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    Dans la peau

     

    Tome 1 : La face cachee

      

    M.Leighton

    Éditions Milady

    288 Pages

     

    Photo : *Manue* Coucou les manias, j'espère que la semaine se passe bien ??? Bon on est mercredi, déjà la moitié d'effectuer ! Pour tout vous dire, j'ai lâché pour le moment "Je veux vivre" non pas parce que je n'aime pas bien au contraire mais parce que c'est prenant, ça vous serre à la gorge et comme j'ai enchaîné les lectures tristes ces derniers temps et que j'ai vidé ma boîte de kleenex^^, j'ai décidé de faire une pause, mais je vais le reprendre... c'est juste que je ne préfère pas me forcer, ce serait à mon sens passer à côté de quelque chose, d'un roman qui demande qu'on s'y consacre pleinement et là j'avançais à reculons ! Bref, j'ai donc jeté mon dévolu sur un roman qui me faisait de l'œil, si je vous dis : Cash, Nash ? Bingo ! Dans la peau le tome 1 la face cachée de M.Leighton, qui sera l'objet de ma chronique hebdo et autant vous dire que l'avis est très mitigé, une lecture déroutante mais dans le sens d'un vaste méli mélo d'incompréhension pour ma part, ça laisse sans voix les sourcils écarquillés ! Bref vous en saurez plus en fin de semaine ! ;)

     

     

     

    Résumé : 

     

     

    Olivia Townsend est une femme comme les autres, qui se démène à l’université dans l’espoir de pouvoir un jour aider son père dans ses affaires. Pour financer ses études, elle travaille à l’Hynos Club, le bar géré par le très séduisant Cash – le genre de bad boy qu’elle a décidé d’éviter comme la peste. C’est alors qu’elle rencontre le frère jumeau de son patron, Nash, un avocat bien sous tout rapport... accessoirement casé avec sa colocataire. Entre les deux, son cœur balance...

      

    L’avis de Manue :

      

    Voilà un roman que j’ai lu quasiment d’une traite, mais pas forcément pour de bonnes raisons. Je m’explique. Parfois, tourner les pages les unes après les autres est synonyme d’une lecture captivante, passionnante et beaucoup d’autres qualificatifs qui finissent par –ante, sauf que de tant à autre, ça peut être juste de la curiosité suivie d’un froncement de sourcil à chaque phrase qui s’enchaîne de sorte que ne clignote plus que trois lettres dans notre esprit : WTF ? Que je traduirais par « mais qu’est-ce que c’est que ce foutoir ? ».

    C’est un peu le sentiment qui m’a collé à la peau pour le coup. L’impression d’un grand bazar semé par l’auteur dans lequel il n’a jamais pris le temps de faire le tri à tête reposée. Je voulais à tout prix continuer, je sentais bien qu’il y avait quelque chose de bancal, de louche derrière cette histoire alors je l’attendais ce moment fatidique qui finirait par assouvir ma curiosité et qui a finalement fini à mon grand damne par achever ma mauvaise impression générale de cet ouvrage. Non pas qu’il soit foncièrement mauvais, il a des qualités littéraires, mais un roman, c’est un agencement d’une multitude de rouages et là certains se sont grippés. L’univers général n’aboutit qu’à laisser un sentiment de malaise profond à la lectrice que je suis. Je ne suis pas restée sur ma faim, non ce n’est pas le mot, c’est que j’en suis carrément restée coi, oui complètement bouche bée ! Vous connaissez Cristina Cordula sur M6 ? Celle qui fait les relooking ou encore qui anime l’émission « Les reines du shopping » où des nanas se déboisent sur leurs tenues ? (désolée pour les références, mais bon oui j’avoue : je regarde ce genre d’émission parce que ça me détend le soir :p et puis j’fais ce que je veux, j’aime les fringues et les chaussures, on ne se refait pas ^^) Bref, comme elle, j’avais envie de dire à M.Leighton : « Ohlalala, mais ça va pas du tout ma chérieeeeeeeeeeeeeeeeeee ! Non, mais là c’est pas possible, t’es pas du tout raccord ! ».

    En gros, on avait un bon terreau de base, mais j’ai la sensation au final que des mauvaises herbes sont venues s’agglutiner. Résultat ? Reste plus grand-chose à sauver !

