc suivre plusieurs personnages qui font partie de la cité des enfants, chacun dans un « camp », quartier de la ville, différent. Globalement je les ai tous appréciés, tous les personnages étaient construits de manière à n’être ni entièrement méchant ni entièrement gentil et j’ai beaucoup aimé ce point. De plus les relations entre les personnages étaient réalistes et bien décrites, je n’ai eu aucun mal à compatir avec les sentiments des uns et des autres.

    Sur ce dernier point l’écriture de l’auteur y était sûrement pour beaucoup. Le style était simple, efficace, même si je dois vous prévenir : la construction du texte est très particulière (ce qui n’est pas un point négatif). L’auteur a effectivement décidé de mélanger le roman avec le théâtre, les dialogues sont donc écrits comme ils le sont dans une pièce de théâtre, didascalies comprises. A la lecture ça ne m’a pas du tout dérangé au contraire j’ai trouvé ça très original et ça m’a aidé à comprendre les personnages. Le style d’écriture est donc un nouveau point positif à ajouter à ce livre.

    Mais c’est en arrivant à l’intrigue que la situation se complique. En soi l’histoire est très originale (perso je n’avais jamais rien lu du style en tout cas) et réfléchie. On voit bien au fil du roman que l’auteur a pensé aux origines de l’histoire, à comment introduire une religion alors que l’on est dans une société composée d’enfants ou encore à comment cette société peut évoluer. De même, chaque élément d’intrigue développé est utile et nous permet de répondre à certaines questions.

    Cependant, là où j’ai été gênée à la lecture ça va plus être sur la construction du récit. Je m’explique : les révélations sur le passé de la cité ou des personnages, les histoires expliquant la religion, ne me paraissaient pas être au bon endroit dans le livre, j’aurai préféré les avoir plus tôt, plus tard ou amenées d’une autre manière.

    Surtout, ce que j’ai trouvé dommage ici c’est que toutes les intrigues sont résolues de manière très, très (trop) rapide les unes par rapport aux autres. En gros tous le livre a permis de les mettre en place, de faire monter la pression, et au final les résolutions s’enchainent sans laisser le temps au lecteur de respirer entre. A peine une intrigue a été résolue qu’on enchaîne avec la seconde et pareil pour la dernière. J’ai trouvé ça dommage, j’aurais personnellement préféré que l’auteur prenne plus son temps, au moins pour 1 des intrigues, soit sur un 2ème tome soit en rallongeant le livre.

    Également, certaines de mes questions n’ont pas reçu de réponses, j’espère donc un 2ème tome car malgré mes quelques déceptions, globalement ce livre fantastique m’a beaucoup plu, que ce soit par son univers, son style ou ses personnages.


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  • Éditions Juno Publishing

    Parution le 3 janvier 2019

    281 pages

     

      

    Résumé : Je ne suis pas un homme bon. 

    Je ne suis pas un homme mauvais. 

    Mais j’ai fait des erreurs, des mauvais choix. 

    Qui ne l’a pas fait ? Mais les conséquences nous déchirent. 

    J’aime deux personnes. 

    Je les aime différemment. 

    Le monde me dit que je dois choisir. 

    Pourquoi ? Pourquoi dois-je choisir ? 

    Aimer fait mal. La danse guérit. 

    L’amour vous écorche, vous fait voler et vous rend libre – et vous laisse ensuite tomber en chute libre jusqu’à ce que vous soyez écrasé et que vous saigniez par terre. En fin de compte, l’amour est la pire chose qui puisse arriver à un être humain. 

    À mon sens. 

    J’aime deux personnes. 

    Je les aime différemment. 

    L’une est un homme. 

    L’autre est une femme. 

    Et ils sont frère et sœur.

      

      

    Avis de Mélissa : Tout d’abord, je remercie pour les éditions Juno Publishing d’avoir traduit cette duologie et de m’avoir permis de lire cette suite grâce à un service presse. Car je dois spécifier que dès que j’ai terminé le premier tome, j’ai immédiatement enchaîné avec l’histoire de Luka.

     

    J’ai beaucoup aimé le premier tome, mais cette suite est bien différente et même encore mieux. En lisant le résumé, l’histoire de Luka m’a beaucoup intriguée. Je me suis demandé si l’essence du roman ne serait pas un triangle amoureux… mais tout ça est très complexe et franchement, je n’ai pas été déçue ! C’était émotionnel, poignant et il est beaucoup question du sacrifice de soi.

