Il était une fois T2 La belle et la bête

Eloisa James

373 pages

Résumé :

Reclus dans son château, le comte de Marchant serait, dit-on, victime d'une profonde blessure : nulle femme ne saurait éveiller son amour... Et si Linnet Thynne le pouvait ? La ravissante lady décide de rompre le charme. Or elle n'a pas idée du danger auquel elle s'expose à vouloir apprivoiser un tel homme...

L'avis de Citrouille :

Le tome 2 de la série « Il était une fois » est basé sur « la belle et la bête ». J’ai un sentiment réellement différent vis-à-vis de ce livre-ci par rapport au précédent. Dans le tome 1 même si l’histoire me semblait inédite il y avait un réel lien entre la réécriture et le conte original. Pour ce tome 2, les liens ne sont pas aussi évidents.

 On rencontre Linnet (Soit Belle) une jeune fille que tout le monde croit déshonorer, avec un caractère que j’ai beaucoup aimé voir évoluer. En effet, elle passe de la petite enfant qui n’ose pas s’imposer à une femme qui dit le fond de sa pensée (ou qui essaye du moins). Je dois tout de même avouer avoir eu du mal à suivre son raisonnement vers la fin, mais son évolution  reste tout de même ce qui m’a marqué le plus.

 Et Piers, la bête, qui n’a de cette appellation que le caractère. Il n’est pas défigurer ou bestial comme on en a l’habitude. Après un accident, il est devenu impuissant et boiteux. Pas de visage plein de fourrure ou de dent pointue. Juste un homme médecin qui boite affublé d’un sale caractère. L’auteure à elle-même avoué que Piers était en quelque sorte un Docteur House. Personnellement, à part la description ainsi faite, je n’ai pas retrouvé Docteur House dans Piers, tout comme je n’y ai pas retrouvé la Bête de Disney. Piers est un docteur honnête, qui avoue (certes abruptement)  quand un malade va mourir, mais il ne ment pas. Sa « bestialité » vient de cette franchise et de son caractère de cochon, plus qu’un problème physique, ce qui donne un tout autre ton au récit que l’histoire originale.

 Les personnages secondaires sont variés et intéressants, comme Gavan, un enfant qui apporte un peu de fraicheur. L’histoire en elle-même est riche et on voit évoluer les sentiments, les problèmes et les caractères petit à petit.

 Même si le récit est éloigné du conte de la belle et la bête, ce roman m’a plu et c’est avec plaisir que je lirai le tome 3 de cette série basée sur « La princesse au petit pois ».