• Rien qu'une chanson de Stacey Lynn

    Rien qu'une chanson

    Stacey Lynn

    Éditions Milady

    432 pages

     

     

    Résumé :  

     

    La mélodie du bonheur n’a jamais été si rock’n’roll…

     

    Depuis qu’elle a perdu son mari et son fils, Nicole n’est plus que l’ombre d’elle-même. Sa meilleure amie, Mia, tente de lui redonner le goût de vivre. Un soir, au pub, elle la met au défi de se faire inviter par un bel inconnu. Nicole flirte alors avec un brun ténébreux, sans se douter une seule seconde qu’il s’agit de Zach Walters, rock star mondialement célèbre… Succombant au charme de la jeune femme, le chanteur lui propose de suivre le groupe en tournée. Les secrets du passé leur permettront-ils de former le duo dont ils rêvent ?

     

    L'avis de Nanou :

     

     

    Je tiens d’abord à remercier les Éditions Milady pour ce partenariat.

     

    Nicole a perdu mari et fils. Cela fait 15 mois maintenant qu’elle est dévastée par le chagrin. Depuis ce terrible drame, Nicole a perdu goût à la vie. Repliée sur elle-même, elle vit pratiquement en ermite malgré le soutien de sa famille et celui de sa meilleure amie Mia. Sa seule sortie (hormis son travail) se résume à un dîner avec celle-ci une fois par semaine. C’est d’ailleurs lors d’une de ses sorties que Nicole va faire la connaissance d’un charmant jeune homme, qui juste avec un regard lui procure des milliers de papillons dans le ventre. Seulement, voilà, ce jeune homme n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit de Zach Walters, rock star très connu et convoité par la gent féminine.

     

    De son côté, Zach espère rencontrer une femme qui s’intéressera réellement à lui et non à sa notoriété. C’est donc avec un réel plaisir qu’il décide de faire plus ample connaissance avec Nicole, qui ne se doute pas une seconde de son identité. Une forte attirance naît entre eux. Inévitablement, ils s’attachent l’un à l’autre. Mais comment réussir à aimer encore quand la vie vous a arraché le cœur ? Nicole et Zach vont devoir apprendre à se découvrir…

     

    Ce roman est rempli d’émotions : douleur, colère, joie, amour vous transportent jusqu'à la fin.

    La plume de l’auteur nous permet de compatir à la douleur que Nicole éprouve à la suite de la perte de son fils et de son mari, deux êtres qui lui sont chers. Nous ne pouvons faire autrement que partager l’émoi de Nicole, et son combat pour retrouver goût à la vie.

     

    J’ai vraiment passé un très bon moment de lecture et j’avoue être impatiente de pouvoir lire le second tome qui devrait porter sur Chase et Mia !

     

    Note 4/5

     

     


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  • { !!! ATTENTION INFO IMPORTANTE POUR LES CONCOURS EN COURS !!!  À LIRE !}

    Comme vous le savez (ou venez de le découvrir), notre super Lysa a lancé récemment deux concours sur le blog : un concours spécial été et un concours wish-list. Peut-être que certains d’entre vous le savent déjà, mais pour les autres, malheureusement, nous avons le regret de vous informer que Lysa est actuellement hospitalisée pour une durée indéterminée ce qui chamboule un peu les choses et surtout l’organisation des différents concours. Mais l’essentiel, vous en conviendrez avec nous, c’est surtout qu’elle aille bien !

    Étant donné que c’est elle qui a la gestion des concours, mais surtout, point non négligeable, qui a en sa possession les livres mis en jeu, nous ne serons pas en mesure de vous communiquer les résultats avant le retour de Lysa ni bien évidemment encore moins de procéder aux envois.


