• Interview de Maria J. Romaley

    Bonjour Maria et bienvenue sur Lecture-Mania

     

    1) Pour commencer, peux-tu te présenter en quelques mots ?

    Bonjour, je m’appelle Maria et j’ai bientôt 38 ans. Je suis écrivain depuis 8 ans, éditée depuis 6 ans et je suis addict à mon clavier, mes mondes et aux rencontres avec mes lecteurs.

     

    Interview de Maria J. Romaley

     

    2) Quelles sont tes passions ?

    Je suis une geek « originelle », du genre qui aime les jeux de rôles sur table, en ligne ou sur PC, qui peut passer des heures plongée dans une série, qui a vu les épisodes IV V et VI de Star Wars plus d’une centaine de fois et qui a grandi avec Buffy. Mes passions ont un peu changé avec le temps, mais en gros, c’est ça.

     

    3) Depuis quand écris-tu ?

    Depuis mes douze ans. J’ai écrit un premier roman avec des mômes qui se faisaient happer par un jeu de plateau et peu après, Jumanji est sorti au cinéma lol. Ensuite, je ne me suis pas arrêtée, même si j’ai eu quelques années à vide.

     

    4) Combien de temps consacres-tu à l’écriture ?

    En période de rédaction, je peux écrire 8 à 10h par jour, sinon au minimum 2h.

     

    5) Sur quel support écris-tu ? (ordinateur, cahier…)

    Ordinateur, principalement, mais j’ai toujours un carnet et un stylo sur moi car je ne cesse jamais de penser à mon projet en cours. Quand je bloque sur un passage, ça peut se « débloquer » n’importe quand ou n’importe où. Une fois, j’ai même écrit sur mon téléphone portable. Vraiment pas pratique.

     

    Interview de Maria J. Romaley

     

    6) D’où te vient l’inspiration ?

    Une image, une association de mots, une musique… Mon cerveau n’arrête jamais de m’envoyer des idées, au point que j’ai pour dix ans de projets à venir !

     

    7) Écoutes-tu de la musique en écrivant ?

    Toujours. Je suis incapable d’écrire sans. J’ai différentes playlists sur Deezer. J’écris une scène triste ? Je lance la playlist « mélancolie ». Une scène d’action ? « Speed inspiration » etc. Avec les années, j’ai même créé des playlists pour les scènes de sexe

     

    8) Pour tes sagas fantastiques, fais-tu beaucoup de recherches ?

    Oui. J’aime entremêler mes mondes aux bases connues de notre réalité. Puis quand on crée un personnage âgé de vingt-quatre millénaire, il vaut mieux savoir ce qu’on raconte et tenir compte des ères glaciaires.

     

    9) Où as-tu trouvé les idées pour L’âme de la nuit ?

    Quand j’ai commencé à vraiment écrire dans le but d’en faire mon métier, ça a été, entre autre, par frustration suite à la découverte de Twilight. J’ai beaucoup aimé l’ambiance des livres et du 1er film. Le reste n’était pas à la hauteur de ce que j’aurais voulu (ne me tapez pas, c’est juste mon avis). Du coup, j’ai créé mon propre monde, mes personnages, mon scénario et c’est devenu l’Âme de la Nuit, saga que je voulais plus sombre, plus adulte. Mes inspirations sont alors venues de passions de geek : que ce soit pour le style des ailes de mes créatures (Archange Tyrraël dans Diablo) ou pour m’aider à rédiger un scénario aux petits oignons.

    Ensuite, j’ai fait beaucoup de recherches par rapport au sanskrit, aux mythes bouddhistes, à la philosophie, à l’histoire de la Russie… Mon vrai problème est de savoir m’arrêter une fois que j’ai le renseignement nécessaire. J’adore apprendre.

     

    10) Pour Changelings, savais-tu dès le départ que tu allais faire un spin-off ?

    Oui et non. J’ai adoré le personnage de Loucas dès que je l’ai créé mais c’est vraiment lors du tome 3 que j’ai compris qu’il aurait sa propre histoire. Puis Rosa a déboulé et d’un one shoot (j’avais prévu une fanfic gratuite courte) je suis partie sur une vraie série.

    Par contre, je savais dès la création de Nitescence qu’il y aurait d’autres histoires dans ce même monde. La série de l’Âme de la Nuit n’est qu’un épisode dans un grand ensemble. Ce que je n’avais pas prévu, c’était d’attaquer par les Changelings, c’est tout.

