• Gray Detroit

    Gray Detroit

    Éditions Alter Real

    Parution le 1er décembre 2023

    239 pages

     

     

     

     

    Résumé : « Il y a ceux qui voient un ange là où les autres voient un nazi. »

    Niels, vingt-et-un ans, vit au jour le jour. Drogues, bagarres, alcool sont le quotidien de son quartier. Difficile d’envisager l’avenir quand on travaille dans un fast-food et qu’on habite dans un ghetto à Détroit. Difficile d’envisager l’avenir quand on n’existe pas.

    Alors il écrit. Il écrit pour oublier, pour crier sa rage. Il écrit pour exister, pour se faire respecter.

    Et puis il rencontre Leonie au Palaver, le sanctuaire du quartier. Leonie et sa timidité qui cache un caractère bien affirmé. Léonie et ses taches de rousseur. Leonie et ses ombres, ses démons.

    Leonie se bat au quotidien contre les cartes que lui a distribuées la vie. Quartier difficile, vie pourrie...

    Alors elle écrit. Elle écrit pour oublier. Pour verser les larmes qu’elle ne verse pas. Elle écrit pour vivre, pour respirer.

    Et puis elle rencontre Niels.

    Ils ne sont que deux ombres de plus dans Détroit. Deux ombres lumineuses, pleines d’éclat, qui risquent de s’éteindre.

    Comment aimer sans sombrer dans l’obscurité ? Comment aimer quand on n’existe pas...

    Une romance forte, qui bouleverse les certitudes. Deux âmes blessées en quête d’une chose : une respiration.

     

     

     

     

    Avis de Mélissa : Je remercie les éditions Alter Real pour ce service presse. Autant la couverture que le résumé m’avaient intriguée. Même si celui-ci semblait plutôt sombre, je n’avais pas imaginé que l’histoire elle-même le serait tout autant sinon plus.

     

    Ce n’est pas une romance classique, loin de là. C’est triste, sans espoir ou si peu. Ça se passe à Détroit, une ville aux États-Unis qui était jadis prospère. De nos jours, plusieurs quartiers sont abandonnés et en décrépitudes, car les gens ont quitté presque en même temps que les constructeurs automobiles comme GM ou Ford qui offraient de bons emplois bien rémunérés.

     

    Niels patauge dans la tristesse, la faim, l’ennui et le manque d’argent. Il habite chez son frère. Autour de lui, tout est brûlé, squatté ou encore sale, terne, gris. On admettra qu’il est difficile de voir le moindre espoir dans cette ambiance lourde et asphyxiante. Entre deux hamburgers, il sombre dans la drogue et la violence pour oublier. Quelle vie, n’est-ce pas ?

     

    Mais il écrit ses émotions, ses rêves déçus, un monde qui n’est pas pour lui. Il observe la rue, les gens qui s’y promènent et tente de s’imaginer faire la même chose. C’est difficile.

     

    Quant à Leonie, ce n’est guère mieux. Au départ, elle intrigue Niels tant elle est mystérieuse en disparaissant aussi vite qu’elle apparaît. Elle pleure souvent. Pour elle aussi, la vie ne vaut rien. Elle est aussi en berne que celle de Niels. Ensemble, ils s’accrochent pour tenter de trouver une percée d’espoir dans ce gros nuage gris qui les surplombe. Pas facile.

     

    C’est ce que je constate du récit en général. Je dois admettre avoir trouvé lourde ma lecture. J’espérais un peu mieux, un peu d’espoir… C’est une lecture qui ne laisse pas indifférente. Elle fait réaliser que parfois, même si on trouve que notre vie est nulle, quand on se compare avec celle de certaines personnes ou endroits dans le monde, eh bien on réalise que finalement, ça ne va pas si mal dans notre vie. On est gâtés et on ne s’en aperçoit pas. C’est ce que me laisse comme sentiment ce roman.

     

     


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