• Un serment d'automne

    Auteur : Laure Allard-D’Adesky

    Editeur : Anyway Editions

    Format numérique

    31 pages

    Sortie : 30 octobre 2017

     

    Résumé :

    « Fais-moi le serment que quoi qu'il advienne, quels que soient les chemins que nous aurons pris, et même si nous venions à être séparés, chaque année nous nous retrouverons sous ce chêne à l'automne, lorsque ses premières feuilles tomberont. » voici le serment qui lie Artus et Elvire, deux lycéens qui s’aiment avec la fougue de l'adolescence. Mais un jour un drame les sépare. Des années plus tard, Elvire fera une rencontre qui bouleversera sa vie à jamais.

     

    Avis de Mely :

    Je découvre la plume de Laure Allard-D’Adesky avec cette nouvelle et cela a été une jolie découverte de par le style, mais aussi par le message derrière.

    En 2004, Elvire et Artus se rencontrent au lycée et ne se quittent plus. Ils s’aiment, sont heureux et font des projets pour l’avenir. Mais un soir, leurs projets prennent fin de manière dramatique.

    Dix ans plus tard, des vies ont changé, des vies doivent continuer même si les souvenirs sont encore présents, des souvenirs de joie et de tristesse. Elvire revient au pensionnat après l’avoir évité pendant des années. Les souvenirs vont ressurgir, les émotions vives ne l’ont toujours pas quittée, mais après toutes ces années, une pointe d’espoir va apparaître.

    D’habitude, je ne lis pas trop de nouvelles, parce que tout se passe trop vite, il n’y a pas assez de points développés, mais ici, je n’ai pas eu cette impression. Oui, tout se passe en une trentaine de pages, mais les points importants sont très bien développés et le message y est très clair : savourer les moments de bonheur, profiter de la vie.

    Une certaine partie pourrait être invraisemblable, mais cette nouvelle a un côté si mystérieux que cela ne m’a pas paru absurde, au contraire, je me suis laissée emmener par cette atmosphère fantastique.

    Un merci à Anyway Editions pour ce SP.


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  • What Light

    What Light

    De Jay Asher

    Editions Michel Lafon

    Format numérique

    285 pages

    Sortie le 12 octobre 2017

     

    Résumé :

     

     

    La famille de Sierra gère une ferme de sapin de Noël dans l'Oregon. C'est un cadre plutôt bucolique pour une fille qui grandit ici. Sauf que chaque année ils rejoignent leur seconde maison en Californie pour vendre leurs lots de sapin de Noël pour la saison. Ainsi, Sierra vit deux vies: sa vie dans l'Oregon et sa vie à Noël. En laisser une, entraîne toujours un manque.

    Jusqu'à ce Noël particulier, quand Sierra rencontre Caleb, et une vie en éclipse une autre.

    Caleb n'a pas la réputation d'être un garçon parfait: il y a quelques années de ça, il a commis une énorme erreur et a payé pour cela depuis. Mais Sierra voit au-delà du passé de Caleb et devient déterminée à l'aider à trouver le pardon et, peut-être, la rédemption. Les désapprobations, les fausses idées et les soupçons tourbillonnent autour d'eux, Caleb et Sierra découvrent alors la seule chose qui transcende tout le reste: le véritable amour.


    L'avis de Nanou :

    Jay Asher  est un auteur dont j'ai beaucoup entendu parlé pour son roman "13 Raisons", mais que je n’avais encore jamais lu.

    Alors quand j'ai découvert le résumé de What light et qu'il m'a plu, je me suis dit que c’était l’occasion de découvrir cet auteur.

    Ce roman est vraiment parfait à cette période de l'année !

    Sierra à deux maisons : une dans l'Oregon et une autre en Californie où sa famille vend leurs sapins de Noël en fin d’année.

    Lorsque la période des fêtes arrive, elle quitte sa vie, son école, ses amis pour suivre ses parents et cela depuis toute petite. Même si elle est triste de quitter ses amis de l'Oregon, elle est contente de retrouver ceux qu'elle s'est faits en Californie et qu'elle ne voit qu'une fois par an.

    Mais cette année est particulière, car c'est peut-être la dernière en Californie et surtout, Sierra rencontre Caleb.

    J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture.

    L'auteur nous plonge divinement dans sa romance de Noël.

    Sa plume est fluide et simple. C'est tellement bien décrit, qu'on s'imagine très facilement dans la période de Noël.

    On s'attache très vite à Sierra. C'est une jeune fille douce, aimante et qui ne juge pas les gens.

    Malgré les rumeurs sur Caleb, elle décide de se faire sa propre opinion et ne se laisse pas influencer.