    Les concours ne sont pas annulés, pas d’inquiétude à vous faire là-dessous. Les règles et les dates limites de participation restent quant à elles inchangées !
    Les admins de lecture mania vous remercient pour votre compréhension et vous souhaitent à tous et à toutes bonnes chances ;) Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des résultats dès que nous serons en mesure de vous les communiquer. Nous vous demandons juste de faire preuve d'un peu (beaucoup) de patience. Nous ne vous oublierons pas !
    Je n’ai plus rien à ajouter. Je pense avoir fait le tour de la question, mais bien entendu, vous avez la possibilité en commentaire de poser vos questions ! Bonne soirée et bon match pour les fans de foot ! Allez les bleus ;)


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    Rayon Hommes

     

    Camille Saféris

    Éditions La Musardine

    291 Pages

     

     

     

     

    Résumé :

     

    Les filles d'aujourd'hui sont compliquées. Prenez Zoé, ma cliente. Encore une qui cherche l'amour au Rayon Hommes , le nouveau concept-store des Grandes Galeries : des mâles "prêts à emballer" que les femmes viennent se choisir en magasin - c'est l'idée du siècle, un vrai carton ! Et moi dans tout ça ? Je suis Barnabé, le vendeur. Des semaines que ma Zoé fait du lèche-vitrines, teste tous ces types l'un après l'autre, sans conviction. Son problème, c'est qu'elle cherche un modèle qui n'existe pas, sans voir que l'homme de sa vie, c'est moi. Le seul du Rayon Hommes qui ne soit pas à vendre.

     

     

    L’avis de Manue :

     

     Je remercie les Éditions La Musardine pour ce partenariat et la confiance dont ils font preuve à mon égard, je signe ici ma quatrième chronique concernant l’un de leurs ouvrages, et j’en tire personnellement beaucoup de plaisir !

    J’aime particulièrement cette maison d’édition parce qu’elle a une ligne éditoriale bien définie, totalement assumée. J’ai retrouvé dans ce roman tous les éléments qui font qu’on reconnaît immédiatement un roman publié par les Editions La Musardine. Celui-ci n’a rien à envier à ses prédécesseurs, bien au contraire.

    Quels sont ces éléments qui me plaisent tant ? À quoi reconnaît-on un roman des Editions La Musardine ?

    Tout d’abord à l’humour. Un roman des Editions La Musardine, c’est une bonne dose d’humour, des personnages féminins hauts en couleur, pétillantes, girly comme on les aime, mais pas frigides pour un sou par contre, un ton un peu décalé, un soupçon de folie, une pointe de bonne humeur, et le tout parsemé de sensualité bien dosée. Voilà, c’est tout ça à la fois, et c’est pourquoi j’aime tant lire un de leur roman.

    Ici, je me suis complètement évadée. Je l’ai lu en une soirée, en quelques heures à peine. Une écriture fluide, drôle, addictive, stimulante.

    « Rayon homme » est narré selon deux points de vue. Celui de Zoé, une belle brune qui peine à trouver l’amour, et Barnabé, un vendeur qui se complait dans une relation avec sa meilleure amie de type sex-friend mais qui se plait parfois à rêver de fonder une famille avec la maison, le chien et les mioches qui vont avec, bref, il n’a pas peur de l’engagement, mais ce n’est pas pour autant qu’il a trouvé chaussure à son pied.

    Barnabé est vendeur dans le centre commercial des Grandes Galeries . Du rayon bricolage le voilà maintenant muté dans un rayon très très particulier : le « Rayon hommes » qui propose moyennant finance et bon feeling aux femmes de trouver chaussures à leurs pieds. Voilà que des célibataires en quête de leur moitié féminine se retrouvent mis en vitrine comme de vulgaires marchandises avec pour pancarte leur fiche d’identité, leurs mensurations… Il y a même des cabines d’essayage pour tâter la marchandise et se faire une idée du "produit". Bref, c’est la caverne d’Ali Baba ! Il y en a pour tous les goûts, pour le coup madame est servie !

    Pas besoin de vous faire un dessin pour savoir comment les routes de Zoé et Barnabé vont se croiser. Alors que Zoé sirote un verre dans le centre commercial avec sa meilleure amie Vanessa, une annonce passe en fond sonore pour faire la publicité du « Rayon hommes ». Ni une ni deux, pour rire les deux amies s’y rendent. Vanessa tombe sur un bel apollon dénommé Michaël qui va occuper sans problème son week-end à tel point qu’elle ne peut plus se passer de lui. Intriguée, et surtout un brin perturbée par le beau Michaël, voilà que Zoé tente l’expérience à son tour et ce n’est pas une mince affaire !

