Il faut sauver Zoé

Alyson Noël

Michel Lafon Poche

12 mars 2015

296 pages

Poche

Résumé :

Écho a connu des jours meilleurs. Ses parents l’ignorent, trop occupés à sombrer dans la dépression, ses amies d’enfance se détournent d’elle, et son entrée au lycée n’annonce aucune embellie.

Mais comment parvenir à exister alors que le souvenir de sa sœur, Zoé, assassinée un an plus tôt, continue de la hanter ?

Quand elle met la main sur le journal intime de sa sœur elle découvre, au fil des pages, les secrets que cette dernière a toujours voulu cacher. Et, entre les lignes, le seul moyen pour Écho de se reconstruire…

Avis de Nikki :

Echo a perdu sa sœur, il y a une an. Sa famille a du mal à se remettre de cette épreuve. Un jour, Marc, le petit-ami de Zoé offre lui le journal intime que cette dernière lui avait confié. Echo va se plonger dans les secrets de sa sœur.

En terminant ma lecture, j’avoue être mitigée sur cette histoire. J’avais peur de ne pas arriver à me faire à l’écriture d’Alyson Noël, ayant déjà eu le problème avec sa saga Etermels, mais pour le coup, je l’ai trouvé agréable.

Commençons par les personnages. J’ai eu du mal à accrocher à Echo. Son prénom donne le ton. Elle veut être une « répétition » de sa sœur et termine même par se rapprocher de Marc. Et même si j’ai adhéré au « pourquoi », j’ai trouvé que l’histoire était trop focalisé sur elle. Avec un titre comme « Il faut sauver Zoé », je m’attendais à avoir plus de « Zoé » dans l’histoire, à avoir des éléments d’enquêtes sur son meurtre. On aborde le sujet de loin.

Je n’ai pas non plus accroché aux amies d’Echo, ni aux autres personnages dans l’ensemble. Seul la douleur de Marc a réussi à m’atteindre un peu.

L’histoire en elle-même n’a rien d’exceptionnel. On alterne le point de vue d’Echo et la lecture du journal de Zoé. J’ai eu l’impression de rester éloigner du thème du deuil censé être le fil conducteur. J’ai trouvé que l’idée n’était pas exploité au mieux.

Je pense regarder le film, un jour, pour voir la différence entre l’adaptation et le roman. En attendant, ce dernier ne restera pas dans ma bibliothèque et ne constitue pas une lecture mémorable.