     L’histoire semblait plutôt prometteuse et originale sur le papier. On fait la rencontre de Olivia, charmante brunette obligée pour des raisons financières de cohabiter avec sa détestable cousine Marissa. Olivia est étudiante le jour et barmaid la nuit. C’est lors d’une soirée bien arrosée pour l’enterrement de vie de jeune fille d’une amie qu’elle fait la rencontre houleuse et muy caliente de un hombre que se llama Cash Davenport à L’hypnos club qui n’est autre que le propriétaire de ce club. Cash est une bombe atomique (enfin du point de vue de l’héroïne, car moi il ne m’a pas plus émoustillée que ça). Mais comble du comble, notre belle Olivia dit Liv découvre le lendemain après une bonne cuite que Dieu a fait grâce au monde de deux bombes thermo nucléaire puisque Cash, oh grand dieu de la débauche, à un frère jumeau nommé Nash (on notera au passage que les parents avaient beaucoup d’imagination, sont pas pris la tête au moins, ils ont changé une lettre, y’en faut pour tous les goûts :p héhé faut leur demander d’aller jouer à des chiffres et des lettres, z’aiment bien jouer avec les consonnes ! ). Nash est avocat et bosse pour la société du père de Marissa. De fait, ô miracle, étonnement, joie, désespoir…il occupe la place de petit-ami de cette dernière. Ô Nash pourquoi n’es-tu pas libre comme Cash ? Renie Marissa et glisse-toi sous mes draps… tels sont les pensées améliorées d’Olivia. Alors que le premier frère est un bad de boy en puissance, fêtard, séducteur en herbe, en gros un débauché de la pire espèce qui accumule les défauts (Olivia ne le connaît même pas plus que ça, mais elle l’a déjà rhabillé pour l’hiver. Pour le coup, celui-là, il porte bien son prénom, car il est très cash avec Liv au niveau de l’attirance sexuelle qu’il éprouve pour elle) le second paraît plus mature, la tête sur les épaules… Alors vous pensez bien les deux similis Casanova vont faire tourner la tête de notre charmante demoiselle, la pauvre ne saura plus où donner de la tête. Et un coup, je suis à fond sur Cash, la seconde sur Nash… et je sais que le second est parfait pour moi, mais je ne peux m’empêcher d’être attirée par les bad-boy… C’est une histoire sans fin c’t’affaire.

    « Cash est trop beau de la mort qui tue, mais Nash est un dieu du sexe… » patati patata on tourne en rond dans ce triangle « amoureux » qui n’en finit plus. On finit par être autant à l’agonie que notre héroïne. Parce que Olivia est une vraie girouette qui est carrément du genre à virer de bord dans sa vie personnelle à 180° à la dernière seconde quand vient l’heure de faire des choix. Ce qu’elle est agaçante à toujours se poser les mêmes sempiternelles questions, à ressasser sans cesse les mêmes choses ! Bon Dieu, mais fait un choix ! C’est pas comme s’ils étaient pas faits sur le même moule quand même ! Qu’est-ce que ça change ? Si ça marche pas avec le premier, tu passeras au second !

    Elle se répète… Nash/Cash… Cash/Nash… Ça devient lassant. En plus, elle paraît toujours en chaleur parce que les frères lui font de l’effet, oui, mais voilà elle hésite, hésite…hésite… Je ne savais pas qu’on pouvait autant hésiter, je vais vous dire à ce stade-là, il est même plus question d’indécision, mais de trouble de la personnalité dépendante !

    Bon heureusement au bout d’un moment ça bouge ! J’attendais plus que ça ! Mais parce qu’il y a un mais, LE rebondissement du roman vient tout saborder. Au moment où naïvement, je pense que les choses se mettent en place, voilà que la révélation, « the big secret of the year between the twins brothers » casse toute l’originalité, l’ambiance du livre. Elle n’apporte finalement pas grand-chose, car elle arrive sur le tard, et en plus ne mène à aucune action sinon celle de nous mener inévitablement sur la voie d’un tome 2.

    Je ne peux pas dévoiler ce que je sais sans spolier tout le roman, mais j’avoue que je ne me suis pas doutée une seconde de ce qui allait arriver, ou plutôt, j’ai préféré honnêtement me voiler la face, j’y croyais pas. Non, parce qu’après ça, on se dit qu’il y a comme une grosse incohérence dans le roman, dans la narration, dans l’alternance des points de vue, dans les choix faits par l’auteur. Si on relit bien on a l’impression d’un gros cafouillage. Déjà que les personnages ne sont pas plus attachants que ça parce que Olivia est belle (sans trop qu’on sache pourquoi à part son corps de rêve, ses yeux verts et ses cheveux bruns, on n’a pas vraiment d’autres infos, c’est assez vague… Ah si elle a le sang chaud ! Allons bon, faut croire que ça rend forcément plus beau d’avoir le feu aux fesses xD ). Cash, lui, est l’archétype du beau gosse arrogant, trop sûr de lui, un vrai playboy qui fait tomber ces dames comme des mouches, et Nash le petit avocat so sexy avec ses airs de charmeurs indécis. Mais même s’ils sont décrits comme des mâles charismatiques, je n’ai pour ma part pas du tout perçu les jumeaux de la sorte. Quant à Ginger, la meilleure amie dont j’ai aisément survolé la présence en faisant mon petit topo du résumé du roman car elle fait plus office de figurante qu’autre chose, elle est dotée d’un amour graveleux très en dessous de la ceinture. Soit, je vous l’accorde, je suis très portée sur l’humour, mais là les blagues salaces dans toutes les répliques ça me donne de sévères indigestions, ça force le trait et c’est plus drôle, car ça devient caricatural. Ginger est grotesque. Elle ne peut pas prononcer une phrase sans qu’on se retrouve à parler de « se faire dilater la foufoune », de «  trouver queue à sa chatte », « de trou du cul », « couilles » pour ne faire que la citer, j’en passe et des meilleures. Bref, pas de doute, là on ne peut pas reprocher à l’auteur de faire des répétitions dans ce domaine, car on a tout un tas d’adjectifs mécaniques, voire alimentaires pour se référer à l’acte sexuel. Si on n’avait pas compris que la meilleure amie d’Olivia était en manque, je vous rassure, au bout de quelques lignes à peine la lectrice finit bien par intégrer le message, mais surtout par avoir pitié de son personnage caricatural et exubérant, limite insupportable. En gros, y’en a pas un dans ce casting pour rattraper l’autre. Difficile de se prendre de passion pour l’histoire quand on ne parvient pas au moins à s’attacher à un seul perso. Pire que tout, après la grande révélation subliminale en relisant les premiers chapitres, je me suis dit qu’il y avait anguille sous roche, que ça collait pas. J’ai même pensé que Cash était schizophrène. Voilà qui a détruit le peu de sex appeal que je pouvais encore lui accorder. Carrément discrédité à mes yeux, alors qu’une pointe de romantisme nous saisit à la fin du roman moi j’étais déjà sur la touche.

