Cronin's Key

Tome 1

De N.R. Walker

Editeur : BlueHeart Press

402 pages

Sortie le 23 octobre 2018

Résumé

L’inspecteur de la police de New York, Alec MacAidan a toujours été familier avec l’étrange. Après tout, sa vie n’est qu’une suite de phénomènes inexplicables. Mais quand un homme blessé lui laisse des indices cryptiques, puis est réduit en poussière devant lui, l’avis d’Alec sur le bizarre change pour toujours.

Cronin est un vampire ancestral, qui a passé ces derniers mille ans à attendre Alec. On lui a dit que son destiné serait un homme armé d’un bouclier, mais il ne s’attendait pas à ce qu’il soit humain, et encore moins que ce bouclier soit un insigne de police.

Les deux hommes, tenaces avec de fortes volontés, en sont encore à apprendre comment faire face à l’attirance liée au fait d’être destinés l’un à l’autre, quand le Destin les jette en plein mystère.

La rumeur se propage rapidement, provoquant des troubles en Égypte. Des clans de vampires fuient après la nouvelle qu’un vampire aurait des dons pas comme les autres, s’acharnant à déclencher la colère de la Mort.

Alec et Cronin sont plongés dans un monde étrange qu’Alec n’aurait jamais pu imaginer. Ce qu’il a appris à l’école sur les anciens pharaons et sur les dieux égyptiens était très loin de la vérité. Au lieu de ça, il découvre de première main que l’Histoire n’est pas toujours ce qu’elle semble être.

Avis de Leila :

Ce roman est original, c’est le moins que l’on puisse dire. Nous y suivons Alec, inspecteur de police de New York, dont la vie va basculer. Lors d’une course poursuite dans les rues de la ville, il rencontre Cronin, un vampire qui lui serait destiné. Il va, par la suite, devoir affronter une menace surnaturelle venue d’Égypte.

Personnellement, j’ai trouvé que le début était un peu rapide. L’acceptation d’Alec par rapport à l’existence des vampires est plutôt dérisoire. Certaines explications manquent de clarté dans les premières pages. Quelques conversations tournent en rond ou sont redondantes. On voit notamment certaines questions être rediscuter plusieurs fois quand d’autres, qui mériteraient d’être approfondis, sont passés sous silence. L’humour, assez ironiquement, n’est pas drôle. Je fais la précision parce qu’il y a beaucoup de tentatives de blagues ou de jeux de mots dans le roman et que toutes, quasiment, tombent à plat. De plus, j’avais résolu l’énigme du roman dès la page 39. Cependant, une fois que l’on passe outre ses éléments, et au-delà des cent premières pages, on entre vraiment dans l’histoire. Cela devient passionnant. Bien que se référant au thème vampire, ce roman se démarque clairement des autres par son originalité. L’auteur utilise une réécriture de l’Histoire pour y inclure les vampires et utilise la mythologie égyptienne. C’était un sacré coup de poker et, au final, c’est un pari réussi. Le mélange fonctionne parfaitement. On est plongé dans l’aventure. C’est simple et rafraichissant, et ce même en ayant résolu l’énigme à l’avance.

La romance est assez quelconque, je l’admets. Les personnages, si je ne me suis pas passionnée pour eux, ont au moins le mérite d’être bien développés. Cela dit, le manque d’attachement n’a pas été un problème pour ma part. Ce manquement ayant été largement compensé par la trame de l’histoire qui, je le redis, était vraiment prenante.

Je ne m’attendais pas à être aussi enthousiasmée par ma lecture. Ce fut une très bonne découverte. Peut-être plus pour l’aventure que pour la romance en elle-même cela dit. Une histoire qui, au final, valait le coup.

Takeshi Kovacs

Tome 3 : Furies déchainées

De Richard Morgan

Editions Milady

format poche

672 pages

Sortie en novembre 2009

Résumer :

Takeshi Kovacs crie vengeance ! Il a déclaré la guerre aux extrémistes religieux de la Nouvelle Apocalypse et est bien décidé à les éliminer jusqu'au dernier. À peine de retour sur son monde natal, Harlan la planète océan, Kovacs est jeté dans un ouragan d'intrigues politiques et de mystères technologiques tandis que les fantômes de son propre passé de violence se rappellent à lui. Quellcrist Falconer, leader révolutionnaire, serait revenue d'entre les morts ! Et qui lance-t-on à ses trousses ? Une réplique illégale de Kovacs, en hibernation depuis deux cents ans, qui ne compte pas partager sa nouvelle existence avec un sosie criminel sur le retour. Dans ce chaos, une chose est sûre : un certain Takeshi Kovacs va devoir mourir. Pour de bon.