    Caleb, quant à lui, nous fait fondre dès le début avec son comportement et ses actions.

    What Light est tout à fait le genre de roman qui se lit tranquillement à cette période sous une couette ou au coin du feu. Je vous conseille de le lire !

     

    Merci aux Éditions Michel Lafon pour ce service presse.

     

    Note 4/5

     

     


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  • Interview de Liliane Fournier

    Bonjour Liliane et bienvenue chez Lecture-mania

     

    • Pour commencer, peux-tu te présenter en quelques mots ?

    Je suis Languedocienne d’origine et je vis en Corse depuis 13 ans parce qu’un jour, mon chéri et moi avons décidé de tout plaquer et de venir vivre sur la plus belle île du monde (si, si, je n’exagère pas). Je suis éducatrice en développement durable, je travaille avec des enfants auxquels j’essaie de transmettre mon amour de la nature et la notion d’écocitoyenneté.

    Je suis profondément rurale, la nature est ma source d’énergie.

    Je suis artiste « multifonction », j’écris bien sûr, mais mes premières amours étaient l’art graphique, le dessin, et maintenant le pastel et l’aquarelle. Il m’arrive aussi de chanter.

    Je suis une infâme bordélique, passionnée de chevaux (il y a presque toujours un cheval dans mes histoires) et depuis 10 ans, je fais du rallye automobile en tant que copilote (pilote plus rarement) et j’adoooore ça !

     

    Depuis quand écris-tu ?

    Depuis toujours. J’ai des stocks de romans, ébauchés ou plus avancés, dans mes tiroirs.

     

    • Combien de temps consacres-tu à l’écriture ?

    Ça dépend du temps dont je dispose et de ce que j’écris, ça va de quelques minutes par jours à plusieurs heures. Mais il m’arrive de ne pas écrire une ligne pendant des semaines.

     

    • Quand tu as une idée, prends-tu des notes ?

    Oui. J’écris le premier chapitre et je note les lignes principales de l’intrigue, quand c’est pour un nouveau roman. Et quand c’est pour quelque chose que je suis en train d’écrire, je griffonne dans un des cahiers qui me suivent partout. Où ça se complique c’est quand les idées me viennent quand je suis sous la douche et c’est presque toujours le cas, c’est terrible ! Il m’arrive de garder un carnet à portée de main dans la salle de bain !

    Interview de Liliane Fournier

    • Sur quel support écris-tu ? (Ordinateur, cahier…) 

    Sur ordi. Mais comme je l’ai dit plus haut si je n’ai pas de clavier à proximité, j’ai toujours un cahier.

     

    • D’où te vient l’inspiration ? 

    De tout. Une personne que je croise, une phrase que j’entends, une situation que je vis, des rêves…et surtout, les voyages.

     

    • Combien de temps mets-tu à écrire un livre ?

    Entre deux mois (rare) et deux ans. J’aime bien peaufiner mes textes jusqu’à ce que tout soit fluide.

     

    • Fais-tu beaucoup de recherches pour tes romans ?

    C’est indispensable. Pour Andalou, j’ai lu et visionné beaucoup de document sur la tauromachie. L’action se passe en 1987, il fallait que les musiques dont on parle soient au top 50 cette année-là, le profilage en était à ses balbutiement, le terme de « serial killer » venait à peine de voir le jour aux USA, le modèle de révolver que l’on confie à Mathilde venait juste d’équiper les policiers, j’adore soigner ce genre de détails.

    Pour la suite, Lettres andalouses (titre provisoire), sur laquelle je travaille en ce moment, je me suis plongée dans l’histoire des sévillans partis en Amérique au 16eme siècle, je suis partie en Andalousie pour visiter les ganaderias, savoir comment on y travaillait avec les taureaux et les chevaux.

    Pour Scottish trip, ma prochaine sortie, je suis allée en Ecosse, je me suis documentée sur les différentes étapes de la production d’un disque, ou les meilleures lignes de basse du rock…

     

    • Écoutes-tu de la musique en écrivant ? 

    Non. J’aime les bruits de la nature ou le silence. Mais il m’arrive d’écouter les musiques qui apparaissent dans l’histoire que j’écris et ça va du flamenco pour lettres andalouses, au rock de Muse pour Scottish trip.

     

    • Quand tu commences à écrire ton histoire, la connais-tu déjà en entier ou bien improvises-tu au fur et à mesure ? 

    J’aime bien être surprise par ma propre histoire ! Il y a une intrigue policière dans Andalou : je l’ai commencée sans avoir la moindre idée de l’identité de mon meurtrier ! Et quand je l’ai enfin trouvé, j’ai reconstruit toute l’intrigue pour balader mon lecteur sur de fausses pistes !