     J’ai donc achevé le roman sans grand enthousiasme, avec le dépit le plus total. L’idée de départ était là, plutôt sympa, avec du potentiel, mais en passant du coq à l’âne, en jouant sur tout un tas de tableaux à la fois et tout ça avec des personnages aux personnalités trop prononcées, presque parfois antipathiques, l’auteur laisse finalement le lecteur complètement en marge du roman, spectateur malgré lui d’un enchaînement romanesque qui pardonnez-moi l’expression, nous donne l’impression que cela n’a ni queue ni tête. Le romantisme est passé à la trappe, pour moi-même si ces scènes étaient intéressantes, elles n’ont pas réussi à me rembarquer dans l’histoire. Ça ne m’a pas touchée, émue, transportée. J’étais détachée de l’ambiance générale du roman. Vers la fin, j’aurais pu tenter de m’accrocher encore à l’histoire, je pensais que l’auteur allait en profiter pour donner un second souffle au récit, mais après la révélation tout retombe : on découvre tout de nos personnages et cela ne fait que précipiter la fin du tome qui se termine sur une grande incompréhension. OK, je sais qu’il va y avoir une suite prompte à délivrer plus de rebondissements, que la révélation n’est qu’une passerelle pour la suite, mais du coup quels rebondissements on a dans le tome 1 ? Rien, hormis moult moult hésitations avant de découvrir LE secret des deux frères pour finalement laisser retomber l’ambiance.

    Ce roman, c’est comme assister à une soirée en boîte de nuit. On sait que le DJ s’échauffe, qu’il garde les meilleurs morceaux pour la fin, mais au moment de tout donner, le pauvre est trop bourré pour mixer correctement. Résultat ? On finit la nuit avec des slows des années quatre-vingt avec Patrick Juvet en fond sonore en tentant de sauver la face prétextant à qui veut l’entendre que c’est pas grave parce qu’on a passé quand même une bonne soirée, que l’essentiel c’est déjà d’être en bonne compagnie.

    Décevant, c’est le mot. C’est divertissant, mais ça ne remplit pas ses promesses. Pourtant on ne s’ennuie pas, non, par curiosité on s’accroche, on reste persuadé jusqu’à la dernière ligne que les émotions vont arriver, que la mayonnaise va prendre, que tous les éléments vont s’accorder, que ça va bouger, que les choses vont évoluer… Mais l’ambiance est assez plate, il n’y a pas vraiment de montée en tension, d’appréhension, de cœur qui bat la chamade au sortir de cette lecture.  Je ne lirais probablement pas la suite. Je pourrais par curiosité parce que malgré tout avec cette fin on sent que M.Leighton a de la suite dans les idées, mais je ne suis pas bien convaincue...

    Voilà, vous l’aurez compris, on n’est loin du coup de cœur, ça se lit, la plume est fluide, ça divertit, mais ça n’atteint pas les sommets qu’on était en droit d’attendre. Dommage parce que ça aurait pu être tellement « waouh », l’auteur a une plume, de la suite dans les idées, un schéma de départ topissime, mais la construction, l’enchaînement, les réactions des persos, l’attente, les hésitations… tout ça mélangé à fait que l’explosion n’a jamais eu lieu… moi je n’ai pas eu la sensation que Cash ou Nash avaient Olivia dans la peau comme le titre le suggère, peut-être dans le deux, je l’espère du moins…

     

    Good week les manias !

    Xoxo,

    Manue.