    Zoé a la main moins chanceuse que Vanessa. Le premier homme est nombriliste et le second parfait pour elle, mais affublé d’une mère envahissante. Le troisième sera peut-être le bon… oui, mais ce que Zoé ne remarque pas, c’est que Barnabé, le gentil vendeur qui lui refile tous ces mecs en pince pour elle. Lui se demande bien comment une fille comme elle peut être intéressée par ce genre de rencontres qu’il juge complètement ridicules.

    J’ai adoré Zoé, c’est un personnage très drôle, pétillant. Ce que j’ai aimé surtout, ce sont ces petites fiches pleines de mordant sur ses ex. Elle leur établit de véritables CV. Les échanges de SMS entre Zoé et Vanessa sont également cocasses.  Zoé est une femme des temps modernes qui désespère de trouver le bon, celui qui partagera son existence et l’âge passant elle voit ses chances diminuer.

    Franchement que dire ? Je suis sous le charme de ma lecture, de cette idée d’homme-objet un peu folle parce qu’osons le dire, les filles, qui n’a jamais fantasmé sur l’idée d’un mec prête à l’emploi, une sorte de clé en un qui obéirait à tous vos désirs ? Là, clairement, on choisit un peu un homme comme on choisirait un jean. C’est rigolo, totalement loufoque et cinglé parce que dans la vie réelle, notamment pour une question de respect des droits de l’homme et de la dignité humaine, on ne verrait pas ce genre de choses, enfin pas en France du moins (oui parce que je sais qu’aux Pays-Bas par exemple les prostituées sont exposées dans des vitrines, vraiment glauques… mais ici, il n’est pas question de prostitution je tiens à le préciser, car le règlement du magasin interdit ce genre de choses, les hommes sont tous consentants et avant qu’un « achat » ne soit conclu, l’acheteuse n’a théoriquement pas le droit de faire des choses d’ordre sexuel avec le « produit ».).

    Je dois dire que c’est amusant, c’est à prendre au second degré bien évidemment. En même temps, l’idée n’est pas si novatrice que ça puisque c’est le principe sur lequel repose le site de rencontre qui a fait couler beaucoup d’encre : adopteunmec.com.

    Seul bémol, le romantisme passe à la trappe. La conclusion est peut-être trop rapide entre nos deux héros. Dommage qu’on n’explore pas davantage l’espace de quelques pages la récente relation entre Zoé et Barnabé.

    Bref, « Rayon hommes » c’est drôle, frais, pas prise de tête pour un sou, c’est une bonne dose de bonheur et en plus sans se ruiner !Un vrai moment d'évasion. Alors, si vous avez envie de rire, de souffler après une journée harassante de boulot, pas de doute c’est le roman qu’il vous faut ! À vous procurer d’urgence pour égayer vos soirées !

    Maintenant, vous savez à quoi vous en tenir les manias !

    Bonne soirée,

    Xoxo.

    Manue.

     

    P.S : Dès que j’ai lu le roman, il m’a fait penser à cette chanson "Jeune demoiselle recherche un mec mortel" et surtout CE CLIP de la chanteuse Diams… xD

     

     

     

     

     

     


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    Les papillons rêvent-ils d’éternité ?

     

    Sandra Labastie

    Éditions Michel Lafon

    171 Pages

     

     

     

     

    Résumé :

     

    Cette journée du 1er janvier, la première de la dernière année du monde, il s’est passé quelque chose de spécial entre nous, les élus. C’était comme au printemps, quand on devient joyeux sans comprendre pourquoi. C’est la dernière année de souffrance, a dit papa. Bientôt, on sera libérés. »

    À travers cette apocalypse manquée, une jeune fille de 13 ans contemple la condition humaine dans ses craintes et ses obsessions, dans son incroyable capacité d’imagination pour triompher d’une vie sans espérance.

