• Te Succomber Tome 1 Jasinda Wilder

     

    Te Succomber

     

    Jasinda Wilder

    Éditions Michel Lafon

    339 Pages

     

    te succomber

     

     

     

    Résumé :

     

    « Je n’ai pas toujours été amoureuse de Colton Calloway, j’ai d’abord été amoureuse de son petit frère, Kyle, Kyle fut mon premier amour… »

    À 18 ans, Nell est inconsolable. Kyle, à la fois son meilleur ami et l’amour de sa vie, l’a quittée. Elle sombre dans un chagrin fou dont personne ne semble pouvoir la tirer.

    Deux ans plus tard, la jeune femme croise le chemin de l’insaisissable Colton, le frère aîné de Kyle. La douleur est toujours vive, mais une irrésistible pulsion l’attire vers lui. Passion ? Fureur de vivre ? Un lien unique les unit et les consume au plus profond d’eux-mêmes. Colton pourra-t-il redonner à Nell le goût d’aimer ?

     

     

    L’avis de Manue :

     

    Avant toute chose, je crois qu’il me faut remercier les Éditions Michel Lafon pour leur partenariat, les remercier surtout de m’avoir offert de lire ce roman qui m’a fait passer par tant d’émotion à la fois. Une véritable explosion d’amour, de haine, de rage, de douleur, de compassion, mais surtout de passion. « Te succomber », c’est tout ça à la fois et pour ma part, je suis complètement conquise par cette lecture d’une beauté à couper le souffle.

    J’aimerais avant de parler de l’histoire vous faire part de la dédicace de l’auteur, parce qu’avant même de lire le premier mot de ce roman, j’avais déjà les larmes aux yeux.

     « Ce livre est dédié à tous ceux qui ont perdu quelqu’un qu’ils aimaient, à tous ceux qui se sont réveillés en pleurs et se sont couchés dans le même état, à tous ceux qui ont dû apprendre qu’il n’y avait pas de mal à aller mal. Survivre, ce n’est pas être fort, c’est continuer à respirer un jour après l’autre. Être fort, c’est apprendre à vivre en dépit de la douleur. »

    Des mots que j’ai trouvé très sages et très justes et pour ma part, j’ai été touchée par cette dédicace que Jasinda Wilder destine à tous ses lecteurs, mais plus encore à tous ceux qui ont été frappés par la perte d’un être cher… En tout cas, pour moi ça méritait de le souligner !

    « Te succomber », c’est un roman en deux temps. Tout débute avec Nell et Kyle. Ils se connaissent depuis l’enfance, habitent même l’un à côté de l’autre et sont devenus au fil du temps les meilleurs amis du monde. Ils sont inséparables et vivent ensemble les premiers émois de l’adolescence. Deux adolescents qui ont la vie devant eux et des projets plein la tête, mais pas si insouciants que ça pour leur âge. Malgré leurs seize ans, ils sont dotés d’une certaine maturité et leur histoire d’amour prend naissance sous nos yeux petit à petit comme un poussin qui éclot. C’est attendrissant, frais, amusant, terriblement attendrissant… Ils prennent le temps de faire les choses bien, même s’ils sont animés par des sentiments qu’ils ont du mal à contrôler, mais leur bonheur nous saute aux yeux. À ce moment, rien ne semble pouvoir venir à  bout de leur amour. Ils connaissent tout l’un de l’autre, se comprennent d’un seul regard. On prend plaisir à les voir évoluer.

    Deux ans passent et nous les retrouvons âgés de dix-huit désormais, prêts à passer un week-end en amoureux dans la maison de compagne des Colloway. Mais tout ne se passe pas comme prévu. C’est l’été de toutes les interrogations, ils vont devoir faire un choix, se séparer pour aller chacun dans l’université de leur choix ou faire des compromis. Nell se pose encore beaucoup de questions, ils sont jeunes et elle n’est pas encore prête à griller les étapes. Une dispute éclate. La scène monte en tension crescendo et le drame survient. On s’y attend. On s’y prépare et pourtant on n’échappe au tourbillon d’émotion que l’auteur insuffle dans son récit. Il nous saisit au vol. C’est brutal… bouleversant. Pour être honnête, dès cet instant, j’ai eu la boule au ventre… c’est le passage qui m’a le plus bouleversée, et ce jusqu’à la mise en terre de Kyle. La douleur terrible de Nell, ses remords, ses espoirs déchus, sa rage ne nous échappe pas. Elle est incapable de surmonter ses émotions. Et finalement, se laisse sombrer petit à petit. Pourtant, une seule personne semble être capable d’atténuer sa douleur, Colt, le grand frère de Kyle qu’elle revoit pour la première fois lors de l’enterrement. Dès qu’ils se rencontrent, on sent qu’il se passe quelque chose entre eux… Colt tente par la guitare et la chanson d’apaiser sa peine, mais il est trop tôt pour qu’ils en prennent pleinement conscience et le moment ne s’y prête pas. Leur chemin se sépare.