    Pssst ! Je sais, une remarque qui sert à rien mais je rajoute un point négatif pour la couverture, le mec c’est juste pas possible, j’sais pas vous mais il a un grand menton, pis en plus il a pas de tatouage ^^ xD.


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    Rien que nous

     

    Kristin Halbrook

    Éditions Albin Michel

    324 Pages

     

     

     

    Résumé :

     

    « Quand le monde entier est à vos trousses, on ne court jamais assez vite. »

    « Peut-être est-ce trop tard. Peut-être que le père de Zoé lui a volé ses quinze ans et lui a appris à avoir peur tout le temps. Je changerai ça. Je lui apprendrai à être forte à nouveau, et courageuse. Non que je sois un exemple moi-même, mais on peut essayer, ensemble. » Will.

    « Peut-être que Will mettra des années à accepter qu’il a été abandonné. Peut-être que cela lui prendra toute la vie. Je vais rester avec lui, peu importe le temps qu’il faudra pour lui faire comprendre que les gens ne vous quittent pas toujours, qu’ils ne vous laissent pas forcément tomber. » Zoé.

    Beau, déchirant, exaltant, le road-trip de Will et Zoé vous fera retenir votre souffle jusqu’à la toute dernière page. Booklist.

     

    L’avis de Manue :

     

    De retour avec un nouveau road-trip, mais pas n’importe lequel. « Rien que nous » est une invitation au voyage, à l’aventure, à la découverte. C’est un roman à la fois passionné et passionnant. J’ai littéralement été conquise, emportée sur la route en compagnie de Zoé et Will. J’ai vécu ces quelques jours d’errance avec eux, riant, angoissant, pleurant et espérant que leurs rêves, leurs espoirs se concrétisent, que leur souffrance s’apaise. Parce que tout un chacun mérite d’entrevoir le bonheur, on n’attend que Will et Zoé goûtent enfin à cette part qu’ils n’ont encore jamais eue. Ils sont enfin libres, la voie semble toute tracée. Et aussi naïves qu’eux, je me suis mise à croire moi aussi de toute mes forces qu’ils pouvaient y arriver, qu’ils devaient y arriver…

    Will et Zoé sont deux jeunes âmes que leurs souffrances respectives ont rapprochées. Will vient juste d’avoir dix-huit ans, la majorité, et n’aspire qu’à quitter le foyer dans lequel il réside. Balader depuis son plus jeune âge de famille en famille d’accueil plus ou moins recommandable, puis de foyer en foyer, il n’y a qu’une seule personne à laquelle il est parvenu à s’attacher depuis deux mois : Zoé. Zoé est une jeune fille de quinze ans, intelligente, sensible, peu sûre d’elle, timide, fragile et surtout maltraitée par un père attaché à la bouteille, mais qui a surtout une poigne de fer. Depuis la mort de sa mère, cet aspect n’a pas échappé à Zoé, et encore moins à Will qui a immédiatement remarqué les bleus que la jeune femme dissimule maladroitement depuis la première fois qu’il a croisé son regard fuyant. Zoé est victime de l’alcoolisme et de la violence de son père, trop longtemps malmenée, elle est incapable de se défendre.

    Finalement, ils portent chacun leur croix et leur bannière. Les souvenirs des horreurs qui les hantent sont cuisants. Sauf qu’ils sont tombés amoureux et que l’amour leur donne des ailes. Will est persuadé qu’il peut sauver Zoé des griffes de son père, lui offrir l’avenir qu’elle mérite, la rendre heureuse. Elle le mérite. Et puis, lui aussi commence à croire que le bonheur est possible. Il veut s’en sortir, devenir quelqu’un de bien, de respecté. Lui et Zoé ont déjà fait des plans. Il travaillera pendant qu’elle ira à la fac. Zoé réalisera son rêve : elle deviendra sage-femme. Il ne perd pas de vue cet objectif parce que Zoé, c’est la première personne à qui il s’attache vraiment, mais c’est aussi la première fois que quelqu’un lui rend son amour. Leur amour, c’est bien la seule chose dont il soit fier. À eux deux, ils ont l’impression d’être plus forts. Ils forment un tout. Alors un soir, Will convainc Zoé de fuguer avec lui, de prendre la route et de fuir leur vie de merde. Ensemble, ils en construiront une meilleure. Cela ne peut pas être pire. Chacun échappera à son passé, à ses pires cauchemars, c’est le seul moyen pour eux d’oublier et d’avancer. Leur rêve s’appellera Vegas. Avec un peu d’argent volé en plus de leurs maigres économies, ils prennent place dans la Camaro de Will non sans heurt. Alors que le père de Zoé les surprend et tente de les empêcher de fuir en s’en prenant à sa fille, Will, totalement hors de lui, le frappe sévèrement. Zoé a tout juste le temps de l’arrêter avant qu’il ne le laisse pour mort devant chez eux.