Avis de Leila :

Après deux tomes qui pour moi n’ont guère fait  l’unanimité, j’ai reposé tous mes espoirs sur ce dernier roman.

Il faut reconnaitre qu’il est bien meilleur que les précédents. Dès le début, l’intrigue, qui reste tout aussi passionnante que celles des deux premiers tomes, est nettement plus facile à suivre. Bien plus simpliste aussi puisqu’en grande partie, il s’agit de protéger Quellcrist tout en échappant au Takeshi du passé lancé à leur poursuite.

Malgré quelques éléments un peu décousus vers le début où la narration reste parfois un peu fouillis, pas assez structuré, ou mal géré, on ne se perd pas comme dans les tomes précédents. Je n’ai pas été forcé de me concentrer constamment pour ne pas décrocher.

Mais globalement, ce sont les mêmes problèmes qui se retrouvent dans tous les tomes du cycle et me font du coup largement préférer la série Netflix (et encore plus en pleurer la perte du coup). Selon moi, elle propose des enjeux qui manquent vraiment énormément à la saga littéraire. La relation de Takeshi avec Quellcrist par exemple, faisait de lui un personnage perdu, en quête de quelque chose auquel se raccrocher. De plus, l’approfondissement autour des personnages secondaires aidait à s’attacher à eux.

Dans les romans, Takeshi n’a pas d’attaches, pas de motivation concrète. On a l’impression qu’il ne fait que vagabonder sans raison et que, de temps en temps ; des aventures lui tombe dessus. Comme s’il suivait le mouvement faute d’autres choix. Le seul vrai moment d’investissement émotionnel de sa part dans ce final, c’est sa quête de vengeance pour Sarah et je n’ai aucune idée de qui elle est. Si on l’a déjà vu avant, je n’en ai absolument aucun souvenir. De plus, les explications la concernant ne sont dévoilées que vers les 300 pages. Beaucoup trop loin dans le récit par rapport à l’importance des actions qu’entreprend Takeshi pour la venger et qui sont partie intégrante de l’intrigue dès le début.

Bien qu’ayant suivi ses aventures pendant trois tomes, je n’ai au fond pas pu m’attacher au Takeshi des romans parce je ne le connais/ne le comprend pas. Ce fut pour ma part un manque complet d’investissement émotionnel que j’ai ressenti envers ce personnage et tous les autres à vrai dire.

Il n’y a pas un seul moment où j’ai éprouvé une réelle émotion en suivant ses aventures, contrairement au Takeshi de Netflix avec lequel j’ai pleurée face à son histoire d’amour tragique avec pour Quellcrist et souffert de la mort de DeSotto. Je ne vous dis pas mon état à la fin de la saison 2.

Idem pour les personnages secondaires. Alors que dans les romans, on passe de l’un à l’autre sans forcément en garder plus de souvenirs que ça, ceux de la série, eux sont bien plus marquants.

Finalement, même si l’univers et les aventures de Takeshi étaient vraiment passionnants, intéressants et originaux, ça ne rattrape pas les manquements à la fois sur l’écriture, sur le manque de structure et le manque d’approfondissement des personnages secondaires comme principaux. Pour une fois, j’ai, et de loin, préféré regarder la série plutôt que de lire les romans.

Les loups d’Hallasta

Edition Elixyria

403 pages

Résumé :

Judith, rejetée par Elias, pensait qu'en s'éloignant de lui, le puissant lien qui les unit s'estomperait avec le temps. Elle, en France, lui, sur la terre des loups ; rien ne présageait qu'ils se retrouvent un jour. Mais lorsque le château des lycans est attaqué par de redoutables sorcières de la lointaine contrée d'Etelä, la jeune femme ressent immédiatement la détresse d'Elias, son âme soeur. Accompagnée de Jess et Kelyan, désormais inséparables, elle surmonte sa peur et n'hésite pas à repartir au cour de ce territoire dangereux et hostile. Mais pour sauver les loups d'Hallasta, au risque de leurs vies, ils vont devoir affronter des êtres surnaturels d'une puissance colossale.

Mon avis :

Encore une fois, je ne me suis ni attardée sur la couverture ni sur le résumé. Pour avoir été conquise par le premier opus, j’ai plongé tête baissée dans ce second tome. Le début m’a un peu ennuyé, je venais juste de terminer le tome 1 du coup, il m’a paru n’être qu’un résumé grossier de la fin du premier opus. Après, je suis consciente que pour les gens qui ne lisent pas les deux livres d’un coup c’est très utile. Bref, c’est un détail ! Une fois ce stade dépassé, c’est encore une fois un pur bonheur.

