• Interview de Ielenna

    Interview de Ielenna

     

    Bonjour Ielenna et bienvenue chez Lecture-mania

     

    • Pour commencer, peux-tu te présenter en quelques mots ?

     

    Bonjour, je suis Ielenna (avec un i majuscule, car certains ont tendance à penser que c’est Lelenna !). Comme on peut le présumer, il s’agit d’un pseudonyme que j’emploie depuis que j’ai posé les pieds virtuels sur l’internet, en 2006. Je me définis comme une auteur tout-terrain : je n’ai pas de genre de prédilection. J’écris aussi bien de la fantasy, que du fantastique, que de l’historique, de la SF, en passant par la fanfiction. Ne pouvant pas vivre de ma plume à ce jour, malgré les romans que j’ai publiés, je suis ergothérapeute libérale au quotidien.

     

    • Depuis quand écris-tu ?

     

    La réponse facile : depuis le CP ! Héhé. J’ai débuté par des poèmes, essentiellement, et des petites histoires qui n’allaient jamais au-delà de deux chapitres. Mais j’ai toujours ressenti ce besoin de raconter des histoires. Mes premiers écrits plus sérieux, plus poussés, ont vu le jour en 2006.

     

    • Combien de temps consacres-tu à l’écriture ?

     

    Cela dépend vraiment des journées ! J’ai un travail et une vie très prenante en général, mais j’ai l’avantage de ne jamais avoir été atteinte du fameux syndrome de la page blanche. Quand je suis libre de toute responsabilité, il m’arrive d’écrire 12h par jour ! Cela m’arrive évidemment très rarement… Certains jours, je n’écris pas, par manque de temps ou d’énergie. Mais je dirai 1 à 2h d’écriture quotidienne, en moyenne, concernant le processus de rédaction même. Car je suis plongée dans mes histoires et dans mes mondes la majeure partie de mes journées, ce qui contribue indirectement au travail d’écriture.

     

    • Quand tu as une idée, prends-tu des notes ?

     

    Cela dépend du support que j’ai sous la main. Cela m’arrive. J’ai des petits cahiers exprès pour ça. Mais parfois, je préfère visualiser clairement les scènes dans ma tête, pour m’imprégner pleinement des sensations et des émotions. Ça ressort toujours mieux à la lecture que de s’inspirer de notes purement descriptives.

     

    • Sur quel support écris-tu ? (Ordinateur, cahier…) 

     

    Ordinateur (ou tablette avec clavier). Car je suis trop lente à la main ! J’ai un cerveau qui fonctionne trop vite et seul le clavier me permet une cohérence, une harmonie, entre ma pensée et mon processus créatif d’écriture.

     

    • D’où te vient l’inspiration ? 

     

    De tout, de rien. De la musique, essentiellement. Mais aussi des rencontres au quotidien (j’ai la chance d’avoir un métier très social). De mes voyages, également. Des films, des BDs que je lis, etc. Je n’ai pas une seule source.

     

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    • Combien de temps mets-tu à écrire un livre ?

     

    Ahaha ! Hem. J’ai tendance à écrire de très gros livres, très fournis. Parfois des nouvelles, également. Donc c’est extrêmement variable ! Mon premier tome, j’ai mis 10 ans entre l’idée et la publication. Mais pour certains, la quantité de mots est telle que j’aurai pu presque découper le livre en 5 ! Ce qui m’aurait donné 2 ans par livre. Donc non, c’est extrêmement variable. Mais j’ai un rythme d’écriture extrêmement rapide. J’avais calculé qu’en 5 ans, j’écrivais en moyenne 600 mots par jour. En prenant comme mesure le fameux 50 000 mots du NaNoWriMo (événement qui propose d’écrire un roman en un mois), ça signifierait que j’écrirai un roman de 50 000 mots en 83 jours. Soit un livre de 100 pages tous les trois mois !

     

    • Fais-tu beaucoup de recherches pour tes romans ?

     

    Oui, beaucoup. J’y consacre des soirées entières, c’est passionnant. J’aime beaucoup les visites culturelles également, c’est très inspirant ! Mais je me laisse toujours une marge d’imaginaire.

     

    • Écoutes-tu de la musique en écrivant ? 

     

    Toujours. C’est indispensable.

     

    • Quand tu commences à écrire ton histoire, la connais-tu déjà en entier ou bien tu improvises au fur et à mesure ? 

     

    Je connais le début, le dénouement, quelques péripéties majeures, les grandes lignes, mais je me laisse toujours une marge d’improvisation. Certains passages transcrivent mon état d’âme sur un instant T, ça donne à l’écriture un côté cathartique qui m’est indispensable. Je ne peux pas imaginer planifier un roman de A à Z ! Je ne suis pas ingénieur ! Et mes histoires ne sont pas des robots.