    Je laisse beaucoup faire mes personnages et l’histoire s’enrichit de rebondissements imprévus. J’ai déjà essayé de bâtir une trame et de m’y tenir. Mais c’est très castrateur pour ma créativité. J’ai besoin de liberté. Mais cette manière d’opérer demande souvent plus de travail, parce qu’il faut remettre de la rigueur dans la structure du roman qui risque de partir dans tous les sens.

     

    D’où t'es venu l'idée d'écrire, « Andalou », ton roman policier sorti aux Éditions Hélène Jacob ?

    Tout le background de l’histoire est réel. Un ami, ancien directeur des arènes de Béziers m’avait dit un jour, en parlant d’un célèbre torero, beau gosse de l’époque : un jour, je vous présenterai un homme, un vrai ! Je n’aime pas la corrida alors j’ai toujours décliné l’invitation. Un jour, j’ai vu sa photo (il était vraiment canon) et je me suis demandé si un homme qui faisait ce métier aurait pu me séduire malgré tout ce qui nous opposait.

     

    • On peut également retrouver ta plume, avec le tome 1 et 2 de « Pas froid aux yeux » en auto-édition. Ces nouvelles sont d'un autre genre, l'érotisme. Est-ce un genre que tu as toujours voulu écrire ?

    Les nouvelles sont surtout des histoires de rencontres. Le sexe n’est pas l’essentiel, c’est un ingrédient incontournable. Il tend le récit (comme une érection tend la toile d’un pantalon oserai-je !!), ça permet de monter en puissance, comme on aimerait que ce soit le cas lorsqu’on rencontre un homme (ou une femme) qui nous plaît. C’est aussi un défi de rendre ces scènes chaudes et sensuelles sans tomber dans le lourdingue ou le mièvre. J’aime bien ça !

    Il y aura du sexe dans Scottish trip et dans les lettres andalouses. Mais encore une fois, ce n’est pas une fin mais plutôt un moyen. Raconter une histoire de couple sans parler de ce qui se passe dans la chambre (dans la voiture, dans les champs ou dans les balles de foin aussi !) serait un récit incomplet, le sexe est une composante essentielle du couple, il est le théâtre de conflits, de hiérarchie, de dominance, de blessures personnelles, de générosité, d’égoïsme…Le sexe, c’est le moment de vérité, celui qui révèle notre vraie nature. Ce serait bête de ne pas l’utiliser pour construire la personnalité des personnages.

    Et puis nous vivons des temps compliqués, la société serpente entre pornographie et puritanisme, l’érotisme est un gardien de nos libertés.

    Écrire de l’érotisme me sert aussi à faire passer un message : le sexe, ce n’est pas dégradant, ce n’est pas obscur, ce n’est pas prendre ou perdre le pouvoir ! On a le droit d’aimer cela, même quand on est une femme. Mes héroïnes sont libres, elles ne sont que sous l’emprise de leur passion, je combats le schéma dominant/soumise trop présent à mon goût dans la littérature érotique actuelle et qui donne une image de la sexualité féminine (et masculine) très réductrice et très machiste.

    Interview de Liliane Fournier

    • Penses-tu t’essayer à un autre genre ?

    Oui, bien sûr. Le polar parce qu’il me permet de changer de peau. Une autre histoire est en train de germer où il pourrait ne pas y avoir de sexe, juste une tension psychologique entre deux personnes.

     

    • Quel est le personnage de tes romans préféré et pourquoi ?

    Ça c’est très difficile comme question, je les aime tous.

    J’ai un faible pour Gaetano, mon torero, ce n’est pas un brun ténébreux, c’est un brun lumineux ! Il a une personnalité atypique, c’est un séducteur mais il n’est pas prétentieux, il n’est pas violent comme le supposerait son métier, il a aussi quelques fêlures comme on le découvrira dans la suite. J’aime également JP, le marin, héros d’une de mes nouvelles (Les îles Sanguinaires), trop timide pour oser séduire, et Paul, l’homme des bois qui a décidé de ne plus parler (pur automne)

     

    Quel est le personnage que tu as eu le plus de mal à écrire et pourquoi ?

    Mathilde/Pinky, parce qu’elle est mon double mais il fallait que je l’émancipe de ma personnalité pour qu’elle évolue. Le passage de « Pinky » à « Mathilde » m’a beaucoup aidée.

     

    • Quels sont tes autres projets ?