    Deux ans plus tard, alors que Nell a maintenant vingt ans, étudie à NYU, elle ne s’attend pas à revoir Colt, assis sur un banc dans Central Park à gratter sa guitare devant un public conquis. La chanson qu’il chante l’interpelle et sans dire un mot elle prend place à ses côtés, avec sa guitare et entame elle aussi la chansonnette. De là, leur chemin ne cessera de se croiser. Nell ne s’est pas remise de la mort de son premier amour. Elle est encore habitée par tant de ressentiment : rage, haine, remords, culpabilité… Elle se refuse à aimer à nouveau et à ouvrir son cœur. Elle ne supporte pas l’idée d’oublier Kyle et pourtant au bout de deux ans, si elle ne doute pas l’avoir aimé du plus profond de son être, en fréquentant Colt elle s’aperçoit que ce n’était peut-être pas le si grand amour qu’elle avait imaginé. Ils étaient jeunes, inexpérimentés, facilement impressionnable et à la simple présence de Colt à ses côtés elle sent qu’entre eux, il y a bien plus que ce qu’elle a pu partager avec Kyle. Rien qu’à cette pensée, elle se déteste à l’idée de trahir la mémoire de son premier amour. Pourtant leurs corps et leurs cœurs vibrent l’un pour l’autre, mais leurs blessures respectives les empêchent de baisser totalement leur garde. Car Colt est loin d’avoir eu une vie facile lui non plus. À dix-huit ans, il a tourné le dos à ses parents, fréquenté les ghettos de New York et eut des fréquentations pas vraiment recommandables. Mais malgré toutes les galères, il est parvenu à sortir de la rue et à monter son propre garage en dépit de tous les obstacles qu’il a traversés. Colt  lui redonne finalement espoir et dans ses bras elle commence à se sentir plus forte, à comprendre que la douleur ne s’en ira jamais, mais qu’elle n’a d’autre choix que d’y survivre. Elle va se dévoiler… mais les choses ne tournent pas toujours comme on le voudrait et ces deux-là ne sont pas au bout de leur peine.

    Jasinda Wilder est une vraie plume, d’une finesse et d’une sincérité qui vous bouleverse. Les émotions, les mots sont pesés avec beaucoup de justesse. Sa plume nous parle, fait vibrer des cordes en nous et finit par nous prendre à la gorge. On est bien souvent tenté de retenir sa respiration et honnêtement, je n’ai pas pu retenir mes larmes. C’est même la première fois qu’un roman parvient à m’émouvoir autant. L’attirance entre Colt et Nell est captivante, belle, enivrante… j’ai même été frustrée par la fin parce que j’en aurais voulu plus…je n’étais pas encore prête à laisser Nell et Kyle seuls.

    Ça n’a peut-être rien à voir, mais je n’ai pas pu m’empêcher en lisant le roman de penser que Jasinda Wilder avait un peu du génie à la Nicholas Sparks, le style n’est certainement pas la même, mais les émotions, la construction narrative, le suspens… voilà j’y ai pensé et je crois que c’est surtout parce que ça m’a fait penser au roman « À tout jamais » et à son adaptation ciné « Le temps d’un automne »… J’ai dévoré « Te succomber »  en deux jours même pas, et il n’y a pas une scène que je ne me sois pas représentée visuellement.

    Bilan ? J’ai plus qu’apprécié ma lecture, je l’ai savourée mot après mot, émotion après émotion…pas à pas parce qu’on est facilement dérouté, on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre, ni où on met les pieds ! C’est une ode à l’amour, à la vie, à l’espoir… C’est bien plus qu’une histoire d’amour, c’est un récit poignant et enragé sur la beauté d’aimer. C’est une magnifique leçon sur la vie, une prise de conscience : les épreuves nous transforment, nous façonnent, mais c’est notre cœur qui nous donne la force d’en tirer les conclusions nécessaires pour poursuivre notre chemin. La vie n’est pas une ligne droite, il faut parfois prendre le risque d’emprunter des raccourcis et d’une certaine manière en fermant le roman, j’étais certaine d’une chose : Kyle a fait le bonheur de Nell, mais elle était destinée à rencontrer Colt. Lui, l’a fait grandir.

    Dernier bon point pour la couverture car l’expression de la jeune femme, c’est celle qui colle un peu à la peau de Nell : un subtil mélange de désespoir, de peur et d’amour. C’est une très belle couverture !

    Je vous quitte sur ces derniers mots les manias en vous souhaitant un bon week-end ! J Vous l’aurez compris « Te succomber » vaut largement le détour !

    Xoxo

    Manue.

     

    P.S : Je ne l’ai pas précisé, mais Jasinda Wilder semble être une amoureuse de la musique et nous concocte au fil de son récit une véritable playlist dont vous retrouvez tous les titres en fin de roman. Mais ces deux chansons que j’ai décidé de vous faire partager ce sont celles qui annoncent les retrouvailles de Nell et Colt dans Central Park, lorsqu’il croise à nouveau son regard alors qu’il chante « I and love and you » des Avett Brothers et qu’elle vient à lui pour un dialogue silencieux en chantant « Make you fell my love » d’Adele. C’est juste magnifique !

     

     

     

     



  • Commentaires

    3
    Lundi 10 Février 2014 à 21:51
    lilu

    c'est vrai que la playlist donne un coté encore plus réel à cette histoire! 

    2
    Dimanche 12 Janvier 2014 à 20:08

    Tu as bien fait parce qu'il vaut sincèrement le détour, les émotions sont au rendez-vous ! :) Bonne lecture !

    1
    Dimanche 12 Janvier 2014 à 16:18

    Je le voit partout ce livre du coup ba j'ai craqué ^^

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