     

    • Ta série fantasy, «  Les chroniques des fleurs d'Opale » comporte actuellement 2 tomes, du moins un tome coupé en deux. Pourquoi ce choix ?

     

    Parce que beaucoup trop gros pour être imprimé en une seule fois ! (468 pages et 534 pages, respectivement, avec une petite police d’écriture, en format A5). La partie 2 a d’ailleurs été officieusement nommée « référence de la brique littéraire » entre copines (sur une échelle de 1 à « partie 2 », à quel niveau se situe ton pavé ?). Les tomes ont quand même une raison d’être appelé ainsi. Donc ce n’est pas « tome I » et « tome II », mais vraiment « tome I – partie 1 » et « tome I – partie 2 ». Si j’avais pu n’en faire qu’un seul volume, je l’aurais fait. Mais ce n’était logistiquement pas possible. Et même si ça avait été possible, le livre aurait été trop cher à vendre. Je préférais qu’il reste accessible aux lecteurs.

     

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    • Combien de tome comportera la série ?

     

    Ce n’est pas encore déterminé. Chaque tome est indépendant. La série se déroule dans le même monde, mais avec des personnages différents, dans des époques différentes. Elle garde un fil de fond, des références d’un tome à un autre, mais ils ne sont pas dépendants les uns des autres. D’où le terme de « chroniques ». Les Fleurs d’Opale, c’est le nom d’une lignée de femmes, dont la première ancêtre est Diphtil, l’héroïne du premier tome. De ce fait, au fur et à mesure des tomes, on suit certaines de ses descendantes.

    Pour le moment, deux, c’est certain, puisque je suis en pleine rédaction du tome II. J’ai l’idée d’en faire 4, mais tout dépendra du succès rencontré. Si cela se trouve, après le tome II, j’en aurai marre et j’arrêterai là la série ! Ou à l’inverse, si elle marche du tonnerre, qui sait combien de tomes je pourrais écrire ! Donc rien n’est ancré, tout est possible encore.

     

    • Peux-tu nous parler de l'histoire ?

     

    C’est l’histoire d’un monde, très imprégné par la religion, car les Dieux (qui représentent les quatre éléments) aiment beaucoup se mêler des affaires des mortels. Chacun a créé son propre peuple et, comme beaucoup d’histoires, les peuples aiment beaucoup se faire la guerre entre eux ! Au milieu de ce bazar va naître Diphtil, une jeune fille du peuple de l’Air, et son village est rasé par la guerre, quand elle a dix ans. Elle parvient à s’enfuir et demande asile dans un monastère du peuple de la Terre (contre lesquels ils sont en guerre, donc). Le prêtre s’apprête à la tuer quand il se rend compte qu’elle porte sur son front une marque qui rejoindrait la prophétie d’un célèbre devin (dans ce monde, les prophéties sont très communes. Chacun a sa prophétie, son destin à suivre). N’ayant que ce moyen pour survivre, la jeune Diphtil se fait passer pour la Déesse qu’elle est censée représenter et va être enfermée dans ce monastère pendant plus de dix ans, manipulée par le prêtre qui la persuade que le monde extérieur est dangereux pour elle. Elle n’a qu’un unique contact avec l’extérieur : Astiran, un apprenti forgeron, qui, malgré la haine entre leurs deux peuples, lie une profonde relation d’amitié avec elle. Sauf qu’un jour, le frère de Diphtil, Naid, réapparaît une nuit et lui explique qu’elle est en danger : le prêtre projette de la tuer pour s’approprier ses soi-disant pouvoirs de Déesse. Même si eux ne croient pas en cette prophétie, ils doivent sauver la vie de Diphtil. Ils décident donc de s’enfuir, accompagnés par Astiran. Sauf qu’évidemment, tout le royaume se met à sa poursuite ! Le prêtre engage une mercenaire pour la traquer, le roi a mis une prime sur sa tête et les Dieux s’en mêlent pour ramener Diphtil à ses responsabilités. Sauf que la pauvre Diphtil est complètement inadaptée à ce monde qu’elle ne connaît plus, puisqu’elle a passé ses dix dernières années à lire et à prier. Elle, son rêve, c’est d’être normale ! De fonder une famille, d’habiter dans un petit cottage en bord de mer. Donc cette histoire, c’est essentiellement l’histoire de sa fuite, aussi bien de l’emprise des hommes et de son destin exceptionnel.

     

    • D’où t’es venue l'idée d'écrire cette histoire ?

     

    À partir d’un rêve. J’ai visualisé cette fillette aux cheveux rouges qui se faisait violenter par un prêtre, sur un autel, dans un lieu très mystique, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’elle portait un symbole qui faisait d’elle une Déesse. Quand je me suis réveillée, ce rêve m’a tellement hantée que je n’ai pas eu d’autre choix que de broder une histoire là-dessus.

