• Prince captif tome 1 : L'esclave de C.S. Pacat

    Prince captif tome 1 : L'esclave de C.S. Pacat

     

    Prince captif

    Tome 1 : L'esclave

    De C.S. Pacat

    Éditions Milady

    288 pages

     

    Résumé :

    Il devait être roi, il est devenu esclave.
    Damen est un héros pour son peuple et le légitime héritier du trône d’Akielos. Mais lorsque son demi-frère s’empare du pouvoir, Damen est capturé, dépouillé de son identité et offert comme esclave de plaisirs au prince d’un royaume ennemi. Beau, manipulateur et mortellement dangereux, son nouveau maître, le prince Laurent, incarne ce qui se fait de pire à Vère. Mais dans la toile mortelle de la politique vérétienne, les apparences sont trompeuses. Pris dans les manigances de la cour, Damen doit s’allier à Laurent pour sa survie et celle de son royaume. Sans jamais oublier une règle vitale : cacher sa véritable identité à tout prix. Car l’homme dont il a besoin est celui qui a le plus de raisons de le haïr…

     

    L'avis de Nanou :

    À la mort de son père, Kastor, dérobe le trône à son frère Damien (l’héritier légitime). Il le fait prisonnier et l’offre comme esclave à son rival de la contrée de Vére ; le prince Laurent.

    Malgré sa beauté, Laurent est un homme d’une grande froideur qui voue une haine féroce envers Akielos et son peuple.

    Droit et courageux, Damien quant à lui va devoir tenter de survivre tout en cachant son identité. Mais quand les complots politiques se soulèvent, il sait qu’il n’a plus qu’une chose à faire ; mettre ses sentiments de côté et s’allier à Laurent.

     

     L’intrigue est bien détaillée et se développe lentement tout au long de l’histoire, de plus la plume de l’auteur est fluide ce qui permet une lecture agréable. Malgré cela, je n’ai pas vraiment été embarqué totalement. Par ailleurs, je classerais davantage ce livre en Fantasy qu’en romance M/M.

     

    Je remercie les Éditions Milady, pour ce partenariat avec Lecture-mania.

     

    Note : 2.5/5

     

    Avis de Leila : 

     

    Comme souvent, j'étais en quête d'un petit roman mxm pour passer le temps quand je suis tombée sur cette série et mes amis, que n'ai-je pas trouvée. Tant de talents me laisse complètement sur les genoux.

    Damen est le prince héritier d’Akielos. Suite à la trahison de son frère, il va se retrouver esclave sous le joug du Prince Laurent de Vere, le prince du royaume ennemi. Entre intrigue de cour et complot, Damen fera face à la décadence de la cour de Vere et à la haine du prince pour tout ce qui attrait à Akielos tout en restant à l’affut de la moindre occasion de s’échapper et de revendiquer son trône.

    Déjà, l'univers : le monde dans lequel se passe l'intrigue est assez simple, on se retrouve dans un monde avec un Vere que l'on peut quasi transposer à une France de la Renaissance fictive et une Akielos qui n'est pas sans rappeler la Grèce antique. Simple mais très bien trouvé et très efficace.

    Mais surtout, l'histoire. Au début, j'avais un peu peur que l'on parte sur un énième syndrome de Stockholm mais finalement, pas du tout et c'est là que se trouve le génie de l'auteur. Le début est tout de même brutal, dérangeant mais du coup tellement impactant qu’on est pris dans la frénésie des évènements dès le départ. L'intrigue est l'élément centrale de l'histoire. La romance, elle, est très, très discrète (pour ne pas dire inexistante) après ce n'est que le tome un. Mais pour le coup le point central c'est vraiment l'intrigue. Et on lit, on ressent les deux personnages, se haïssant, puis apprenant à se connaître. C'est grandiose. Et un peu frustrant parce que bon ça reste de la romance mxm, mais l'intrigue prend tellement le pas sur tout le reste qu'au fond on est si focalisé dessus que le manque de romance ne dérange pas outre mesure.

    L'écriture est…parfaite, rien à dire. Nous sommes submerger d’émotions à chaque page, de colère froide et incrédule face à une cour aussi dépravé et aux actions d’un Laurent abject, d’horreur douloureuse et d’un sentiment omniprésent d’impuissance tout comme Damen. Pourtant le récit à ses moments de légèreté et on se retrouve à s’accrocher fébrilement à chaque pages les unes après les autres, incapable de lâcher prise.

    Avec cette série, se sera tout ou rien soit ce sera le meilleur roman que vous lirez de l'année, soit vous n'accrocherez pas. Pour moi, ce fut simplement le coup de foudre instantanément.

     

    Avis de Nikki :

    «Vous êtes un esclave. Vous ne valez rien. Car le prince Damianos est mort» 

     La fantasy n’étant pas spécialement mon genre de lecture préféré, j’avoue que je n’aurais pas tenté cette histoire sans l’intervention de l’une de mes meilleures amies qui m’a achetée la collection à l’occasion de notre rencontre avec C.S. Pacat. 

    L’esclave est le premier tome de la saga Prince Captif. Dès le premier chapitre, on entre directement dans le vif du sujet. Le roi d’Akielos est mort, Kastor, son fils illégitime, manigance contre son frère Damianos pour récupérer le trône à sa place. 

    Le prince se retrouve embarqué jusqu’à Vère et offert comme esclave au prince Laurent sous le nom de Damen. Ce dernier voue une haine envers Akielos depuis que Damianos a tué son frère Auguste lors d’une bataille. Damen n’a qu’une solution pour survivre : cacher son identité et être à l’affût de la première occasion pour fuir. 

    Seulement, il va vite comprendre qu’à Vère, les règles ne sont pas les mêmes et il va devoir faire confiance à Laurent pour s’en sortir. 

    Ce n’est pas la meilleure lecture qui soit, mais, pour le coup, c’était au-dessus de mes attentes. C.S. Pacat a mis en place un univers assez simple, avec certes de nombreux personnages mais cela reste abordable et facile à suivre. 

    Au côté de Damen, on découvre les coutumes de Vère et la cruauté de Laurent. Certains passages m’ont mis quelque peu mal à l’aise, mais rien n’est laissé au hasard. Tout à une importance pour la suite. 

    Pour conclure, j’ai mis un peu de temps à accrocher, mais je ne regrette pas d’avoir persévéré. Une fois qu’on commence à entrevoir le déplacement des pièces sur le jeu d’échec de la politique, on se laisse embarquer complètement. 


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