    Main dans la main, ils filent alors à toute vitesse craignant d’être poursuivis et ils ne cesseront jamais d’avoir la crainte d’être stoppés dans leur élan. Il est hors de question qu’on les sépare. Will ne se voit plus vivre sans Zoé. Ils s’aiment. Ils n’ont pas peur de se le dire. Leur relation est peut-être récente, mais Zoé et Will ne font qu’un. Ils sont certains de faire le bon choix en partant. Mais très vite, leurs certitudes s’ébranlent. Zoé surtout a peur. La jeune femme a toujours été habituée à avoir peur et son attitude parfois passive et apeurée agace à certains moments le jeune homme qui tente par tous les moyens de la rassurer. Il faut qu’elle s’endurcisse. Il est très protecteur avec elle. Il veut que Zoé apprenne à faire front. En même temps, Will quant à lui a toujours été habitué à se débrouiller seul, il n’a pu compter que sur lui-même et personne d’autre alors s’attacher autant à Zoé le pousse forcément à avoir peur également, mais pas pour lui, pour elle. Elle est la chose la plus merveilleuse qui lui ait été donnée d’avoir. Il ferait tout pour elle. Zoé, c’est sa raison de vivre désormais. S’il se donne autant de mal pour l’éloigner de son père, c’est parce qu’elle compte à un point dans sa vie que la jeune femme ne peut s’imaginer. Il n’est plus rien sans elle. Elle est sa famille, son ultime chance pour une fois de faire quelque chose de bien dans sa vie. Son passeport vers le futur…Elle est l’espoir qu’il attendait étant enfant.

    Grâce à Will, Zoé de son côté prend confiance en elle. Elle se repose beaucoup sur Will, consciente qu’il ne la laissera jamais tomber. Elle sait bien qu’il est fou d’elle et elle l’aime aussi. Ensemble, ils ont l’impression de panser leurs blessures, de s’apporter l’un l’autre ce qu’ils n’ont pas eu.

    Seulement, voyager si jeune sans bagage, sans confort est parfois éprouvant nerveusement pour les deux jeunes gens. Ils vont se dévoiler l’un à l’autre, approfondir leur relation et à mesure que les choses évoluent leur naïveté s’envole et on comprend que les choses sont loin de tourner comme prévu. Très loin d’être une partie de plaisir, sans le savoir, ce voyage sera le plus marquant de leur vie. Parce que les problèmes vont très vite s’enchaîner et prendre des proportions qu’ils étaient loin d’imaginer. Ils accumulent les mauvaises décisions, ne sachant plus vraiment où donner de la tête. Ils n’ont pas vraiment la tête sur les épaules. Leur road-trip n’est que succession d’imprévus. Ils sont jeunes, insouciants et n’ont pas mesuré l’ampleur que pourrait prendre leur fugue ni les dégâts. Car de fugue au départ le voyage va très vite prendre des allures de cavale à la Bonnie and Clyde. Dans leur empressement à vivre enfin leur vie, ils ont tôt fait d’accumuler les faux pas et surtout les erreurs de jeunesse. Des erreurs qui pourraient bien leur coûter cher.

    Zoé est mineure, Will est majeur. Mais loin d’en rester à cet état de fait, le jeune couple joue de malchance en s’attirant de gros ennuis supplémentaires dans une station-service. Nul doute cette fois : ils sont allés trop loin et les autorités ne vont pas cesser de les poursuivre. Dorénavant, ils sont sur leur garde à chaque instant ce qui fait inévitablement monter la tension entre eux. Le but de ce voyage n’est plus aussi limpide pour Zoé qui prend conscience que Will est prêt à commettre toutes les extravagances simplement parce qu’il s’est donné pour mission de la sauver, de faire pour elle ce que personne n’a jamais eu le courage de faire pour lui. Mais elle comprend que loin de s’offrir un avenir meilleur, Will entasse les problèmes. En voulant fuir les problèmes de la première, ils ne font que multiplier ceux du second. Will prend trop de risque. Il est maintenant recherché. Elle doute. La culpabilité l’étouffe. Peut-être qu’ils sont allés trop loin, peut-être que ce voyage a pris des proportions trop démesurées, peut-être qu’il est encore temps de faire machine arrière avant que leurs vies s’en trouvent bousillées de manière irréversible sans possibilité de retour en arrière ?

    Zoé va prendre la décision la plus difficile de sa vie sans savoir que cela précipitera la fin de ce voyage de manière brutale. Plus rien ne sera jamais pareil après ça.

    J’ai dévoré le roman en quelques heures à peine. Pas de doute, c’est un gros de coup cœur, un dont on ne se remet pas facilement, car au sortir de ma lecture, j’en suis encore toute retournée, carrément émue jusqu’aux larmes. Zoé et Will nous donnent une belle leçon de vie, de courage et d’amour. Ce sont deux adolescents esquintés par la vie qui vont puiser l’un dans l’autre leurs dernières forces pour tenter de se relever ensemble de leurs souffrances. Abandon, peur, souffrance, culpabilité, maltraitance, jeunesse, espoirs, rêve d’adolescents, amour, confiance… tous les thèmes sont réunis pour une lecture explosive. C’est un roman d’une intensité rare ; d’une beauté à couper le souffle, un pur bijou. Chapeau à Kristin Halbrook pour nous avoir offert de lire le road-trip le plus exaltant, le plus touchant et le plus perturbant que j’aie jamais lu jusqu’à ce jour. C’est une œuvre d’art qui se laisse lire de manière captivante.