     

    • Quelle personne selon toi, représente parfaitement tes personnages ?

     

    Comme acteur ? Oula. Fut un temps, je faisais effectivement un casting de mon histoire, mais c’était il y a dix ans ! Depuis, les acteurs ont changé de physique et ne correspondent plus du tout à l’image que je me faisais de mes personnages. Donc aujourd’hui, je n’associe plus d’acteur ou de célébrité à mes personnages.

     

    • Tu écris aussi des fanfictions. Est-ce quelque chose que tu as toujours fais ?

     

    J’ai le souvenir d’avoir écrit une fanfiction Pokémon quand j’avais huit-neuf ans, mais rien de sérieux. Mais non, pas du tout. Je me suis plongée dans la fanfiction bien après avoir commencé à écrire de « l’original ». J’ai fait le chemin inverse. Beaucoup croient que j’ai commencé avec des fanfictions et qu’ensuite j’ai dérivé vers la fantasy, car la fanfiction garde toujours cette mauvaise réputation de n’être que des écrits bas de gamme, pour les débutants en écriture. Mais contrairement à ce que certains pensent, c’est un exercice très difficile quand on veut bien le faire. Il est plus facile d’écrire dans un monde que l’on contrôle de A à Z et que l’on peut adapter pour certaines situations, plutôt que de respecter au millimètre près un univers connu, surtout quand le public est très calé !

     

    • Quel est le personnage de tes romans préféré et pourquoi ?

     

    Question piège ! Ahaha. Je n’en ai pas ! Je ne peux pas choisir ! C’est comme demander à une maman quel est son enfant préféré !

     

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    • Quel est le personnage que tu as eu le plus de mal à écrire et pourquoi ?

     

    Je n’ai pas forcément de mal à écrire mes personnages, mais certains échappent complètement à mon contrôle. Ils ont des réactions très inattendues. Les gens pensent qu’un auteur est maître de ses personnages, mais c’est complètement faux, à mon sens ! Mes personnages ont un caractère bien défini, qui répond à des expériences qu’ils ont eues par le passé. Donc parfois, je les « droppe » dans une scène et on verra ce qu’il adviendra ! J’essaie de les amener vers la finalité que j’attends, mais entre, ils m’arrivent qu’ils fassent n’importe quoi. Ils se mettent à insulter des gens, à partir boire un verre, à casser des objets, à se moquer d’autres, à initier une dispute… J’en ai deux, comme ça. Dans les Fleurs d’Opale, c’est Yûni, la sorcière immortelle, qui n’en a rien à faire de l’avis des autres, et que les millénaires ont rendu un peu folle. Et dans ma fanfiction, c’est Wolffhart, le professeur de métamorphose allemand, dans le genre génie anarchique orgueilleux. Quand ils apparaissent dans une scène, je ne peux rien prévoir à l’avance.

     

    • Quels sont tes autres projets ?

     

    J’en ai beaucoup trop pour une seule vie ! Il faudrait que je continue L’Ange et l’Hermine, qui raconte l’histoire d’une fille de notre époque qui se retrouve téléportée à l’époque de François Ier, c’est un roman historique avec beaucoup d’humour, car l’héroïne est une grosse impertinente ! J’ai des projets de SF, des histoires de loups-garous, de post-apo… Bref. Trop de projets.

     

    • Quels sont tes genres de lecture préférés ?

     

    La fantasy et l’historique.

     

    • Quel est le dernier livre que tu as acheté ?

     

    Les Épées de Glace, d’Olivier Gay. Je l’avais acheté en numérique, lors de l’OP Bragelonne en 2016. Mais je le voulais en papier. J’ai profité d’avoir exposé au même salon qu’Olivier, à Grésimaginaire, pour lui acheter un exemplaire qu’il m’a gentiment dédicacé.

     

    • Quel est ton ou tes auteur(s) préféré(s) ?

     

    Mireille Calmel, sans hésitation aucune.

     

    Ton portrait chinois en 10 questions : 

      

    Si tu étais… 

     

    Un animal ? Un lapin.

    Une couleur ? Du violet.

    Un film ? Écrire pour exister. (ou the Freedom Writers en version anglaise)

    Un livre ?Le Lit d’Aliénor, de Mireille Calmel.

    Une sucrerie ? Un chocolat noir fourré à la nougatine.

    Une personne célèbre ? Euh. Aucune idée.

    Une fleur ? Un œillet.

    Un de tes personnages ?  Diphtil !

    Une saison ?L’automne.

    Une chanson ? Certainement une chanson d’Evanescence.

    Un objet ? Une théière.

     

    Un dernier mot pour tes lecteurs ?

    Arrêtez de tricoter des poupées démoniaques. S’il vous plaît.

     

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