    Le roman de Sandra Labastie explore la frontière très fragile où la croyance jouxte la folie

     

     

    L’avis de Manue :

     

    Je remercie les Éditions Michel Lafon pour ce partenariat.

    Alors, par où commencer les manias ? Il est assez difficile de faire un résumé de ce roman tellement il est difficile à cerner, à catégoriser. C’est en quelque sorte un OVNI littéraire. Il n’y a pas vraiment d’intrigue propre, de ligne conductrice, je crois surtout que le but est de faire réfléchir le lecteur, peut-être les plus jeunes sur les dangers qui les entourent.

    Nous sommes plongés dès le début dans les pensées d’une jeune adolescente de 12/13 ans dont on ignore le nom. Tout ce que nous savons, c’est que sa famille fait partie d’une sorte de clan chrétien protestant qui se désigne comme étant « les vrais croyants » et qui traite tous ceux qui ne font partie de leur communauté « d’incroyants ». Les croyants pensent que la fin du monde est proche et n’attendent que ça, car alors les incroyants seront brûlés par les flammes de l’enfer, et seuls les croyants, « les élus » survivront. C’est d’ailleurs en prêchant la fin du monde par le biais du porte-à-porte qu’ils se font de nouveaux adeptes. Ils ont bâti leurs croyances sur la peur. Ils se préparent donc à l’apocalypse et tout ça dans l’euphorie. Au lieu de les angoisser, cela les rend de bonne humeur.

    Je ne suis pas très porté sur la religion alors j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire surtout que les personnages paraissant complètement siphonnés du bocal.

    La jeune fille observe ce qu’il se passe avec un regard assez dubitatif. Elle se pose beaucoup de questions sur la religion, Dieu.

    Dans leur communauté, il y a beaucoup de règles à observer. On ne fête pas Noël, Pâques, ni les anniversaires, car ce sont des fêtes dites païennes, des fêtes d’incroyants. On ne mange pas non plus avec des incroyants. De fait, la jeune fille se sent à l’écart surtout à l’école, elle a conscience de ne pas vivre comme tout le monde et cherche des réponses à ses questions. Les incroyants se moquent d’elle, elle a parfois honte. Elle commence à remettre en cause la cohérence des enseignements qu’elle a reçus. Elle trouve notamment des réponses en cherchant en cachette la définition de certains mots dans le dictionnaire. Elle nous dépeint un quotidien plutôt morose fait d’obligations, de prières, et de nombreuses contraintes.

    J’ai eu du mal à me plonger dans le roman au début. Franchement, je trouvais ça assez bizarre, je ne voyais pas qu’elle était le but parce que l’écriture est simpliste, celle d’une jeune fille de 12/13 ans. On ne peut pas douter de la réalité du personnage. Mais j’ai surtout compris au fur et à mesure des pages que le but était non pas divertir, mais de faire  réfléchir. On est plongé dans une secte apocalyptique. La jeune fille va finir par perdre son innocence. On traverse une année rythmée par les différentes saisons.  

    Ici, on est en plein extrémisme religieux avec tout ce qu’il peut y avoir de dangereux autour. On observe avec stupeur la manière dont les fanatiques religieux opèrent, commençant par séduire les gens en leur conférant un caractère exceptionnel, ils ont le privilège d’être des élus, puis ils utilisent la peur en inventant des histoires de destruction du monde actuel, et finissent par leur faire croire à la reconstruction d’un monde meilleur dont ils auront l’immense honneur de faire partie parce que Dieu l’aura décidé, alors il est temps de se convertir, il faut faire vite si on veut en faire partie ! Il y beaucoup de perversité dans leur moyen de recrutement et bien sûr tous les membres se doivent de soutenir la communauté en offrant 10% de ses revenus à la secte. On a l’impression que les « croyants » on subit un véritable lavage de cerveau. Ça m’a même fait penser au 21 décembre 2012, à ces histoires de fin du monde et de sectes qui poussaient au suicide leurs adeptes. Finalement, on se rend compte que c’est en privant les autres de savoir, en les contrôlant, en les manipulant mentalement, en leur faisant croire qu’ils sont uniques que les sectes parviennent à conserver leurs adeptes, à obtenir leur obéissance. La connaissance du monde permet de faire la lumière sur ce qu’on ignore. Le savoir nous offre le choix, celui de choisir une autre voie. Alors forcément on ne s’étonne pas que pour « les croyants » les livres « d’incroyants » soient interdits.

