Beautiful Stranger

Christina Lauren

Éditions Hugo Roman

400 Pages

Résumé :

Après sa rupture avec son petit ami infidèle, Sara Dillon, au brillant parcours professionnel, quitte Chicago et file s'installer au cœur de Manhattan. Nouvelle vie, nouveau départ, nouvelle Sara: les hommes, c'est bien fini, du moins pour une relation durable. 

À peine arrivée, elle tombe en boîte de nuit sur un superbe spécimen masculin d'origine britannique. Max Stella, un bad boy de Wall Street, connu de tout New York pour son amour des femmes et cible idéale de la presse people. Jusqu'à ce qu'il rencontre Sara et qu'elle l'autorise à prendre des photos coquines, Max n'avait jamais envisagé de construire un couple. 

Désormais déterminé à devenir son Baeutiful Stranger, il invente une multitude de scénarios des plus ingénieux, au risque de se transformer en homme-objet, pour conquérir Sara, qui résiste. 

Entre l'excitation d'être surprise en public et le désir de combattre le charme viril de Max, Sara sait finalement qu'elle ne renoncera pas à tous les plaisirs que les hommes peuvent lui offrir... 

L’avis de Manue :

Sans grand suspens, aujourd’hui nous nous retrouvons avec la suite de Beautiful Bastard qui n’en ait pas vraiment une puisqu’ici, certes on retrouve nos deux personnages principaux Bennett et Chloé, mais l’histoire quant à elle se porte sur deux personnages pas vraiment du même acabit. Alors je vous l’avais dit la semaine dernière, je n’étais pas vraiment chaud patate pour rempiler pour un tome deux étant donné ma déception du premier. Mais une fois encore, je me suis montrée faible et j’ai cédé à l’appel des sirènes, enfin, pour être plus claire : j’ai ouï-dire pas des copines littéraires que les deux romans étaient totalement différents, que celui-ci était moins trash, mieux écrit, bien meilleur et tout un tas d’autres arguments digne d’un florilège. Enfin, en gros, on m’a dit que je faisais une grosse erreur en en restant là. Alors, je me suis dit : « Bon, après tout je ne perds rien ! Pourquoi rester sur une mauvaise note ? Tout le monde devrait avoir une seconde chance, non ? »

Je vous l’accorde, je suis trop bonne, je ne cesse de me le répéter et pour tout d’ailleurs, je suis du genre à rendre service facilement, à dire dix fois plus de « oui » que de « non », on appelle aussi ça être une bonne poire. Bref, passons, je suis revenue sur ma résolution et je l’avoue en grande partie parce que ma belle-sœur avait le fichier epub, eh oui, parfois on en profite pour se partager entre nous les romans numériques qu’on achète. Bah oui, les livres papiers on se les prête, mais difficile de se prêter un fichier numérique. Bon, ça reste dans l’usage privé du cercle familial, alors ne criez pas au scandale non plus ^^. Ouais, pis d’façon, j’ai pas à me justifier, je fais ce que je veux d’abord :p

Donc dans ce tome nous retrouvons Bennett et Chloé, mais surtout nous découvrons Sara Dillon, meilleure amie de Chloé venue habiter à New York pour travailler chez Ryan Media, mais surtout pour oublier son ex super connard de petit ami politicien de mes deux…enfin pas besoin de vous faire un dessin, c’est LE mec à qui on rêve toutes d’écorcher sa belle gueule d’ange ! Vous savez du genre à baiser tout ce qui bouge et à vous prendre pour une bille, le profil type du gars qui trempe son petit biscuit (si, si, ce genre de mec z’ont pas grand-chose là où je pense) partout ailleurs et qui revient la bouche en cœur en vous jurant un amour éternel. Pfffff… C’est bien connu : tromper, ça ne remet pas du tout en cause les sentiments…Mouais, à d’autres hein ^^ Enfin Sara est en pleine reconstruction personnelle : besoin de changer d’air, d’environnement de travail, et puis elle retrouve Chloé. Elle qui pensait se remettre sur les rails tout doucement va vite se retrouver désarmée face au charme de Max Stella, le playboy new-yorkais, l’homme que toutes les femmes s’arrachent et dont les conquêtes à répétition font surtout les choux gras de la presse people. Max est un businessman anglais, un bel étranger à l’accent à faire fondre n’importe quelle femme, c’est bien connu que les rosbifs, ils ont un aura, une distinction particulière, si vous voulez mon avis ça doit être le côté famille royale, titre de noblesse et tout le toutim so ringard et qui pourtant continue de faire rêver, car quelle enfant n’a jamais rêvée d’être une princesse ?