    Le roman est addictif, entraînant, la lecture facile et rapide. On alterne successivement entre les points de vue de Zoé et Will. Les deux personnages sont touchants, sincères, attachants… Les mots sont ceux d’adolescents, on a presque l’impression qu’ils nous parlent. Seul bémol, ça m’a agacé les « ne » manquant. D’accord, ça donne un côté oral au roman, mais parfois ça fait grincer des dents. Je butais sur certaines phrases parce qu’il me manquait la négociation, des phrases telles que «  Je sais pas » « J’aurais jamais ». Et comme c’est répété systématiquement sur toutes les tournures négatives employées par Will, ça se remarque. J’aurais également aimé que l’auteur nous parle de leur rencontre, de la naissance de leur sentiment, ce pourquoi ils s’aiment de manière aussi forte. Certes, ils ont pour point commun leur passé peu commun mais c’est dommage qu’on soit passé à côté. Je trouve que ça manquait au récit. J’attendais de savoir comment était Will et Zoé avant leur fugue, avant la tension permanente que cela entraîne et cela n’a pas eu lieu.

    Outre ce petit désagrément sur lequel on passe aisément, je dois dire que la plume de l’auteur est magique, envoûtante… mais surtout terriblement, terriblement émouvante… C’est une leçon de vie qui ne laisse pas de marbre, une histoire qui nous frappe en plein cœur, et nous secoue à l’intérieur. Ça nous retourne l’estomac. Zoé et Will, c’est en quelque sorte deux destins brisés qui tentent de se reconstruire sans certitude d’y parvenir. Ce sont deux adolescents qui ont connu une succession de malheurs, qui n’ont pas eu la vie facile et se prennent pour une fois à rêver comme des jeunes de leur âge. Ils parlent du futur, de leur attirance sexuelle, de mariage, d’enfant. Ils s’entrevoient un avenir. Ils ont la volonté de s’en sortir. Seulement, ils ont peut-être entrepris ce voyage trop tôt. Ce ne sont encore que des gamins immatures qui n’ont pas encore les moyens d’affronter leurs ambitions. Ils sont pleins de bonnes intentions, on a presque envie de leur tendre la main.

    On a tous le droit à une seconde chance, ils veulent simplement la saisir, ils luttent à leur manière pour découvrir ce que la vie peut avoir de meilleur à leur offrir… C’est une course contre la montre et à chaque page on comprend que bien loin de s’éclairer leur avenir s’assombrit. L’atmosphère peu devenir parfois pesant, mais c’est ce qui donne tout son sens au récit, on ressent les émotions des personnages, on s’imprègne facilement de l’univers du roman, on y plonge tête la première avec appréhension.

    Vous l’aurez compris, « Rien que nous » c’est une lecture à ne surtout pas ratée, car elle en vaut le détour. C’est un récit qui laisse des traces… qui nous bouleverse, mais nous fait sourire, car Will et Zoé ont partagé le pire, mais on surtout su se donner l’espace de quelques heures le meilleur. Zoé a permis à Will de faire remonter son passé à la surface, de se pardonner, de comprendre qu’il pouvait être aimé, qu’il n’était pas responsable de ses malheurs. Il n’était qu’un enfant qui s’est construit dans la douleur, et maintenant, c’est un adolescent qui tente de s’en défaire. Tout aurait pu être différent si seulement les gens autour de lui n’avaient pas cessé tour à tour de l’abandonner. Will a une rage en lui qui le pousse à foncer dans le tas sans se poser de question. Quand on a jamais rien eu, on n’a rien à perdre.

    D’une certaine façon, Will a tenu sa promesse, il a sauvé Zoé, lui a offert la chance de faire le choix d’un avenir meilleur, de regagner sa liberté.

    En ce moment, j’ai l’impression que c’est un peu la mode des road-trip et j’avoue avoir lu celui-là parce que j’avais lu « Loin de tout ». Certes, les deux sont un peu différents : le premier est une romance Young Adult alors que le second est une romance dramatique, mais sans l’ombre d’un doute pour moi « Rien que nous » tire son épingle du jeu, il est un cran au-dessus de « Loin de tout ». C’est une aventure qui nous tient en haleine de bout en bout, qui ne nous laisse aucun répit et nous abandonne en bout de course, essoufflés, remués mais surtout totalement bouleversés. C’est une histoire déchirante, un cocktail d’émotions fortes. La dernière scène du roman est brillamment écrite, épatante et émouvante. C’est à ce moment-là qu’on relâche la tension et que l’émotion nous étreint complètement.

