• Vertig

    Auteur : Laureline Eliot

    La Condamine

    Format numérique

    340 pages

    17 Octobre 2019

     

    Résumé :

    Saura-t-elle lâcher prise ?

    Pour Ava, la gentillesse est une faiblesse. Déterminée et inflexible, elle ne vit que pour VertiG, l'entreprise qu'elle a fondée et qui fournit à ses clientes des accompagnateurs masculins. Dévouée corps et âme à son agence, Ava ne cherche pas à se faire d'amis et l'amour est un sentiment qu'elle a banni de son existence.



    Oliver est son opposé. Chaleureux et sociable, il est très attaché à ses proches et à sa famille, mais malgré leur soutien, il traverse une période de crise personnelle et professionnelle. En attendant de trouver sa véritable voie, il accepte un emploi chez VertiG.



    Au contact l'un de l'autre, Ava et Oliver vont découvrir qu'ils possèdent tous deux des failles qui les fragilisent. Et les rapprochent. Réussiront-ils, ensemble, à les combler ?

     

    Avis de Nikki :

    Je remercie Laureline Eliot  et la Condamine pour ce service presse.

    J’avais vu et revu passer la couverture sur les réseaux sociaux et j’avais mis dans un coin de ma tête la mention « lire ce livre ». Puis l’auteur est venu discuter pour les interviews et de fil en aiguille, elle m’a proposé son roman en service presse. Autant dire que j’étais en joie.

    Il m’a fallu un moment pour trouver le temps de me plonger dedans, mais une fois que mes yeux ont commencé à parcourir les lignes de Vertig, je n’ai plus lâché le livre. Enfin ma liseuse J

    On rencontre Ava, une jeune femme qui ne vit que pour son entreprise « Vertig ». Elle assume parfaitement sa vie, ne cherche pas l’amour et ne souhaite que des coups d’un soir. Elle est une chasseuse qui change de proie à son bon vouloir. J’ai apprécié que la femme soit un loup et non un agneau.

    Elle est indépendante, froide, tout le contraire d’Olivier qui lui est chaleureux.

    La rencontre entre les deux va forcément être explosive. Surtout quand Ava découvre que l’homme avec qui elle a couché n’est autre que son nouvel employé.

    Ce genre d’histoire ne peux échapper à certains clichés de la romance. On se doute dès le début qu’Olivier va briser la glace qui s’est formé autour de Ava, que l’histoire va se concentrer sur l’évolution de leur couple.

    Je ne suis pas le public de base pour ce genre de livre et pourtant. Les personnages sont attachants, même Ava. On a plaisir à découvrir ce qu’elle cache sous la surface. Olivier est personnage masculin qui a tout pour plaire. J’aime les hommes doux, attentionnés.

    J’ai été happée par l’histoire, par le traitement psychologique des personnages et par la plume de Laureline qui pour une première fois à mis la barre très haut.


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  • Chapitre 1

    Gosse de riche

    C

    Somalie, sud de Mogadiscio, octobre 2013

    ela faisait plusieurs jours maintenant qu’elle était enfermée dans ce trou à rats. Alyssandra ruminait les événements qui avaient conduit à sa capture. Quelle idiote elle avait été ! Elle n’aurait jamais dû céder au caprice de cette pimbêche de Kelsey Ewing. Elle l’avait pourtant prévenue que la région n’était pas sécurisée, prenant le temps de lui expliquer que les islamistes shebabs[1] étaient nombreux dans les zones rurales et qu’il était dangereux de s’aventurer hors de Mogadiscio. Trois semaines auparavant, les Navy Seals[2] avaient tenté de capturer un chef shebab lors d’une opération amphibie sur la côte somalienne. Le commando avait débarqué sur une plage de Barawe, une ville portuaire contrôlée par les insurgés islamistes et située à 180 km au sud de Mogadiscio. Les Seals avaient réussi à s’approcher furtivement de la villa visée, mais ils avaient été repérés alors qu’ils pénétraient dans l’enceinte du bâtiment. S’en était alors suivie une intense fusillade ponctuée de violentes explosions de grenades. Pour éviter des pertes civiles, les Seals avaient interrompu la mission sans avoir pu s’assurer que leur cible avait été éliminée. Heureusement, le commando américain avait pu décrocher au complet et aucune perte n’avait été à déplorer. Depuis ce que les shebabs considéraient comme une victoire, ils se faisaient de plus en plus audacieux.

