• Joyeux Anniversaire - Danielle Steel

     

     Joyeux Anniversaire

    Danielle Steel

    Presse de la Cité

    229 Pages

     

     

     Joyeux Anniversaire - Danielle Steel

     

     

    Résumé :

    April a de quoi être fière : à trente ans, elle est la propriétaire d’un des restaurants les plus branchés de New York. Célibataire, elle s’y consacre corps et âme. Mais est-ce bien suffisant ? Le jour de son anniversaire, elle reçoit un cadeau qui risque de bouleverser sa vie. Le destin lui envoie peut-être la réponse qu’elle attendait... Valérie, la mère d’April, est une star du petit écran. Les téléspectateurs s’arrachent les conseils de cette reine de l’art de vivre. Pourtant, Valérie déprime : alors qu’elle prend soin de cacher son âge, une radio nationale annonce qu’elle fête ses soixante ans. Le même jour, c’est aussi l’anniversaire de Jack Adams, un présentateur sportif célèbre et séduisant qui, à cinquante ans, comprend qu’il ne pourra pas maintenir éternellement son rythme de vie effréné. Un bébé, une attaque terroriste, des rencontres amoureuses : Jack, Valérie et April ne sont sans doute pas près d’oublier cet anniversaire.

     

    L’avis de Manue :

      

    Ayé, le titre est posé, le nom de l’auteur jeté en pâture et je vous sens hébété devant votre écran. WTF ?

    Vous vous dîtes : «  Non Manue, mais c’est quoi ce roman de mémère que tu t’es dégotée ? Sérieux ? Danielle Steel ? Mais tu marches sur la tête ma parole ! Tu descends dans mon estime ! »

    Je vous répondrais comme le Colonel Blanchet de la 7ème compagnie (ne me dites pas que vous ne connaissez pas !) : « Mais pas si viteee ! ». Eh oui, je suis plutôt éclectique comme fille, j’adore les films de Belmondo, Louis de Funès et j’en passe tout comme je suis capable de m’extasier bêtement devant des gars bourrés de testostérones qui roulent des mécaniques dans « Fast and Furious », de baver devant le bel « Iron Man », de me ronger les ongles devant « 300 » et de pleurer comme une madeleine après avoir vu et lu « Un jour ». Bizarre ? Qui a dit que je suis bizarre ?

    Nan sérieusement, ça me fait plaisir de marquer une pause avec les chroniques érotiques. Eh oui, aujourd’hui pas d’allusions en dessous de la ceinture. Quoiqu’en y pensant maintenant que j’écris cette chronique, je me dis que mon subconscient est toujours un pervers en puissance parce que j’aurais pu parler de tas d’autres romances et me voilà avec celle de Danielle Steel dont le nom me fait penser à Anastasia Steel (héroïne de 50 nuances de Grey, je le précise pour ceux dont l’âme est encore trop innocente pour en avoir pris connaissance ou pour les coincés du c ...) Stop ! Je m’égare une fois de plus. Je suis encore hors sujet, mais je m’en fiche, c’est ma chronique après tout alors je fais ce que veux. Nan, mais dit donc :p (dédicace à ma Lysa, elle comprendra J)

    Bref, ce roman me faisait de l’œil. Avouez-le pour les plus réfractaires, celles qui comme moi pensent que les romans de Danielle Steel ne sont que des machines à fric, littérature commerciale de bas étage, roman de gare. Oui, je pensais tout ça, alors chaque fois que j’étais en courses et faisait un crochet dans le rayon littéraire juste pour le plaisir, je le guettais du coin de l’œil celui-là. Une fois même j’ai tendu la main, je l’ai saisi, j'ai lu le résumé, j’ai hésité à le mettre dans le caddie et puis la raison m’est revenue et une petite voix stupide m’a dit « Nan, mais allô quoi, tu défends la bonne littérature et tu achètes un roman de Danielle Steel, non, mais Danielle Steel quoi ? » J’aurais dû lui clouer le bec en lui répondant que Nabilla avait bien réussi à faire publier son torchon chez Michel Lafon. Quoi ? Vous l’avez acheté ? Je ne vous blâme pas, au moins vous ne manquerez pas de PQ dans les w.c. Quoi ? C’est vrai, c’est toujours embêtant d’être sur le trône et de se rendre compte que le rouleau est vide. Avouez-le, ce genre de roman un peu léger on les met tous dans les toilettes. Oh, ça va, on a le droit de rire non ? En même temps, si certains se sentent visés et vexés, je dirais juste que vous avez été capables de lire le roman de Nabilla alors justement c’est que vous devez être censés posséder le sens de l’humour, non ?  Paraîtrait même qu’elle écrit de la Fantasy maintenant ! À la bonne heure, nous voilà sauvés !