    Ne passez pas votre chemin, lisez-le !

    Sur ce, je repars avec mes émotions, ma boule au ventre et l’œil humide en vous souhaitant à tous un très bon week-end !

     

    Xoxo les manias,

    Manue.

     

    P.S : La couverture est sublime, il n’y a pas de description détaillée du physique des personnages, mais je les imagine tout à fait comme ça. Et puis la manière dont la fille en couverture s’attache au garçon, avec amour et tendresse comme si sa vie en dépendait, c’est tout à fait la sensation que Zoé donne aux lecteurs dans le roman.

    Voici une petite chanson pour la route qui m’a fait penser à Zoé et Will, car ce dernier n’a de cesse de lui faire entrevoir sa valeur, de lui dire qu’il l’aime, qu’elle est belle, intelligente, qu’à ses yeux elle vaut tout l’or du monde.

     

    L'avis de Nikki :

    Zoé a quinze ans et vit avec son père violent. Will vient d’avoir dix huit ans. Après avoir été ballotté entre famille d’accueil et foyer, il se retrouve à la rue.

     

    Sans famille et sans avenir, il décide d’arracher Zoé à son père et de fuir avec elle pour Las Vegas afin de commencer une nouvelle vie. Car la seule chose qu’il veut : c’est elle. Et il lui promet de la protéger et de la rendre heureuse.

     

     

     

    Rien que nous est une histoire touchante et émouvante. Deux adolescents avec des blessures profondes et un passé compliqué tentent de réaliser leur rêve. A chaque chapitre, on change de point vue, apprenant à comprendre Zoé et Will. Celui-ci a un caractère ombrageux et même s’il aime profondément Zoé, il est maladroit dans ses paroles et ses actes, notamment parce qu’il a dû mal à contrôlé sa violence.

     

    J’ai beaucoup aimé suivre Zoé et Will. J’ai trouvé leur romance magnifique. Bien sûr, la vie n’est jamais facile. Les choix que l’on fait ont parfois de mauvaises répercussions. Et un rêve ne reste parfois qu’un rêve.

     

     


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  • Voici un concours qui n'aurait pas eu lieu sans Linda Saint Jalmes, l'auteure de The touch of love. C'est en effet l'auteure qui nous a proposée de faire gagner ce lot dans un concours sur le blog. Donc merci à Linda pour sa gentillesse <3

     

    Voici la photo du lot (perso, le mp libellule est magnifique, je vais le garder ! mouahahahaha, je plaisante, il sera pour l'un d'entre vous (sauf Nathalie R. nan mais oh ! lol je plaisante ma belle, tu a aussi toutes tes chances ici aussi (c'est d'ailleurs ce qui me fait peur lol)

     

    Concours The touch of Love

    Voilà pour la photo :)

     

    J'ai divisé les lots en 5 :

    Le premier remportera : le livre dédicacé avec un mp normal

    Le deuxième : le mp libellule avec un mp normal

    Du troisième au cinquième : un mp normal

     

     

    Comment participer ?

     

    - En répondant à cette question en commentaire :

    "Combien de livres avez vous lu depuis le début de cette année ?"

    - Habiter en France, Belgique (tu vois Nathalie, je ne t'en veux pas lol ;) ), Luxembourg et la Suisse.

    - Lecture-mania envoie les lots, on est en aucun cas responsable en cas de perte, de vol ou de détérioration lors de l'envoi à la Poste.

    - Le concours se termine le 9 mars 2014 à minuit.

    - Le tirage se fera dans la semaine du 10 au 17 mars. Les gagnants auront 48 heures pour se manifester sous peine de prison ferme ! Oup's c'est un peu dur là non ? lol Sérieusement, si au bout de 48 heures, pas de nouvelle, je refais un tirage ! Les gagnants seront annoncés sur ce blog mais pas dans cette article (j'en ferai un spécial "Annonce gagnants"

    - Merci d'être poli et correct (pas de propos raciste, discriminatoire, ou autres...). Un minimum de politesse est requis ! Genre, les messages comme ça : "4 livres de lus depuis le début de l'année" ne seront pas acceptés ! Un bonjour, et merci sont un minimum !!!

     

    Voici la chronique de Manue sur le blog : 

    http://lecture-mania.eklablog.com/the-touch-of-love-linda-saint-jalmes-a106473046

     

    Bonne chance à toutes et à tous ;)

     

     


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  • The Touch of love

     

    Linda Saint Jalmes

    Collection Éphélides

    96 Pages

     

     

     

    Résumé :

     Flora, où le destin brisé d’une jeune roturière qui a tout perdu, y compris la vue, à la suite d’un accident. Plus rien ne la retient de mettre fin à ses jours… Sauf peut-être l’homme honni qui est la cause de son malheur : le duc Philip de Wharteston. 
     