    Mais cette gosse de riche avait exigé de se rendre sur un spot de plongée au sud de Mogadiscio, car elle s’ennuyait dans la villa sécurisée qu’elle occupait avec son père. Comme si la Somalie était le lieu idéal pour faire de la plongée ! Alyssandra ne comprenait toujours pas pourquoi Murphy Ewing avait emmené sa fille avec lui alors qu’il allait négocier des contrats d’armement entre sa société et le gouvernement de la République fédérale de Somalie. Au lieu de rester sagement à Miami, à faire la fête avec ses amis de la jet-set, cette blondasse décolorée avait suivi son paternel et même entraîné deux de ses copines, aussi détestables qu’elle, pour leur offrir un peu de dépaysement ! Question dépaysement, elles étaient servies maintenant ! Et, à cause de son caprice d’enfant gâtée, quatre hommes avaient été tués !

    L’attaque avait été soudaine. Les deux Hummer venaient de se garer devant l’embarcadère où les attendait un bateau. Alyssandra n’avait pas encore éteint le moteur du second véhicule que le service de sécurité avait déjà pris position près du ponton. Elle avait demandé à Kelsey de patienter le temps qu’elle ait vérifié le périmètre. Mais les trois Américaines avaient sauté hors du 4 × 4 et s’étaient dirigées vers le bateau sans se préoccuper de ses conseils de prudence. Furieuse, Alyssandra s’était empressée de verrouiller les véhicules et de courir derrière le trio. Alors que les jeunes femmes étaient sur le point de monter à bord de l’embarcation, Kelsey, en vraie fille à papa pourrie gâtée, avait exigé qu’Alyssandra rebrousse chemin pour aller chercher son équipement de plongée, qu’elle avait oublié dans le second Hummer. En maugréant, la jeune femme s’était exécutée. Alors qu’elle revenait avec son chargement sur l’épaule, tout avait subitement basculé.

    Quand elle avait entendu les premiers coups de feu, Alyssandra n’avait pu que hurler « Couchez-vous ! ». Elle avait tenté de dégainer l’arme qu’elle portait toujours sur elle, mais le temps qu’elle jette les bouteilles de plongée pour mettre la main à son holster de cheville, les quatre hommes du service de sécurité étaient déjà morts et le pilote du bateau tenait en joue une Kelsey terrifiée. Encerclée par cinq shebabs, la rage au cœur, Alyssandra s’était rendue sans même avoir pu faire usage de son arme.

    Après leur avoir bandé les yeux, les terroristes les avaient emmenées, dans leur propre Hummer, vers une destination inconnue. Le trajet avait duré environ trois heures ; on les avait ensuite fait sortir du véhicule et enfermées dans cette prison.

    La pièce où la jeune femme était séquestrée sentait la poussière et le renfermé. Plongée dans l’obscurité complète, il était impossible d’y discerner ne serait-ce qu’un rayon de soleil ou une lueur, même infime. Alyssandra ne savait ni où elle se trouvait, ni depuis combien de temps durait sa détention. Trois jours ? Trois jours et demi, peut-être ?