Niveau de l’histoire : l’intrigue reste toujours aussi attrayante, elle n’a rien à voir avec la première, l’auteur réussie malgré tout à lier les deux avec brio, on se ne s’’attend pas à un tel dénouement même si j’ai réussi à deviner certaine chose, l’auteur à réussi à me surprendre. En découvrant le point de vue de Judith et Elias, je m’attendais à voir Kélyan et Jess en second plan, ce n’est pas du tout le cas. L’histoire garde son originalité, son addictivité. Je suis conquise.

Niveau personnage, Judith reste fidèle à elle-même, elle est fragile et forte à la fois, je la trouve accessible. Elias est un « con », mais on s’attache à lui quand même. Le fait de voir ses barrières se briser, de découvrir sa véritable personnalité nous pousse à l’apprécier. Il n’est pas cet être froid dénué de sentiment que l’on connaît dans le tome 1.

En résumé, c’est toujours une bombe ! Je vous conseille cette lecture, je suis persuadée que vous ne serez pas déçus. 

 Bye Bye Calista

Les enquêtes de Perséphone 

Tome 1 Crime d'Avril ne tient qu'à un fil

Elodie Delfa

Editions Alter Real

Format numérique 

306 Pages

Sortie le 26 Février 2021

Résumé

Perséphone Murier a le vent en poupe : elle s’apprête à reprendre l'entreprise d'événementiel de sa tante Janis. Pour sa première mission, elle doit dénicher le lieu idéal pour le mariage de l'une de ses amies. Morne Etang, ce domaine entre vignes et garrigues, dans le sud-ouest de la France est parfait pour ça !

Mais le rêve tourne au cauchemar. Entre les hôtes du manoir qui sont tout sauf accueillants et le terrible orage qui les coupe brutalement du reste du monde, le séjour de Perséphone s’annonce très mal.

Au moment où elle pensait que la coupe était pleine, Perséphone découvre un cadavre dans l’étang… Et la noyée porte sa veste !

Quels terribles secrets cachent les résidents ? Et qui est vraiment Adalric Toussaint-Malvac, le séduisant viticulteur héritier de Morne Étang ? Perséphone n'est pas au bout de ses surprises !

Un huis clos entre suspense et humour avec une héroïne qui n'a pas froid aux yeux, n’a pas sa langue dans sa poche et est gourmande comme pas deux. Déterminée, curieuse et spontanée, elle vous charmera autant qu’elle vous fera rire !

L’avis de Nina

En premier lieu, je remercie les Editions Alter Real  pour ce service presse et cette belle découverte!

J’ai vraiment adoré cette lecture et j’ai passé un très bon moment. Je me suis crue dans une partie du jeu «  Cluedo » ! Qui a tué avec quelle arme et dans quelle pièce ?! L’histoire se passe en huit clos à  Morne Étang  et on s’y croirait vraiment !

Moi qui ai beaucoup de mal quand la narration est à la troisième personne, j’ai eu un peu peur au début. Puis plus j’avançais dans l’histoire, plus j’ai compris que c’était le bon choix. Pour pouvoir mener l’enquête en même temps que Perséphone, il fallait avoir un point de vu extérieur. Cela nous permettait de faire connaissance avec Perséphone tout du  long, de connaître les habitants de  Morne Étang, et de sentir les secrets qui pèsent sur le domaine, cette aura de danger….et pourtant pas une seconde je me suis attendue à ce dénouant-là !!! Heureusement que j’étais assise, je m’attendais à beaucoup de choses mais pas à ça, clairement je n’étais pas prête!

Perséphone est en passe de reprendre les rênes de l’entreprise d’organisation de mariage de sa tante. A la recherche du cadre idéal pour le mariage de sa meilleure amie, elle se retrouve à passer un séjour dans un domaine entre vignes et garrigues isolé de tout.  Un séjour qui ne va pas se passer sous les meilleurs auspices ! Le lendemain de son arrivée, elle va tomber sur un cadavre et tout va partir en cacahouète.

La première personne que Perséphone va rencontrer c’est le régisseur de Morne Étang : Albert Cozaban un homme misogyne  et antipathique, puis sa sœur, Marie Paule, la cuisinière et Mathilde, la fille de cette dernière, et la femme de ménage.  Toute la petite famille est au service de la comtesse de  Morne Étang ,une veille femme aigrie et autoritaire et de son fils Adalric, séduisant et mystérieux héritier du domaine.  

J’ai beaucoup aimé Perséphone, forte et indépendante qui essaye tant bien que mal de panser ses blessures, ce qui n’est pas évident surtout quand la raison des blessures refait surface. Elle ressemble beaucoup à sa tante Janis aventureuse et incapable de rester en place, toujours à chercher des idées originales pour leurs clients ou futur clients. Les parents de Perséphone sont assez loufoques ce qui fait que Perséphone n’a pas eu une enfant traditionnelle, ni un prénom courant.