    Scottish Trip sortira chez Hélène Jacob le 26 mars 2018.C’est l’histoire d’une jeune femme qui se fait larguer par son amant à son arrivée à Edimbourg et qui décide malgré tout de faire en solitaire le voyage qu’elle envisageait à 2. Elle va faire de nombreuses rencontres qui vont changer sa vie. Lettres andalouse (la suite d’Andalou) est en réécriture pour une probable sortie en 2019. En ce moment, j’écris aussi une romance dont l’action se passe dans le monde du rallye.

    J’espère également exposer mes créations graphiques en 2018. Un calendrier pourrait voir le jour avant noël, si j’arrive à trouver du temps.

     

    • Quels sont tes genres de lecture préférés ?

    Je lis vraiment de tout avec une préférence pour les romances, (pas trop la dark parce que le monde dans lequel nous vivons est suffisamment sombre comme ça !) et les polars, je n’accroche pas à la bit-lit, je ne sais pas pourquoi, les vampires ne me font pas frissonner !

    Interview de Liliane Fournier

    • Quel est le dernier livre que tu as acheté ?

    Good Lord de Laure Elisac., je crois, j’ai rempli ma PAL pendant le mois des indés !

     

    • Quel est ton ou tes auteur(s) préféré(s) ?

    Elisabeth Georges, John Steinbeck, Fred Vargas, Emily Brontë, Philippe Djian, John Irving, Laure Elisac…et beaucoup d’autres

     

    Ton portrait chinois en 10 questions : 

      

    Si tu étais… 

     

    Un animal ? mon chat

     

    Une couleur ? le rouge

     

    Un film ? Le grand bleu

     

    Une sucrerie ? de la réglisse

     

    Une actrice ? Audrey Hepburn

     

    Une fleur ? une hellébore de Corse

     

    Un de tes personnages ?  Mathilde, of corse

     

    Une saison ? l’automne

     

    Une chanson ? One de U2

     

    Un livre ? un livre de coloriage

     

     

    Un dernier mot pour tes lecteurs ?

    Pour ceux qui n’ont pas encore tenté Andalou, je voudrais leur dire qu’ils peuvent se lancer sans crainte, même s’ils adorent les animaux (comme moi), le milieu de la corrida n’est qu’un prétexte à se moquer de l’homme qui se veut super macho mais qui n’hésite pas à s’habiller en papillote de noël avec des bas de soie !

    Vous pouvez retrouver mon univers sur mon blog https://lilireve.jimdo.com/ ou sur ma page auteur de FB https://www.facebook.com/Liliane.Fournier.auteur/

     

    Sa page facebook : Ici

    Son blog : 

    Acheter ses romans :Par ici

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  • La ligne du coeur

    Auteur : Léane Morton – Charlene Kobel

    Auto-édition

    Format numérique

    357 pages

    Sortie : 14 décembre 2017

     

    Résumé :

    Ashton et Hailey n'étaient pas censés se rencontrer. Des débuts chaotiques lors d'une soirée en boîte de nuit auraient dû sceller ce premier contact.

    Pourtant, le destin ─ avec la complicité de la meilleure amie de Hailey ─ va s'évertuer à les remettre sur le chemin l’un de l'autre.

    Finiront-ils par céder à leur attirance ?

     

    Avis de Mely :

    Avant de commencer, je souhaite grandement remercier Léane Morton et Charlene Kobel pour ce service presse et pour leur confiance !

    La couverture toute simple et le résumé ont titillé ma curiosité et encore une fois, j’ai bien fait de m’y fier, car j’ai terminé cette lecture avec un sourire aux lèvres. En même temps, comment ne pas l’avoir ?

    Quand deux personnes têtues se rencontrent et que l’attirance fait son apparition, qu’est-ce que ça donne ? Eh bien, des échanges bouillonnants, drôles et osés ! Hailey et Ashton (hmmm, j’aime bien ce prénom) se croisent pour la première fois lors d’une soirée en boîte, et c’est là que le destin s’en mêle. Ou peut-être les amis… Ces deux personnages ont des caractères légèrement différents, mais qui se complètent très bien.

    Commençons par Hailey : elle a 22 ans, elle travaille pour un cabinet d’avocats dont le sérieux est le mot d’ordre. Son passé douloureux a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui, une jeune femme qui doute et qui a peu confiance en elle. Ashton a 28 ans, coiffeur et patron du salon, j’ai craqué assez rapidement pour cet homme avec ses manières (surtout avec une certaine cliente), son caractère (un homme comme je les aime.)

    Le gros point positif est l’alternance de point de vue. D’un côté, cela nous permet d’en apprendre plus sur nos deux personnages : ce qu’ils cachent, leurs pensées, leurs sentiments… Bref, ils n’ont pas vraiment de secrets pour les lecteurs. De l’autre côté, ça nous permet de savourer les réactions quant à leurs échanges, notamment par SMS. Les deux auteurs ont vraiment eu la bonne idée de mettre en place cette alternance de point de vue, on a vraiment l’impression de connaître nos deux héros, qu’ils n’ont aucun secret pour nous.