    À quatre reprises, les shebabs étaient venus. Chaque fois, c’était la même chose : ils la tiraient de sa geôle, lui posaient des questions auxquelles elle ne répondait pas, la rouaient de coups tout en l’insultant puis la ramenaient à sa cellule, jetant une gamelle avec un peu de nourriture sur le sol avant de verrouiller la porte. Alyssandra avait une bonne connaissance des coutumes de la région et possédait d’excellentes notions des différentes langues et dialectes du pays. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle servait, entre autres, d’interprète à Kelsey Ewing. En ne montrant pas qu’elle comprenait les paroles que les terroristes échangeaient, elle espérait pouvoir glaner quelques renseignements utiles.

    Elle avait rapidement saisi les intentions de leurs kidnappeurs. Ils avaient ciblé la fille de Murphy Ewing pour exercer un chantage sur son père et obtenir des armes performantes à moindre coût. Dès leur première visite, la jeune femme avait compris que ces hommes n’hésiteraient pas à abuser d’elle, aussi avait-elle mis au point une stratégie pour retarder l’inévitable. Elle ne doutait pas que le gouvernement américain ferait tout son possible pour obtenir leur libération, en négociant une rançon ou en envoyant un commando des forces spéciales. Il fallait gagner du temps.

    Les kidnappeurs n’avaient aucune raison de s’abstenir de violer les femmes, surtout les femmes occidentales. En revanche, les relations avec une femme « impure » leur étant interdites, il était judicieux de leur faire croire qu’elle était indisposée. Aussi Alyssandra s’était-elle blessée volontairement avec un bout de métal tranchant et avait-elle maculé son pantalon cargo de sang au niveau de l’entrejambe. Elle n’était sortie de son mutisme que pour réclamer, à grand renfort de gestes, puisqu’elle n’était pas censée pouvoir se faire comprendre autrement, des protections périodiques. Le shebab avait posé sur elle un regard dégoûté et la jeune femme avait compris qu’elle avait obtenu quelques jours de répit. Ses compagnes d’infortune n’avaient pas eu la même chance. Elle avait entendu les cris de Kelsey et de ses amies. Même si elle n’appréciait pas les trois filles, Alyssandra était désolée pour elles et avait du mal à faire abstraction de leurs supplications et de leurs pleurs quand les shebabs venaient les chercher dans leurs cellules respectives.

    Pour tromper son ennui, mais surtout son angoisse, Alyssandra pensait à sa famille. Ils devaient être affreusement inquiets. Surtout son père et son frère ! Nul doute que son père devait user de son grade de colonel dans l’US Marine Corps pour essayer de la localiser et la faire libérer. Quant à son frère, il devait bouillir de colère. Matt était en déploiement en mer Méditerranée sur le porte-avions USS Dwight D. Eisenhower depuis plusieurs mois. S’il avait été informé de sa disparition, il devait enrager de ne pas pouvoir être auprès de leurs parents…

    Alors que la jeune femme était plongée dans ces pensées moroses, elle entendit du bruit derrière la porte et se raidit, inquiète. Ses ravisseurs revenaient. Alors qu’elle se recroquevillait contre la paroi, elle entendit le cliquetis de la clé dans la serrure et vit la porte s’ouvrir sur des ombres menaçantes. Elle cligna des paupières et leva son avant-bras devant son visage pour protéger ses rétines du rayon de lumière trop agressif. Deux hommes jetèrent une masse sombre sur le sol avant de refermer le battant. Le bruit sourd du verrou qui s’enclenchait à nouveau résonna dans le silence.



    [1] Al-Shabbaab est un groupe terroriste islamiste somalien d’idéologie salafiste djihadiste créé en 2006 lors de l’invasion éthiopienne. Ses membres sont couramment appelés shebabs ou chebabs. 

    [2] Navy Seals : unités des forces spéciales de la Navy américaine. SEAL est l’acronyme de Sea, Air, and Land. 

     

    Alors, vous avez aimé ?

