• À l’encre rouge

    À l’encre rouge

    Juno Publishing

     

    Parution le 11 janvier 2024

    286 pages

     

     

     

     

    Résumé : Aria ne ressent plus rien.

    Après la mort de sa mère et la déchéance de son père, la jeune Anglaise s’est égarée dans un cercle vicieux. Ses émotions se sont éteintes, et rien de ce qu’elle fait ne parvient à redéployer ses pétales fanés, pas même son métier de tatoueuse qui la passionne.

    Son espoir de retrouver le goût à la vie s’amenuise de jour en jour. Sa crainte de subir une existence seulement nuancée de noir et de blanc, sans aucune couleur, commence à prendre forme dans son esprit abîmé.

    Jusqu’à ce que la fratrie Garrison resurgisse dans sa vie. Après dix ans sans avoir de nouvelles de ses trois amis d’enfance, Aria va voir son quotidien subitement bousculé.

    D’autant plus que Callum, le cadet, a l’air bien décidé à la sortir de cette brume éprouvante qu’est la dépression.

     

     

     

     

    Avis de Mélissa : Quand je termine un livre en quelques heures, c’est signe qu’il était à mon goût. Et c’est ce qui est arrivé avec ce roman. Dès les premières pages, j’ai été happée par l’histoire d’Aria, touchée par toutes les émotions qu’elle refoulait et le boulet de sa vie merdique qu’elle traînait à son pied.

     

    Il faut savoir que Aria a fait une promesse lorsqu’elle était jeune, une promesse qui est devenue un fardeau. Devant vivre avec son père qui la détestait du plus profond de ses entrailles et qui le lui démontrait dès qu’il en avait l’occasion, cela l’a en quelque sorte obligée de se replier sur elle-même et enfouir toutes les émotions qu’elle pouvait ressentir pour se protéger de toute la brutalité que lui manifestait son père, l’être qui devait au contraire l’aimer et la protéger. Du plus haut de sa haine, celui-ci décida un jour de déménager, obligeant la jeune fille à quitter ses amis, la famille Garrison qui était toute sa vie. Détruisant ce peu qui restait encore debout.

     

    Heureusement, des années plus tard, cette famille revient dans sa vie. Mais la jeune femme est méconnaissable. Devenue Ariel, elle est comme un bloc de glace. Mais la glace a tendance à fondre avec de la chaleur. Parfois peu, parfois beaucoup, ça dépend de l’épaisseur du bloc. Ses retrouvailles avec son meilleur ami d’enfance, Callum, lui fera cet effet. Mais attention, ce ne sera pas facile et lire ses débats intérieurs m’a peinée, mais j’avais espoir qu’elle allait revivre. Il le fallait. Elle le méritait. Et Callum méritait de retrouver sa meilleure amie. Ensemble, ils méritaient le meilleur.

     

    Bref, vous comprendrez que cette histoire ne laisse pas indifférent. C’est superbement bien écrit, la plume de l’auteure séduit et émerveille. Des romans comme ça, j’en reprendrais n’importe quand. Je ne peux donc que vous recommander cette lecture. Nul doute que vous passerez un excellent moment auprès d’Aria et Callum.

     


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