    La ligne du cœur est un livre que je conseillerai sans le moindre problème et que je relirai avec plaisir. L’histoire est certes classique, mais plus d’une fois je me suis surprise à sourire, à rire, à grogner, à stresser, à ressentir toute une palette de sentiments contradictoires en l’espace de quelques pages. La ligne du cœur est une lecture sans prise de tête qui vous fera passer un bon moment !


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  • Le constance de l'étoile polaire

    Auteur : Diana Peterfreund

    Editeur : Collection Infinity

    Format numérique

    Sortie : 22 novembre 2017

     

    Résumé :

    Il y a de cela quelques générations, une expérience génétique ayant mal tourné a provoqué la Réduction, qui a décimé l'humanité ; une noblesse Luddite a émergé des cendres et a interdit presque toute forme de technologie.

    Dans ce monde, Elliot North a toujours su où se trouvait sa place. Quatre ans auparavant, elle a refusé de s'enfuir avec son amour d'enfance, le domestique Kai, préférant choisir les obligations qui la liaient au domaine de ses parents plutôt que l'amour. Depuis, le monde a changé. Les post-réductionnistes s'efforcent de remettre en marche le progrès ; quant au domaine d'Elliot, il meurt petit à petit, l'obligeant à louer ses terres à Cloud Fleet, un mystérieux groupe de constructeurs de navires dont fait partie un explorateur renommé, le Capitaine Malakai Wentforth - Kai, son amour de jeunesse, devenu presque méconnaissable. Et tandis qu'Elliot se demande si c'est une deuxième chance qui se présente, Kai, lui, semble déterminé à montrer à Elliot tout ce qu'elle a perdu lorsqu'elle a choisi de le laisser partir.

    Mais bientôt, Elliot découvre que son vieil ami cache un secret si important qu'il pourrait changer leur société... ou la mettre à genoux. Et une nouvelle fois, elle doit faire face à un choix : s'accrocher aux croyances qui ont forgé son éducation, ou unir sa destinée à celle du seul garçon qu'elle a jamais aimé, même si elle l'a perdu pour toujours.

    Inspiré du roman de Jane Austen, PersuasionLa constance de l'étoile polaire est une romance à couper le souffle où l'enjeu est d'ouvrir son esprit au futur, et son cœur à la seule personne qui est capable de le briser.

     

    Avis de Mely :

    Un grand merci à la Collection Infinity pour ce service presse.

    Je dois avouer que je ne sais pas trop quoi dire sur cette lecture. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais je n’ai pas non plus adoré comme certains.

    Le monde développé par Diana Peterfreund est très intéressant : un monde futuriste où la technologie a régressé. Après cette Réduction, la société a vu l’émergence de différentes « classes » comme les Luddites et les Posts. Ce monde est vraiment complexe et quand on en découvre toute la profondeur, j’ai trouvé ça vraiment intrigant, et quelque part assez sombre.

    C’est dans ce monde qu’évoluent Elliot et Kai, deux personnages qui se connaissent depuis l’enfance, qui s’aiment, mais qui ne font pas partie du même « groupe. » Elliot est d’une loyauté sans pareil avec sa famille et qui se sacrifie pour les aider (alors qu’elle ne l’ait pas du tout.) C’est un personnage très mature, qui aide à la vie de sa maison, qui protège comme elle peut les personnes travaillant sur sa propriété contre son père qui est un tyran.

    Quand Kai revient, la situation est un peu bizarre au début. Elliot doit faire face à la colère et à la méchanceté de son ami d’enfance, même si elle avait des raisons de refuser la proposition de son ami. C’est un Kai adulte et amer que nous découvrons. Il est totalement différent du Kai que l’on découvre à travers les lettres et j’ai été intriguée par ce personnage. Il est difficile de savoir qui est réellement Malakai Wentworth, qui se cache vraiment derrière cette façade.

    L’histoire est sympathique, on espère que Elliot et Kai vont pouvoir s’expliquer et arranger les choses, certaines idées étaient intéressantes, mais j’ai trouvé que certaines n’étaient pas assez exploitées. Certains conflits se résolvent… je ne vais pas dire d’un claquement de doigts, mais presque. Je n’ai pas réussi à me plonger totalement dans l’histoire comme cela m’arrives les trois quarts du temps. C’était une lecture sympathique, mais je n’en garderais pas un souvenir impérissable.


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