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  • Les temps d'une vie, tome 1 : Rencontre avec Chronos

     

    Auteur : Enel Tismaé

    Sharon Kena éditions

    Format numérique

    328 pages

    Sortie : 11 décembre 2018

     

    Résumé :

    « Et si... » un vieillard, qui se présente comme Chronos, dieu grec du Temps et de la Destinée, vous proposait de revenir en arrière pour refaire votre vie que vous estimez complètement ratée ?

    C ́est dans cette situation que se trouve Kayla, future maman de 26 ans, abandonnée de tous, perdue et pleine de regrets. L ́occasion rêvée de se reconstruire une vie parfaite... Encore faudrait-il que ce vieux fou soit bien Chronos !

    Kayla choisit de le croire et se retrouve embarquée pour un tas d ́aventures dans le Temps, accompagnée de l ́insupportable mais tellement beau Samuel, Gardien de l ́Olympe, pour tenter de réparer ses erreurs.

    Une seule règle : ne pas chercher à sauver ceux qui sont destinés à mourir, sous peine de terribles représailles de la part d ́Hadès, Roi des Morts.

     

    Avis de Mely :

    Nouveau titre d’Enel Tismaé que je découvre et la lecture a été plaisante dans l’ensemble bien que j’aie lu ce tome 1 après un coup de cœur, donc c’était assez risqué.

    Pour compléter le résumé, Kayla se voit offrir une nouvelle chance, une chance de changer son destin, d’avoir la possibilité de faire d’autres choix. Un vieillard lui fait cette offre et disons qu’il est difficile pour Kayla de digérer tout ça et un petit voyage dans le passé va lui prouver que l’impossible est possible.

    On peut dire que Kayla est au fond du trou suite à une série de mauvaises décisions et d’un caractère bien trempé. Elle va se révéler être un personnage assez complexe avec une image de jeune femme grande gueule, au caractère fort, mais intérieurement, c’est l’exact opposé : elle souffre, subit les mauvais choix du passé, mais elle ne baisse pas les bras. Grâce à la proposition de Chronos, elle va se reprendre un peu et j’ai envie de dire que le personnage de Samuel y est aussi pour quelque chose.

    Samuel est l’ange gardien de Kayla envoyé par Chronos pour éviter que notre héroïne ne fasse quelques bêtises (et elle va être tenter d’en commettre !) C’est un personnage assez distant au début, froid, qui râle un peu (beaucoup), mais qui est assez craquant à certains moments. Les deux caractères de nos personnages promettent des passages assez électriques.

    Ce qui m’a fait craquer ici, c’est la mythologie grecque. Il y a tellement peu de livres sur ce thème et étant une fan, je me jette pratiquement sur tous les livres qui traitent de ce sujet. J’ai beaucoup aimé retrouver les Dieux grecques et découvrir ce que l’auteure allait nous dépeindre d’eux. Il y a des recherches et une construction, rien n’a été « balancé » au hasard.

    L’auteure nous promet une histoire remplie de seconde chance, de retrouvailles, de joie, de tristesse, de mystère, de révélations, de rebondissements… Si certains passages ont été un peu longs pour moi, l’histoire n’en était pas moins prenante.

    Je remercie les éditions Sharon Kena pour leur confiance et ce service presse.


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  • Cuba Libre, tome 2 : Siempre Cuba

    Auteur : Céline Jeanne

    Editeur : Nisha Editions

    Format numérique

    482 pages

    Sortie : 24 octobre 2019

     

    Résumé :

    Après le départ d'Ethan pour les États-Unis, Cristina, ne pouvant abandonner son pays et sa famille, est restée à Cuba. Les jours passent et la séparation, douloureuse, laisse un vide en chacun d'eux. Malgré le téléphone qu'Ethan lui a donné, Cristina ne peut le joindre. Tout ce qu'elle gagne sert à aider sa famille et elle n'a pas les moyens de payer un forfait téléphonique. Finalement acceptée dans un programme liant Cuba et les États-Unis, elle apprend qu'elle va pouvoir étudier deux ans à l'université de Miami.