     

    11) Mis à part le fantastique, tu as déjà écrit quelques romances, est-ce qu’il a été plus facile de changer de genre ?

    La romance est un exercice très différent, avec ses propres codes (je hais les codes). Pour briser un peu ce cadre imposé, j’inclue des clins d’œil aux autres séries, pour créer une sorte de jeu de piste qui peut mener des uns aux autres. C’est très amusant pour moi, du coup, je ne change pas vraiment de genre, j’exploite juste une autre partie de mes mondes ce qui me facilite la tâche.

    Ensuite, ce qui me passionne, quel que soit le genre, ne change pas. J’écris des émotions, des scènes très visuelles, des personnages dont la construction psychologique m’intéresse et des scénarios. Romance, comédie ou fantastique, ça ne me perturbe pas plus que ça.

     

    12) Quels sont tes personnages préférés ? Et ceux que tu détestes ?

    Je déteste Tara à ses débuts. Dans Nitescence, elle est adorable mais agaçante. Malheureusement, je n’avais pas trop le choix : pour mieux marquer son évolution à travers les tomes, il fallait qu’on la voie au plus bas, dans son pire état. Heureusement, elle se rattrape largement après.

    Quant à mon préféré… En ce moment, c’est Loucas des Changelings. Ou Rosa, ou Chris, je ne sais pas. Il y a un an, j’aurais dit Daegan Dulac, le guerrier russe badass ou Dharma de Thérapie Bleu Maya, ou Sarah… C’est trop dur, c’est comme me demander de choisir un de mes enfants !

    Je ne cite pas les méchants de mes romans, parce qu’il n’y en a pas vraiment. Ils ont tous leurs raisons d’agir, de se croire dans leur bon droit, même Sorval, le principal ennemi dans l’Âme de la Nuit. Ah, si ! Je hais Claire. Elle apparaît dans ma comédie romantique et dans Nitescence. Elle je la hais parce qu’elle est méchante pour le plaisir de l’être. Je crois que c’est la seule vraie peste de mes romans.

     

    13) Peut-on savoir sur quoi tu travailles actuellement ?

    Je suis en train de finir l’acte IV (et final) de la série des Changelings. Elle sort en avril si tout se passe bien.

     

    14) As-tu d’autres projets ?

    Des tonnes. Deux autres spins off, la suite de ma comédie romantique, un projet horreur fantastique, un jeunesse pour mes enfants, un 4 mains…

     

    15) Cela n’est pas trop dur d’écrire « fin » à la fin d’une histoire ?

    Franchement, c’est un déchirement, mais je me réconforte en disant que je n’abandonne pas mes personnages, que je peux toujours les retrouver le temps d’une nouvelle ou d’un bonus. Ce qui sera vraiment, vraiment dur, ce sera quand j’aurais fini l’histoire principale de l’Âme de la Nuit (avec les Arya, c’est l’arc narratif après les Changelings), mais ce n’est pas avant au moins un an ou deux, voire plus si j’intercale mes autres idées.

     

    16) Quels sont tes genres préférés ?

    Définitivement le fantastique, que ce soit de l’urban fantasy ou de la romance, ou du médiéval fantastique… Je m’y sens libre.

     

    17) Quels sont tes auteurs préférés ? Tes romans préférés ?

    Il y a beaucoup d’auteurs que j’adore, principalement francophones (j’ai du mal avec certaines traductions et je trouve la langue française tellement belle !). Pour n’en citer qu’un et ne pas faire de jaloux dans mes amis, je citerai Bernard Werber, la seule personne au monde qui me rend timide et complètement incapable de raisonner ou de parler. J’arrive à le voir au moins une fois par an et ça ne s’améliore pas ! Son roman que j’aime le plus ? Les Thanatonautes. Ses idées trouvent écho en moi.

     

    Interview de Maria J. Romaley

    Ton portrait chinois en dix questions :

    Si tu étais :

     

    Un animal : Chat !

    Une couleur : Violet

    Un film : Chappie

    Une ville : Montpellier

    Une actrice : Felicia Day

    Un de tes personnages : Lucie.

    Une saison : automne

    Un livre : Les thanatonautes.

    Un fruit/un légume : Myrtille

    Un juron : Fils de chihuahua !

     

    Un dernier mot pour tes lecteurs ?

    Je vous aime tellement fort ! Continuez à me parler, lire mes livres, m’engueuler parce que j’ai tué votre perso chéri, me remercier parce que j’ai intégré votre perso dans mes romans… Continuez, tout simplement. Vous êtes géniaux.

     

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