    La morale pour moi dans cette histoire, c’est qu’on n’est seul juge de la limite entre le bien et  le mal. Notre personnage principal va en faire la douloureuse expérience.

    En conclusion, c’est un roman très particulier, difficilement catégorisable, sur la religion, les sectes et le danger des extrémistes. C’est un roman pas très gai, mais qui porte à faire réfléchir sur le monde qui nous entoure, sur l’importance de se remettre en question, de se poser des questions, de réfléchir par soi-même, de disposer de son libre arbitre, et pour cela il n’y a à mon sens que la connaissance. Parce qu’il est clair qu’on a toujours peur de ce qu’on ne connaît pas. C’est sur la peur que les sectes jouent, la peur des autres et du monde pour regrouper plus de membres.

    C’est un roman assez triste, presque sinistre, où l’on frise la folie pure, mais avec un message fort. A lire si le sujet vous intéresse.

    Voilà, bonne soirée les manias,

    Xoxo,

    Manue.

     

     


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    Près de toi

     

    Loin de tout – Tome 2

    J.A Redmerski

    Éditions Milady

    352 Pages

     

     

    Près de toi JA Redmerski

     

     

     

    Résumé :

     

    L’amour aura le dernier mot…

    « Parfois, l’existence vous oblige à faire face à une épreuve si terrible que vous savez avec certitude que vous ne serez jamais plus la même personne. »

    Camryn n’a jamais été aussi heureuse. Cinq mois après avoir rencontré Andrew à bord d’un car, la voilà fiancée. Alors qu’ils s’apprêtent à couler ensemble des jours heureux, le malheur les frappe de plein fouet. Si Andrew semble prêt à aller de l’avant pour surmonter cette épreuve, sa compagne, accablée par une profonde tristesse, n’a pas la force de tourner la page. Le jeune homme est bien décidé à lui prouver que leur amour peut venir à bout des pires afflictions. S’il veut redonner espoir à Camryn, rien de tel qu’un nouveau voyage… mais parviendra-t-il à la convaincre de l’accompagner ?

     

    L’avis de Manue :

     

    Dans un premier temps, je tiens à remercier les Editions Milady pour ce SP. J'avoue que j'attendais la sortie du tome 2 ayant déjà lu et chroniqué le tome 1, c'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans cette lecture.  

    Pour ceux qui s’en souviennent, je n’avais pas été totalement séduite par « Loin de tout » le premier tome. Mon avis était assez mitigé même si j’avais apprécié ma lecture. J’avais notamment souligné avoir particulièrement aimé le côté road trip du roman, ainsi que l’alternance de point de vue entre Andrew et Camryn et l’ambiance musicale. Trois points forts qui sauvaient à mon sens un roman en demi-teinte. Alors, autant le dire dès le départ, hormis l’alternance de point de vue entre les persos, je n’ai rien retrouvé des deux autres points. Ce tome 2 n’est pas à la hauteur de mes espérances, j’en attendais beaucoup plus. En définitive, l’histoire de Camryn et Andrew ne pas conquise.

    Nous avions laissé Camryn et Andrew sur l’annonce d’une bonne nouvelle, celle de sa grossesse. Un avenir radieux était donc dans notre viseur. Mais dès les premières pages, alors qu’on découvre que nos deux persos attendent une petite fille, on comprend vite que le destin n’a pas fini de les tourmenter alors que rien ne se passe comme prévu. Andrew se montre toujours hyper protecteur ce qui n’empêche pas Camryn de renouer avec ses vieux démons, de se renfermer sur elle (comme une huître) et de renouer avec la morosité. Je ne peux pas vous dire le pourquoi du comment sans spolier, mais encore une fois, la vie a décidé de mettre à l’épreuve leur couple. Alors, pour se vider l’esprit, refusant de se poser définitivement au même endroit, animer par le besoin de voyager, ils vont reprendre la route.