    Miami... la ville où vit Ethan... Va-t-elle le retrouver ? Et si oui, comment va-t-il réagir alors qu'il est resté huit mois sans nouvelles ?

     

    Avis de Mely :

    Le tome 1 de Cuba Libre avait été une très bonne, voire excellente surprise et après avoir terminé ce tome 2, je peux vous affirmer que cette duologie est un petit coup de cœur. J’en ai eu très peu cette année, je crois que cela doit être le deuxième, donc ce constat doit vous donner une idée de mon ressenti.

    Après avoir lu un commentaire de l’auteure sur une page FB, je souhaite prévenir les lecteurs qui aiment quand cela va vite : il n’y a rien de ça ici. Et bon Dieu, c’était une excellente idée ! J’adore quand les personnages prennent le temps de se découvrir ou se redécouvrir et qu’ils mettent à mal mon petit cœur. C’était le cas ici, et que c’était bon ! (j’ai l’impression d’être masochiste…)

    Nous nous retrouvons quelques mois après Cuba Libre, Cris et Ethan ont repris leur cours de leur vie, séparément, mais le destin va en décider autrement et voilà que Cris débarque à Miami grâce à un programme qui va lui permettre d’étudier aux États-Unis. De son côté, Ethan a quelque peu tourné la page sur les événements de Cuba, il a retrouvé ses amis, il a refait sa vie, il suit des études pour être physiothérapeute, mais est-ce qu’il a vraiment tiré un trait sur ses vacances à Cuba ?

    Qu’est-ce que j’ai aimé retrouver ces deux-là ! Dans le premier tome, on suivait Ethan qui découvrait Cuba avec son histoire, son décor, ses coutumes, les dangers que l’on pouvait croiser à chaque coin de rue… Ici, c’est Cris qui découvre les États-Unis et elle va vite se rendre compte que si ce pays représente la liberté, cette dernière n’est pas forcément acquise pour certains domaines et que la liberté est une notion que l’on utilise comme l’on veut.

    Encore une fois, l’auteure nous démontre que tout n’est pas rose dans une ville touristique et au décor paradisiaque. Cris doit affronter le racisme, l’homophobie et tout ce que cela signifie pour les personnes qui subissent tout ça et qui doivent affronter certaines situations parfois rageantes. Cris va une nouvelle fois se montrer courageuse et lutter contre les idées reçues et la haine envers certaines personnes.

    Comme je le disais plus haut, j’adore quand les personnages prennent du temps pour apprendre à se connaître ou se redécouvrir. Dans Siempre Cuba, c’est le cas et j’ai trouvé ça extrêmement réaliste : quand on refait pratiquement sa vie, il est rare que l’on y replonge en un claquement de doigts, la personne ne serait pas crédible (selon moi.) Ethan va lutter et remettre en question plusieurs de ses choix : doit-il écouter son cœur ou choisir d’aider sa famille ? Certains passages m’ont fait mal au cœur, mais d’autres ont mis du baume dessus. C’était parfait.

    Cuba Libre est une histoire que je n’hésiterai pas à relire, cela ne fait aucun doute. Je vais suivre de près les histoires de Céline Jeanne car j’apprécie vraiment son style et je suis intriguée par ses autres livres.

    Je remercie grandement les éditions Nisha pour ce service presse !


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  • Service Compris

    TITRE :  Service Compris
    AUTEUR : Thomas Andrew
    EDITÉ PAR : Juno Publishing             
    SORTIE : 4 Décembre 2019

    Résumé :

    Quand ma meilleure amie m’appelle en catastrophe, en précisant que « c’est une question de vie ou de mort », moi, Henry, je fais comme tout le monde : je plaque mon restaurant, saute dans le premier avion pour échouer dans un village paumé de Bretagne. Mais lorsque je comprends que c’est un grossier stratagème pour m’offrir une chose surréaliste, je n’ai plus aucune échappatoire. Le déluge d’emmerdes s’abat sur moi avec le retour de mon désagréable ex-mari et un concours de chefs cuisiniers locaux.