Alors la rencontre entre Sara et Max, c’est un peu comme Fukushima, une fusion intérieure, une attirance bestiale. Ils font connaissance lors d’une soirée en boîte de nuit et tombe immédiatement sous le charme l’un de l’autre et par un incroyable destin finissent par se glisser jusque dans un recoin où ils laissent leur désir les guider. Sara se laisse aller. Après tout, pourquoi se priver ? Ce n’est qu’un inconnu, rien de plus, une nuit sans conséquence, la première fois qu’elle se lâche vraiment et les sensations qui la parcourent sont intenses. A l’issue de cette nuit, leurs chemins se séparent. Pourtant Max n’arrive pas à l’oublier, Sara l’obnubile. Mais ce que Sara ignore en le quittant, c’est que leurs chemins seront amenés à se croiser à nouveau, car si Sara est la meilleure amie de Chloé, Max lui est celui de Bennett. Tiens, tiens… on comprend mieux ses manières pas vraiment chevaleresques en boîte de nuit, car on peut dire qu’il n’y est pas allé par quatre chemins. Une vraie bête de sexe ce Max. Il y a des bêtes de scène comme les showman, les chanteurs à succès doués pour se servir de leurs organes vocaux, et bien Max Stella lui est doué pour se servir de son organe or-bital. Mouhaha, on peut dire qu’il conduit Sara dans un autre champ gravitationnel.

Alors avec des infos comme ça, vous vous doutez bien que la suite va être assez explosive, si Sara est d’abord sur la défensive, elle va très vite abandonner ses restrictions. Elle prend le taureau par les cornes, car cet homme, elle le désire de tout son corps, de tout son être.  Cette scène en boîte de nuit l’a terriblement excitée. Sara accepte de revoir Max une fois par semaine pour un cinq à sept à condition uniquement qu’il n’y aucun lit alors autant vous dire que là l’imagination est au rendez-vous. Ouf, il n’est pas question de petite culotte Aubade, on l’échappe belle !

Clairement, j’ai trouvé ce roman beaucoup plus poétique, sensuel, sulfureux que son prédécesseur. Max m’a paru plus énigmatique, attirant et captivant que Bennett. Sara pour sa part est une femme forte et déterminée à s’affirmer, elle assume ses désirs petit à petit et se dévoile. C’est un personnage particulièrement touchant et au final leur association est une vraie explosion de chaleur. Leur couple est détonant.

Je n’ai pas retrouvé les défauts que j’avais notés pour Beautiful Bastard, alors certes, il y a quelques mots crus, mais c’est distillé finement aux fils des pages et pas de manière intempestive. On échappe aussi aux coquilles à répétition et je pense que la maison d’édition a dû prendre en compte les nombreuses critiques émises par les lecteurs à ce sujet alors on ne va pas s’en plaindre. La traduction rien à redire non plus. On alterne toujours entre les deux points vus des personnages, et ça, c’est vraiment une originalité bienvenue. Ça rend le récit plus dynamique je trouve. Ce n’est que mon avis. On notera aussi que bizarrement Chloé et Bennett m’ont plus intéressée dans ce tome-ci, et puis l’humour est une bouffée de fraîcheur. Je donnerais une mention spéciale à Georges, l’assistant de Sara qui m’a beaucoup fait rire ! Un personnage qui amène un peu de légèreté et une touche de bonne humeur au roman même s’il est un chouia caricatural.

Sans grande surprise, j’ai donc largement apprécié ce tome bien au-delà de son grand frère. Ce n’est pas non plus la lecture du siècle, soyons honnêtes, il n’entre ni dans mon top trois ni dans mon top ten. Je ne l’ai pas dévoré en deux jours à peine comme j’en ai l’habitude, je l’ai lu en six jours environ, c’est déjà bien. C’est une lecture agréable, plaisante, et pour le coup qui se rapproche davantage de ce que je considère comme appartenant à l’érotisme.

Par contre, la fin m’a paru plutôt brutale. C’est toujours le problème avec les one-shot. En quatre cents pages, difficile de développer autant une relation qu’en trois ou quatre tomes comme certaines sagas que vous devez bien connaître maintenant faute d’en entendre parler de partout.  En même temps, ça évite de tomber dans certains travers, le risque à s’épancher c’est de lasser et que l’histoire devienne trop prise de tête. Là, ce n’est pas le cas, leur relation est vraiment intéressante et plus adulte que ne l’était celle de leurs acolytes. D’ailleurs, c’est assez drôle de voir Bennett et Chloé donner des conseils à leurs amis ou encore les sermonner… Hum… Hum… vraiment mal placés pour parler ceux-là. Pour imager, (j’aime bien, mais cette fois j’ai choisi quelque chose qui ne soit pas situé en dessous de la ceinture, bah oui des fois c’est bien de se renouveler, je ne voudrais pas vous lasser ^^) le couple Bennett/Chloé, c’était des bougies, à côté Sara et Max, ce sont des lampadaires. Rien à voir. Je crois que le tome 1 était un tour de chauffe pour Christina Lauren et qu’avec ce tome 2, elles ont enfin trouvé leur rythme de croisière  et affiné leur style.  En tout cas, je pourrais bien être amenée à relire ce tome une seconde fois, pourquoi pas.

C’est tout pour clore cette semaine les manias ! Comme chacun de vous l’aura sûrement remarqué les fêtes approchent à grands pas et surtout Noël est dans cinq jours donc quoi de mieux à faire que vous souhaitez à tous un joyeux noël ? Alors joyeux noël ou happy christmas pour les rosbifs xD On ne dirait pas, mais j’adore tout de même nos voisins anglophones, seulement j’aime bien taquiner !

Bon week-end, et pour ceux qui font des courses de dernière minute, bon courage ! Croyez-moi, il vous en faudra ! Bonnes fêtes à tous, de toute manière, je repasserai sur Facebook pour noyel :)

Xoxo.