    La routine ne fait pas partie de leur vocabulaire. Oui, mais voilà, ce qui était assez plaisant dans le premier tome, synonyme de musique, de partage, de découverte, de rebondissement, ne l’est pas dans le tome 2. Ce nouveau road trip à mon sens n’apporte rien. Andrew et Camryn retournent sur leur pas, retrouvent pour quelques heures la Nouvelle-Orléans. Même s’ils poussent la chansonnette et grattent encore la guitare, on n’a plus l’impression que la musique est encore une passion pour nos protagonistes.

    Enfin, je n’ai pas trouvé que leur road trip avait un réel intérêt. Il y a même une scène sur une plage privée avec des couples d’inconnus rencontrés sur la plage qui pour moi n’avait aucun intérêt. On ne revoit jamais les personnages concernés. On aurait pu s’en passer. Parce que dans l’ensemble, j’ai trouvé que l’histoire s’étirait en longueur, j’ai même eu envie à plusieurs reprises de sauter des pages, mais je m’en suis défendue. Pourtant le roman est d’une taille moyenne. Mais là, je l’ai vraiment trouvé long, je crois que c’est surtout parce que temporellement parlant le récit se déroule sur deux ans, puis dans les dernières pages quinze ans plus tard.

    En somme, j’ai eu la sensation qu’on s’attardait sur des détails insignifiants. Il n’y a pas de temps fort dans ce roman et c’est ce qui manque au récit. On survole les moments importants, ceux qui auraient dû retenir l’attention du lecteur, le tenir en haleine. Il y avait notamment trois moments clés dans le roman qui ont réussi à relancer mon intérêt à court terme malheureusement parce qu’on ne s’attarde pas. Du coup, comme on n’a pas de moment phare, on n’a pas non plus de charge émotionnelle. Dans le tome 1, j’avais été émue notamment par le cancer d’Andrew, son combat avec la mort sur son lit d’hôpital, l’attente, les heures d’angoisse, les craintes de Camryn… C’était un passage remarquablement émouvant. Mais là, rien, même lorsque Camryn donne naissance à leur fille, on reste de marbre.

    « Près de tout », en conclusion, c’est une suite qui avait tout pour faire des étincelles, mais qui manque de corps. Des moments clés rapidement éludés, un road trip sans intérêt, des émotions plus vraiment au rendez-vous et un amour de la musique qui faisait l’originalité du premier tome égaré. C’est dommage, car toutes ces petites choses manquantes qui retenaient notre attention donnent une impression de longueur. C’est sympathique, mignon, mais à la fin, en fermant le roman, j’ai eu la sensation d’un roman vite achevé (parce que en l’espace de quelques pages on accélère le temps). Le dénouement est fade. En plus, on ne partage rien de la grossesse de Camryn, des émotions, du tumulte, des angoisses qui suivent les mois d’attente de tous futurs parents alors que c’est quand même à mon sens une phase clé dans la vie d’un couple. On a finalement l’impression de manquer beaucoup de choses de la vie de Camryn et Andrew. Pourtant, il aurait suffi d’effacer certain passage, de donner plus de profondeur au récit lorsque cela l’exigeait, d’y incorporer un peu d’émotion, et peut-être, je dis bien peut-être, plus d’indicateurs temporels parce que en 200 pages, on arrive deux ans plus tard, puis à la fin quinze ans après, du coup ça perturbe. Je n’ai pas toujours su très clairement à quelle période de l’année on se situait.

    Au final, on a deux tomes assez inégaux avec une histoire sympathique, une romance inédite et touchante, mais qui s’effrite dans le tome 2 parce qu’on a perdu une partie de ce qui faisait l’âme et surtout le charme du premier tome. Pourtant, le potentiel était bien présent. Dommage...

    J'aimerais pouvoir soulever du positif, mais malheureusement je ne trouve rien, tout le positif est dans le tome 1. La suite ne m'a donc pas convaincue.

    Voilà tout pour ce dimanche,

    Bonne journée les manias,

    Xoxo,

    Manue.

     

     

     


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