    Enfin tout ça pour dire que bêtement, j’ai reposé le roman. Mais, parce qu’il y a un "mais", le jour de mon anniversaire dont je ne divulguerai pas la date (pas folle la guêpe, non je n’ai pas 80 ans, je suis jeune, mais je cultive le mystère), on m’a offert ce roman. Je dois dire que c’était plutôt sympa, raccord avec le titre et au fond, j’étais super contente parce qu’après m’être intéressée à la bibliographie incroyable de l’auteur (plus de 80 romans publiés), on ne peut qu’être qu’admiratif devant la passion que Danielle Steel insuffle dans ses romans. C’est le premier roman que je lis d’elle et je crois que pour le second j’ai largement le choix alors si certaines ou certains ^^ d’entre vous sont des fans inconditionnel(le)s de l’auteur, je suis tout ouïe pour vos suggestions. Ne vous privez pas pour commenter J 

    Joyeux anniversaire qu’on se le dise, c’est plein de bons sentiments à gogo, ça dégouline de propos bien-pensants. Mais avouons-le, au fond de nous parfois on aime bien ça. Le roman se lit facilement et vite. La trame est classique, sans surprise on devine la fin dès le départ, mais ce qui m’a plu dans ce roman, c’est qu’ici on a deux héroïnes de deux âges différents : la mère Valérie et la fille April. Deux générations qui entretiennent un intérêt commun : la quête de l’amour avec un grand A. Même si j’ai beaucoup aimé April, j’ai encore plus apprécié Valérie. Ce roman nous fait prendre conscience qu’il n’y a d’âge que celui de notre esprit et Valérie a beau avoir soixante ans, c’est une femme épanouie, belle qui prouve qu’à tout âge on peut refaire sa vie, vouloir trouver le bonheur parce qu’après tout il n’y a pas d’âge pour être heureux. Elle a surtout l’expérience que la jeunesse n’a pas. J’ai beaucoup aimé le couple qu’elle forme avec Jake. J’ai été attendrie par les moments qu’elle passe avec lui. A contrario, a côté, on a April qui certes à trente ans et est loin d’être une enfant, mais ça ne l’empêche pas d’entretenir une relation plutôt controversée avec Mike, critique gastronomique qui descend en flèche son restaurant après avoir couché avec sa propriétaire. Et voilà qu’en plus sans le savoir, il va lui faire le cadeau le plus bouleversant qui soit pour son anniversaire : un bébé ! Leur relation, c’est un peu les montagnes russes. Et même si parfois c’est agaçant ce jeu du « je t’aime, moi non plus », je dois avouer que j’ai adoré (oui je suis un peu schizophrène).

    En somme, ce roman porte un regard très juste sur les femmes d’aujourd’hui, non seulement je me suis reconnue à travers April (même si je suis plus jeune qu’elle…mystère…), mais j’ai aussi reconnu ma mère, mes tantes à travers Valérie. La personnalité des personnages sonne vrai, ça nous parle et ça c’est déjà essentiel. Ce n’est pas évident pour un écrivain de porter un regard juste sur la société, ses dictats de l’apparence qui poussent les plus vieux à vouloir rester jeune et les plus jeunes à redouter de se projeter dans l’avenir pour s’éviter de vieillir prématurément. C’est un sacré paradoxe. Tout le problème de notre société entre des cinquantenaires et plus qui se sont projetés rapidement dans la vie pour se marier, avoir des enfants et qui maintenant font tout pour retrouver la jeunesse qu’ils ont perdue, et les plus jeunes qui repoussent l’idée de faire comme leurs aînés, profitent de leur jeunesse et se réveillent à trente ans, célibataires et avec la frousse parce que l’heure à sonner de passer aux choses sérieuses, horloge biologique oblige. Ce n’est bien sûr qu’une image ! Je sais bien que tout n’est pas aussi schématique ni aussi simple alors si vous êtes trentenaires et célibataires, par pitié ne vous sentez pas visés, parce qu’en plus, j’ai toujours adoré Bridget Jones et peut-être que moi aussi je suis en train d’en devenir une :p Et oui, moi aussi les travers de notre société m’atteignent, j’ai beau me montrer critique, mais dans le fond, je suis comme vous tous :D

    En résumé, « Joyeux anniversaire » n’est pas le roman le plus bouleversant de l’année ni le plus déroutant.  Il n’est pas unique en soit, mais il a le mérite de nous divertir, de nous faire sourire parfois. J’ai été tenue en haleine page après page alors ce serait mentir que de dire que je n’ai pas été captivée, parce que oui, je l’assume, j’ai été emportée par l’histoire du début à la fin et je n’avais qu’une hâte : tourner la dernière page. La plume de Danielle Steel est superbe, pas de doute, c’est un poids lourd de la littérature. On peut railler ses histoires un peu trop fleur bleue et cousue de fil blanc pour faire rêver la ménagère, mais honnêtement, elle a la technique et une parfaite maîtrise de son sujet. Danielle Steel est une auteure de talent qui n’a plus rien à prouver et ce n’est pas ma petite chronique qui pourrait avoir de l’importance. Je ne suis pas critique pour le New York Times, tout le monde s’en fout, mais je le dis quand même « Chapeau Madame ». Voilà une fan de plus qui rejoint vos rangs ! Maintenant, je peux dire que je comprends ce qui pousse autant de femmes et d’hommes (?) à acheter les romans de Danielle Steel. C’est un peu comme Johnny Hallyday (bon je le dis vite fait hein, mais vous aurez compris où je veux en venir) parce que c’est une auteur intergénérationnel, ses écrits parlent à tout le monde. Maintenant, promis, je ne jugerai plus d’un regard dédaigneux ceux qui ont dans leur biblio un roman de Danielle Steel !

    Non, je ne fais pas ma fayotte ! Allez, je vous laisse tranquille, à vendredi prochain les manias ! Bon week-end !

     


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