    Pourtant c’est cet homme qui sauvera Flora des ténèbres, en l’emportant dans le monde tourbillonnant des plaisirs, et en la ramenant à la vie par l’emprise d’un désir ardent.

     

    L’avis de Manue :

     

    Tout d’abord, je remercie l’auteur, Linda Saint James pour m’avoir offert de lire son roman et de découvrir sa plume, c’était pour moi une première.

    Je ne vous l’avais peut-être encore jamais dit, mais je suis une grande fan de Jane Austen et des sœurs Brontë. J’adore les romances historiques. J’aime les romances érotiques donc comment ne pas être tout de suite sur le qui vive quand on me propose de lire une romance historique un peu coquine. Surtout que j’avais déjà été séduite par le passé par le roman « Délicieuse Effrontée » de Victoria Dahl.

    Le roman débute vite, on fait la connaissance de Flora, une jeune femme pleine de caractère qui n’a pas été épargnée par le malheur. Après le perte de son époux, voilà alors qu’elle se ballade en forêt qu’un cheval la percute à pleine vitesse ! La pauvre en perdra la vue. Mais, parce qu’il y a un mais, cet accident marque également sa rencontre avec le beau et ténébreux duc Philip de Wharteston. Même si Flora refuse de le côtoyer, le duc ne peut s’empêcher de garder un œil sur elle. Certes, la culpabilité le pousse à vouloir prendre soin d’elle, mais pas seulement, il y a quelque chose en Flora, depuis le drame, sa beauté certainement, qui le fascine. Même si elle refuse de le voir et de lui parler, le duc, lui, ne baisse pas les bras. Chaque jour, il se poste à cheval sur une colline qui domine sa petite maison dans l’espoir de l’apercevoir….

    Alors que dire sur l’histoire ? Le récit est rapide, les choses évoluent rapidement, on se retrouve vite embarqué avec nos deux protagonistes et on assiste avec plaisir à leur romance naissante. J’ai aimé l’histoire, j’ai trouvé le style de l’auteur fluide, le cadre maîtrisé. L’histoire entre Flora et le duc est belle. Quelque part, le duc lui redonne espoir. Il lui prouve qu’un futur est encore possible. Les scènes érotiques sont très bien écrites, prenantes, on n’en perd pas une miette. L’alchimie est bel et bien présente. D’ailleurs, il a un moment en particulier qui m’a marqué, celui où nos deux amants se retrouvent sur le cheval du duc. C’est un moment intense je trouve, l’un de mes préférés, mais aussi parce que je l’ai trouvé audacieux. Le tout donne un roman très poétique.

    Maintenant, certes j’ai aimé, mais je n’ai été qu'à moitié conquise. Je m’explique, j’ai trouvé que le rapprochement entre Flora et le duc était trop rapide. Flora pardonne sans trop de difficulté. J’aurais préféré qu’elle donne un peu plus de fil à retordre au duc, je pense que cela aurait donné un peu plus de piquant à leur histoire. Je sais, je suis très « Tu me suis, je te fuis », mais bon on ne se refait pas. Attention, je n’aime pas non plus quand c’est trop compliqué et qu’on ne s’y retrouve plus, mais là, les choses se concrétisent à une vitesse surprenante. Bon, j’ai conscience que pour un mini-roman, on ne peut pas non plus s’épancher. Le format est court donc forcément ça pose des difficultés supplémentaires à l’auteur. D’autre part, je m’attendais à la fin. Dès le début, j’avais compris ce qui allait se passer, notamment pour Flora. Je ne peux pas le dire sans spolier, mais ça m’a déçue. Pour moi, Flora était à elle seule toute l’originalité du roman, elle prouvait que l’amour ne connaît pas de barrière, mais là pour moi l’engouement du départ est retombé même si j’ai lu quasiment le roman d’une traite.

    En conclusion, on a ici une belle histoire d’amour. On retrouve ce qu’on aime tant dans les romances historiques et on se fait une joie de voir évoluer les sentiments des personnages. Le bémol, c’est que le roman est trop court. Pourtant, on sent qu’il y avait du potentiel pour en faire un bon gros roman parce qu’honnêtement les personnages sont au rendez-vous, le cadre est plaisant, la plume est fluide, je n’ai eu aucun mal à me dire que j’étais dans les années mille sept cent. Je me suis évadée avec Flora, sans parler des scènes sensuelles qui sont touchantes et ne font que sublimer l’histoire d’amour entre le duc et Flora. Je suis restée sur ma faim, j’en aurais voulu plus. Je ne suis certainement pas objective, je lis rarement des nouvelles et des mini romans parce que je sais que ma lecture se terminera vite. Oui, je suis un peu du genre à aimer rester longtemps en compagnie des personnages, à m’imprégner d’un roman pendant plusieurs heures. Mais ne vous y trompez pas, j’ai passé un bon moment.

    Pour vous faire votre propre opinion, je ne peux que vous inviter à le découvrir !

    Bonne soirée les manias ^^

    Xoxo,

    Manue.


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