• Adrien English, Tome 3 : Le diable au corps

    Adrien English, Tome 3 : Le diable au corps

    Adrien English

    Tome 3 : Le diable au corps

    De Josh Lanyon

    Editions MxM Bookmark

    Format Numérique

    323 pages

    Sortie le 12 août 2016

     

    Résumé : 

     

     

    Des démons, des menaces de mort... et le shopping de Noël.

    Une fête de tous les diables en prévision !

    Dans le troisième tome de la série populaire, Adrien English, l'écrivain de romans policiers "né sous une mauvaise étoile" doit faire face à un culte satanique, un séduisant professeur universitaire, et sa "relation" avec l'inspecteur du LAPD, Jake Riordan, en éternel conflit avec lui-même.

     

    Et, oh, oui, sans oublier un nouveau meurtre...

     

    Avis de Leila :

     

    On était tellement bien partie avec les deux premiers. C’est si dommage. Quand pour le tome précédent je parlais d’un détachement quant à la vie sentimentale du héros, là ce n’est clairement plus le cas et pas pour les bonnes raisons.

    Adrien est conduit à enquêter sur de mystérieux meurtres qui semblent avoir un lien avec son employé à la librairie et qui penchent vers les rituels sataniques.

    Très franchement, lors de ma lecture, l’intrigue est passée au second plan par rapport à l’importance de ce qui arrive dans la relation entre Adrien et Jake.

    Après on peut le voir comme ça : en tant que lecteur, on s’investit émotionnellement beaucoup plus que les tomes précédents dans la romance et les personnages. Sans compter que l’on continue de revenir, car même au fond du gouffre de la déception, je vais lire la suite, impossible de faire autrement pour ma part tant je suis accro. Car la forme est parfaite. Vraiment, le roman est excellent et donne envie d’en lire plus. Mais le fond me fait clairement enrager surtout quand on avait enfin dans ce tome des prémices d’une avancée dans le côté romantique de leur histoire.

    Sur le coup, ce troisième opus me laisse déchirée entre deux émotions. Déjà, je suis furieusement en colère.

    L’homophobie omniprésente générale des personnages même autodirigés continue de me mettre mal à l’aise, mais surtout, c’est censé être une romance. Une romance qui n’est pas des plus généreuse sur le côté fleur bleu qui est quasiment inexistant, mais tout de même. Que le personnage de Jake ne supporte pas sa sexualité, admettons. Faire son coming out n’est pas forcément facile, je peux comprendre. Qu’il ne supporte pas sa sexualité sans pouvoir résister passe encore, mais quand on est dans une romance les actions de Jake dans ce tome sont un non définitif pour moi. Je n’en dirais rien, mais me contenterais de souligner que Jake est d’un égoïsme abject. Si le but était que je le haïsse, c’est réussi.

    Après peut-être que le public visé ce sont plus des hommes et qu’ils s’y retrouvent dans ces personnages là, mais en tant que lectrice féminine ça m’a juste dégoûtée. Je suis peut-être naïve, mais j’aime croire que quand on aime quelqu’un, on ne fait pas le genre de choix de vie que fait le personnage de Jake en faisant si peu cas des sentiments de son/sa partenaire.

    J’ai peut-être tort, ou bien je suis peut-être trop fleur bleue, mais c’est exactement pour ça que j’ai autant de mal avec le contemporain, tout est toujours trop réaliste dans l’aspect le plus affreux de la réalité. Si je lis une romance, c’est pour rêver une idylle amoureuse, si je voulais une histoire remplie de mensonges, je m’inscrirais sur Tinder !

    Et tout ça fait que je suis submergée de déception. C’est tellement dommage, parce que vraiment Adrien est un personnage que j’adore. L’intrigue de ce tome est très bien construite, le sujet est bien maîtrisé et pour ne rien gâcher, c’est très bien écrit. L’humour fait juste de très brèves apparitions, mais franchement l’amusement qu’il laisse dans son sillage est dantesque.

    Ça commençait si bien pourtant. J'avais tellement d'espoirs. Et pourtant, même si je n'aime pas la tournure que prend la romance, nul ne peux nier l'excellence de ce roman, tant sur la qualité de l’écriture de l’histoire (qui était sans faute), que celle des personnages et des émotions que leurs actions suscite.

      

     


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