Auteur : Mia Downing

Format numérique

288 pages

Sorti le 19/09/2019

Résumé : Emma Walters n’a pas choisi d’être une espionne, mais lorsque son fou de père a été surpris en train de vendre des bombes aux mauvaises personnes, on lui a donné le choix : devenir une espionne ou pourrir en prison. Sa nouvelle vie excitante en tant qu’agent Kate Wells le devient d’autant plus lorsqu’elle découvre que son nouveau patron est l’agent – infiltré et enquêtant sur son père à l’époque – qui lui a fait découvrir le plaisir. Emma est déjà à moitié amoureuse du sombre et dangereux Chase Sanders. Elle ne veut rien de plus que finir ce qu’il a commencé, mais il est l’incarnation du diable. Et on ne fait pas de marché ou on ne tombe pas amoureuse du diable.

Si quelqu’un avait dit à Chase qu’il tomberait amoureux d’une certaine vierge lors de sa dernière mission, il l’aurait abattu sur-le-champ. Elle n’était rien d’autre qu’un dommage collatéral, bon sang ! Mais regarder la nouvelle espionne sexy se transformer en machine à tuer est trop difficile à supporter. Ainsi, lorsque les pouvoirs en place lui ordonnent de la former à la séduction pour sa première mission – voire sa dernière – il est mort de peur. Faire l’amour avec Kate, c’est la préparer à avoir des relations sexuelles avec un autre homme.

Chase doit trouver un moyen de permettre à Kate d’entrer et de sortir de sa mission sans mourir. Et sans tomber amoureux.

Avis de Chloé :

Pour commencer, j’aimerais remercier les éditions Juno Publishing pour ce SP.

Globalement ce livre est une petite déception, je ne m’attendais pourtant pas à grand-chose : juste à une histoire majoritairement tournée autour de la romance et donc facile à suivre. Sur ce côté facile à suivre c’est sûr que je n’ai eu aucun soucis : l’intrigue est totalement passée au second plan (voire au même au troisième ou quatrième) derrière la romance.

En fait, je pense que ce fait ne m’aurait pas tant gênée si la romance n’était pas plus une affaire de sexe que de sentiments. En effet, il ne se passe pas (à 2 exceptions près) 4 pages de roman sans qu’il n’y ait au moins 1,5 page de sexe.

Alors sur le principe je n’ai rien contre, mais sur 288 pages, ça en devient vraiment lassant (même si l’auteur a fait de son mieux pour couvrir un large spectre des fantasmes). Et c’est d’autant plus fatiguant que ce qui constitue le cœur de l’intrigue, la fameuse mission pour laquelle Kate se prépare, ne dure qu’une 20aine de pages (23 précisément). Donc on se retrouve avec toute une préparation (remplie de scènes de sexe) qui m’a donné le sentiment de n’avoir servi à rien au final. La mission qui était pour moi le cœur du roman a été beaucoup trop rapide, trop « facilement » réglée et c’est dommage.

Je n’ai pas grand-chose à reprocher aux personnages en soi, si certaines de leurs réactions à certaines situations peuvent paraitre exagérées, globalement ils sont cohérents. Malheureusement je n’ai pas trop accroché avec eux, leurs sentiments n’ayant pas été plus approfondis que ça en dehors de la sensualité et de la sexualité.

Globalement ce roman est donc une déception, surtout parce qu’il promettait d’être sympa.