     

    Luka est un homme totalement dévoué à la danse et à ses amis. Bisexuel, il a toujours su qu’il était différent des autres. Danser, c’est toute sa vie. Il aime l’adrénaline que la danse lui procure ainsi que la musique variée. C’est lors d’une tournée qu’il fait la connaissance de Sarah, une partenaire de danse. Celle-ci a des sentiments pour lui que Luka n’est pas en mesure de partager. Lorsque Sarah décide de partir en vacances, Luka s’installe dans son appartement et fait la bouleversante rencontre de Seth. Immédiatement, une intense relation se développe entre eux, c’est limite le coup de foudre. Tout ça sans savoir quel lien unit Seth à Sarah… 

     

    Sarah revient de ses vacances avec une grande nouvelle qui chamboulera de A à Z la vie de Luka. Cela le forcera à revoir ses priorités et surtout, à se rendre compte qu’au fond, il n’est pas si mauvais qu’il l’a toujours pensé. Il sera trahi, aura le cœur en lambeaux, mais c’est un homme fort qui m’a beaucoup touchée. J’aurais tellement voulu l’aider, car il a souvent été traité injustement et ne méritait pas cela.

     

    Que dire des personnages secondaires sans rien dévoiler de l’intrigue ? Hmm, pas facile… Mentionnons simplement qu’on revoit plusieurs personnages du premier tome, mais pas trop souvent, puisqu’ils se trouvent toujours à Chicago, tandis que Luka est à Londres. Mais malgré la distance, les liens indéfectibles d’une vraie amitié persistent, ce qui sera d’un grand secours pour Luka. 

     

    J’ai adoré le parcours de Luka, même si celui-ci est déchirant. J’aurais aimé en savoir un peu plus à l’épilogue, mais je suis confiante qu’il saura mener à bien autant sa carrière que sa vie personnelle. Bref, je ne peux que recommander la lecture ce roman, car cette histoire sort du moule traditionnel de la romance telle que nous la connaissons. C’est fraîchissant et je suis certaine que vous vous régalerez de lire cette duologie.

     


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  • Le Rythme, tome 1 : Esclave du rythme

    Éditions Juno Publishing

    Parution le 3 mai 2018

    322 pages

     

      

    Résumé : DANSE. Armes. 

    MUSIQUE. Balles. 

    RYTHME. Douleur. 

     

    Musique dans ma tête, danse dans mon corps, le rythme de mon coeur. 

     

    Jusqu’où peut-on tomber en seulement un mois ? À quelle vitesse l’esprit humain peut-il être brisé ? Où peut se cacher le démon en plein jour ? 

     

    Ash veut danser. Il en a besoin. Pour laisser derrière lui une vie faite d’attente et de devoir, pour libérer son esprit. 

     

    Mais la vie n’est jamais aussi simple. Chaque pas est un voyage sur une nouvelle route. 

     

    Pour chaque action, il y a une réaction. 

     

    Chaque décision a une conséquence. 

     

    Et quand vous rencontrez la mauvaise personne, qui sait ce qui peut arriver. 

     

    Laney tolère ses limites, elle les repousse doucement. Mais quand Ash fait irruption dans son monde à travers la violence et la rage, cela entraîne une réaction en chaîne à laquelle aucun d’eux ne s’attendait.

     

      

     

    Avis de Mélissa : Je ne savais pas trop à quoi m’attendre quand j’ai commencé cette histoire, mais franchement, ç’a été une belle surprise ! J’ai adoré cette histoire remplie d’espoirs et de rêves, et des personnages diversifiés et tous plus intéressants les uns que les autres. Même les plus méchants !

     

    Ash Novak est un jeune Slovène qui veut seulement danser et qui tombera malheureusement dans un piège en se rendant à Las Vegas, entre les mains dangereuses de la mafia russe. Rapidement, il devient apeuré par chaque pas et respiration qu’il prend, craignant sans cesse de croiser l’un des membres cinglés de la Bravta qu’il tente de fuir à tout prix.

     

    Laney souffre de polyarthrite rhumatoïde, une maladie qui l’a cloue à son fauteuil roulant dans ses pires moments. C’est lors d’un voyage à Las Vegas qu’elle fait la connaissance de Ash dans des circonstances tragiques, prenant rapidement la décision d’aider le jeune homme à fuir ce lieu pourri. Dès lors, ils forment un lien qui deviendra de plus en plus puissant.

     

    Cette histoire n’est pas une romance typique. Chaque personnage a ses propres problèmes à régler. Alors que Laney se bat contre sa maladie, Ash est soit apeuré ou en colère, luttant pour tenter de s’en sortir pour améliorer son sort et surtout réaliser ses rêves. Ces deux-là sont aux antipodes l’un de l’autre, mais ils enfreignent des règles et finissent par tomber amoureux.

     

    Une bonne note aux personnages secondaires qui donnent le ton et qui contribuent à nous donner une histoire crédible, avec juste assez d’intrigue pour nous tenir un peu en haleine. Bien que certaines parties sont plus difficiles à lire que d’autres, l’écriture est fluide, un peu comme les pas de danse de Ash. C’est une lecture que vous ne regretterez pas.

     

     


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