C’est une jeune femme « banal »comme on n’en voit pas beaucoup dans les livres. Elle a 37 ans, a beaucoup trinqué dans la vie et n’est pas squelettique. En résumé Perséphone ressemble à madame tout le monde, elle est même asthmatique  et possède un inhalateur. Je suis fan de Perséphone!

Au fil de la lecture on va apprendre, par ici par-là, son passé, juste ce qu’il faut pour nous tenir en haleine. 

Notre détective en herbe va, malgré elle, se retrouver coincé au domaine le temps que l’auteur du meurtre soit arrêté. Cette dernière, n’ayant aucune envie de rester coincé plus longtemps que nécessaire dans un domaine à l’atmosphère sombre, mystérieuse, dangereuse  ou rode un meurtrier, va mener discrètement sa propre enquête et va, sans le vouloir, réveiller des souvenirs douloureux et se retrouver dans des situations des plus cocasses.

En résumé, j’ai eu un coup de cœur pour ce premier tome, le suspense est bien présent et on oscille entre humour, danger et mystère. 

A la fin on a le droit à un  épilogue  ou Perséphone appelle sa meilleure amie pour lui raconter ses aventures ce qui nous permet d’avoir tous les tenants et les aboutissants de cette histoire et ça !  J’ai apprécié ! J’ai aimé avoir les réponses aux questions qui restent souvent ….sans réponses.

A peine a-t-elle fini son résume qu’une nouvelle intrigue pointe son nez ! J’ADORE les fins comme ça !!!ça titille mon intérêt et mon impatience à lire la suite !

Un livre grâce auquel j’ai découvert la plume d’Elodie Delfa, une agréable surprise  qui m’a donné envie d’essayer son autre série et bien sûr, continuer les aventures de Perséphone !

Alors ? Vous êtes prêt pour une partie de Cleudo ? J’espère que oui !

Viral

Tome 1 : Viral

Kathy et Brendan Reichs

Pocket

Format poche

480 pages

1 décembre 2011

Résumé :

Tory Brennan n'est pas la nièce de sa tante pour rien. À 14 ans, elle tient déjà beaucoup de Tempe, l'anthropologue judiciaire, à commencer par le goût pour les sciences, et pour le risque. Dans cette île isolée de Caroline du Sud, où sa petite bande aime à vadrouiller, les plages et les bois regorgent de sujets curieux : des coquillages, des singes, des chiens-loups... et des cadavres. Des restes humains auxquels les quatre adolescents auraient mieux fait de ne pas s'intéresser...

Avis de Nikki

Du jour au lendemain, Victoria dit Tory, se voit obliger de vivre avec un père qu’elle n’a jamais connue sur une petit île isolée de Caroline du Sud et de fréquenter une école privée prestigieuse. Heureusement, elle n’est pas la seule à ne pas s’y sentir à sa place. Au grand désespoir de la petit-amie de son père, Tory se rapproche de trois garçons ( Ben, Hiram et Sheldon ), qui, eux aussi, n’appartiennent pas à la jeunesse dorée. Ensemble, ils passent leur temps à explorer les environs, mais surtout à s’attirer des ennuis.

Viral est le premier tome de la saga du même nom.

On y découve Tory, la petite nièce de Temperence Brennan ( l’héroïne de la saga principale de Kathy Reichs et de la série Bones). Lors d’une virée avec ses amis, elle trouve des plaques militaires et décide de mener des recherches pour retrouver le propriétaire. Sans le vouloir, elle et ses amis vont mettre à jour les secrets qui entourent la disparition d’une jeune femme dans les années 60.

Ce roman n’est pas seulement un mélange young-adult et policier. Kathy et Brendan Reichs y ont aussi distillé une dose de fantastique. En effet, Tory et ses amis vont attraper un virus qui va modifier leur ADN et faire d’eux des Viraux.

J’ai déjà lu cette saga, il y a quelques années. Et c’est toujours un plaisir de se replonger dedans. C’est toujours un coup de cœur . Les personnages ont tous une personnalité différente et parfaitement défini. Le fait que ce soit Tory, la seule fille du groupe, qui soit la chef de meute est aussi quelque chose d’appréciable. Le point final de l’enquête m’a de nouveau surprise. Encore une fois, je ne l’ai pas vu venir. Et les descriptions concernant la transformation de Tory, Hiram, Ben et Sheldon sont nettement maîtrisé. Il y a, évidemment, des scènes typiques des romans Young-Adult, mais elles ne prennent pas trop de place et étaient bien intégrées dans le reste de l’histoire.

En conclusion, je suis toujours à fond dans cette saga et j’ai hâte de me relire le tome 2.