    Non, vraiment... je n’aurais pas dû décrocher ce fichu téléphone !

     

    Avis de Ivy Noha : 

    Henry est un chef étoilé exilé à Montréal après un divorce houleux et difficile avec Adrien. Il y vit comme un reclus, pas de petit ami, pas d’ami ni de famille, juste une ville inconnue et son restaurant. Après 1 an à ce rythme, Henry revient en France pour passer quelques jours avec sa meilleure amie Coraline, mais quand celle-ci l’emmène à Plouflectel un petit village balnéaire au fin fond de la Bretagne et lui présente son nouveau restaurant qu’il est censé avoir acheté de son plein gré, les choses s’annoncent compliquées. Si on ajoute l’ex-mari comme voisin, l’homme à tout faire un peu insistant, un concours culinaire et un mystérieux et sexy marin hipster, Henry a tous les ingrédients pour avoir un fiasco sur les bras… A moins qu’Henry fasse les bons choix.

    Service Compris par Thomas Andrew est une comédie romantique, drôle et loufoque. C’est mon premier livre par cet auteur et j’ai passé un agréable moment à le lire.

    Henry n’est pas au mieux de sa forme émotionnelle après son divorce. Un an qu’il a quitté son infidèle de mari, mais cela ne veut pas dire qu’il aille mieux. Quand il se retrouve embarqué au fin fond de la Bretagne, propriétaire d’un restaurant qu’il ne voulait pas, à gérer sa meilleur amie et ses lubies, son ex-mari et un concours qu’il est persuadé de perdre, Henry est à deux doigts de l’explosion en plein vol. Cela est sans compter sur Doryan, le marin pêcheur, qui l’aide à relativiser et surtout lui ouvre les yeux sur ce qu’Henry a besoin dans sa vie… de l’amour.

    Henry est une version de Bridget Jones au masculin. Il a son Daniel Cleaver, son Marc Darcy, des amis dingues et surtout c’est le roi de la poisse, des galères et des graaaaaaaaaaaands moments de solitude humiliants. Il n’est pas simple à vivre, il se plaint et râle beaucoup, il est toujours marqué au fer rouge par son divorce. Doryan est plus tempéré, plus mûr aussi. Il a eu un vrai traumatisme et connu une cruelle perte ce qui explique sa réserve face à Henry, mais petit à petit l’un et l’autre baissent leur garde avant de passer à côté de leur bonheur. J’ai adoré Doryan, il m’a touchée, et puis la version bretonne d’Aquaman (dixit Jason Momoa) moi je prends sans soucis.

    J’ai bien aimé l’écriture de l’auteur, c’était explicite, détaillé, mais pas rébarbatif, le rythme était soutenu et dynamique ce qui ne laissait pas place à l’ennui, au contraire, j’étais dans l’histoire dès le départ et j’y suis restée jusqu’à la fin.

    Ce livre est très drôle, c’est Bridget Jones et How I Meet Your Mother en version gay et breton. C’est drôle et loufoque, un peu cliché oui, mais ce n’est pas le plus important, les scènes comiques étaient bien écrites et faisaient leur effet, à savoir moi qui éclatais de rire sans crier garde.

    C’est une jolie comédie romantique très drôle, les sentiments des personnages sont peu développés certes, mais ce n’était pas le but recherché de l’auteur je pense. S’il voulait rester sur un schéma classique de comédie romantique toute en légèreté et humour alors ce fut un pari réussi pour ma part, j’ai passé un agréable moment très sympathique avec cette petite bande complètement tarée.

    Je vous le recommande, ça vous mettra le sourire !

    ***Le SP a été fourni par Juno Publishing. Mon avis est une opinion honnête du livre***


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